et total - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/80-SGN-870-AQI.pdf · en place la machine de forage...
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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE
COMITÉ GÉOTHERMIE
BUREAU DE RECHERCHESUNIVERSITE DE BORDEAUX III CEOLOCIQUES ET MINIERES
Institut de Céodynamique Service Géologique Régional Aquitaine
Domaine universitaire33405 TALENCE-CEDEX Av. du Dr Albert-Schweitzer
33600 PESSAC
GESTION DE LA RESSOURCE GEOTHERMALE
DE L'AQUIFERE CENOMANO - TURONIEN
AU DROIT DE L'AGGLOMERATION BORDELAISE
Premiers éléments de synthèse des données existantes
Réalisation de modèles de simulation approchée
par
J. AURIOL*. A. CAZAL**, M. COMBE*. M. COTTIS**, C. LEFORT**. G. LE POCHAT*
et P. POUCHAN**
k B.R.C.M. - S.G.R. Aquitainek-k Institut de Céodynamique - Université de Bordeaux III
80 SGi^ 870 AQl Pe^sac, le 15 décembre 1980
MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE
COMITÉ GÉOTHERMIE
BUREAU DE RECHERCHESUNIVERSITE DE BORDEAUX III CEOLOCIQUES ET MINIERES
Institut de Céodynamique Service Géologique Régional Aquitaine
Domaine universitaire33405 TALENCE-CEDEX Av. du Dr Albert-Schweitzer
33600 PESSAC
GESTION DE LA RESSOURCE GEOTHERMALE
DE L'AQUIFERE CENOMANO - TURONIEN
AU DROIT DE L'AGGLOMERATION BORDELAISE
Premiers éléments de synthèse des données existantes
Réalisation de modèles de simulation approchée
par
J. AURIOL*. A. CAZAL**, M. COMBE*. M. COTTIS**, C. LEFORT**. G. LE POCHAT*
et P. POUCHAN**
k B.R.C.M. - S.G.R. Aquitainek-k Institut de Céodynamique - Université de Bordeaux III
80 SGi^ 870 AQl Pe^sac, le 15 décembre 1980
SOMMAIRE
Résumé et conclusions. j
liste des tableauji et des figures " jjj
Introduction
1. Analyse géologique des réservoirs 1
i
1 . 1 Cadre général 1
1.2 Données géologiques sur l'aquifère de base du CRETACE 3
sous l'agglomération bordelaise
1.2.1. Méthode de travail 3-
1.2.1.1. Les données existantes 3
1.2.1.2. Construction des documents 3
1.2.2. Commentaire descártesete oupes 4
1.2.2.1. Le substratum (Planches IV et V) 4
1.2.2.2. Composition du complexe transgressif 6
crétacé (planche VI)
1.2.2.3. Le modelé' (Planches II, III, VI, VII, 8
VIII, IX)
1.3 Conclusions sur l'analyse géologique des réservoirs 9
2. Données hydrodynamiques concernant le' système aquifére lO
3. Choix d'un schéma hydrodynamique d'écoulement lO
4. Choix de différents scénarios d'exploitation de la ressource 12
5. Simulation par méthode analytique 13
6. Simulations sur modèle analogique 15
6.1 Principe de la méthode 15
6.2 Configuration hydraulique adoptée 15
6.3 Réalisation pratique 16
6.4 Résultats ob-tenus 22
7. Simulation par méthode numérique 24
7.1 Principe de la méthode 24
7.2 Paramètres hydrogéologiques 24
7.2.1. Surface piézométrique de référence 24
7.2.2. Caractéristiques hydrauliques de l'aquifère 25
7.2.3. Conditions aux limites 26
.7.3 Programme de calcul utilisé 28
7.4 Ajustement du modèle (Calage) 28
7.5 Résultats obtenus 29
7.5.1. Surface piézométrique restituée 29
7.5.2. Simulation d'hypothèses d'exploitation 30
8. Simulation détaillée par modèle numérique 34
9. Approche du comportement thermique de l'aquifère 35
SOMMAIRE
Résumé et conclusions. j
liste des tableauji et des figures " jjj
Introduction
1. Analyse géologique des réservoirs 1
i
1 . 1 Cadre général 1
1.2 Données géologiques sur l'aquifère de base du CRETACE 3
sous l'agglomération bordelaise
1.2.1. Méthode de travail 3-
1.2.1.1. Les données existantes 3
1.2.1.2. Construction des documents 3
1.2.2. Commentaire descártesete oupes 4
1.2.2.1. Le substratum (Planches IV et V) 4
1.2.2.2. Composition du complexe transgressif 6
crétacé (planche VI)
1.2.2.3. Le modelé' (Planches II, III, VI, VII, 8
VIII, IX)
1.3 Conclusions sur l'analyse géologique des réservoirs 9
2. Données hydrodynamiques concernant le' système aquifére lO
3. Choix d'un schéma hydrodynamique d'écoulement lO
4. Choix de différents scénarios d'exploitation de la ressource 12
5. Simulation par méthode analytique 13
6. Simulations sur modèle analogique 15
6.1 Principe de la méthode 15
6.2 Configuration hydraulique adoptée 15
6.3 Réalisation pratique 16
6.4 Résultats ob-tenus 22
7. Simulation par méthode numérique 24
7.1 Principe de la méthode 24
7.2 Paramètres hydrogéologiques 24
7.2.1. Surface piézométrique de référence 24
7.2.2. Caractéristiques hydrauliques de l'aquifère 25
7.2.3. Conditions aux limites 26
.7.3 Programme de calcul utilisé 28
7.4 Ajustement du modèle (Calage) 28
7.5 Résultats obtenus 29
7.5.1. Surface piézométrique restituée 29
7.5.2. Simulation d'hypothèses d'exploitation 30
8. Simulation détaillée par modèle numérique 34
9. Approche du comportement thermique de l'aquifère 35
RESUME ET CONCLUSIONS
Le travail présenté est une amorce de la gestion prévisionnelle des
ressources géothermiques de l'aquifère cénomano-turonien sous l'agglomérationbordelaise où plusieurs projets sont très avancés. Il a été confié par leComité Géothermie du Ministère de l'Industrie au Bureau de recherches géolo¬
giques et minières associé â l'Institut de Géodynamique de l'Université de
Bordeaux III. Les travaux ont été réalisés entre Mai et Octobre 1980 et lerapport a été achevé alors que se mettait en place la machine de forage
réalisant la première opération à Bordeaux-Mériadeck.
Dans l'état actuel très imprécis des connaissances du réservoiraquifére cénomano-turonien sous l'agglomération bordelaise, plusieurshypothèses peuvent être avancées en concurrence. On s'est attaché à développer
les conséquences hydrauliques de deux hypothèses géologiques opposées, à
savoir :
- Kt&2AvoÁA pofiziix d' ZKtzn&Zon ¿n^¿nA.e., ¿an& dÁÁ continuité.{hypotJi&6z ^avo^abtz ou optimâitz]
- kH^moáa pon.2.ux c.ompaÂtUme.nté. dam> ceAtcUnoA dui2.ct¿on¿
pan. du louUiÍQÁ coní,tUua.nt dzÁ baÂAAlAt& impeAmeabteA
{hypotke.¿z dé.iavoAab¿z ou poÁÁÁMc&tz)
et Ton a simulé les comportements prévisionnels de l'aquifère sous l'effetde plusieurs scénarios de prélèvements avec et sans réinjection. La véritédevrait ainsi se situer entre les deux séries de résultats présentés,
ainsi résumés :
Les abaissements stabilisés du niveau piézométrique de la nappe
après 5 ans d'exploitation environ seraient compris entre :
. 80 et 100 mètres dans 1 'hypothèse favorable
.120 et 150 mètres dans l'hypothèse défavorable
sur la base de prélèvements moyens de 100 m3/h (pointes à 150 m3/h en hiver)dans 7 forages et de réinjections de 200 m3/h moyens au total répartis entre
4 forages spécifiques.
RESUME ET CONCLUSIONS
Le travail présenté est une amorce de la gestion prévisionnelle des
ressources géothermiques de l'aquifère cénomano-turonien sous l'agglomérationbordelaise où plusieurs projets sont très avancés. Il a été confié par leComité Géothermie du Ministère de l'Industrie au Bureau de recherches géolo¬
giques et minières associé â l'Institut de Géodynamique de l'Université de
Bordeaux III. Les travaux ont été réalisés entre Mai et Octobre 1980 et lerapport a été achevé alors que se mettait en place la machine de forage
réalisant la première opération à Bordeaux-Mériadeck.
Dans l'état actuel très imprécis des connaissances du réservoiraquifére cénomano-turonien sous l'agglomération bordelaise, plusieurshypothèses peuvent être avancées en concurrence. On s'est attaché à développer
les conséquences hydrauliques de deux hypothèses géologiques opposées, à
savoir :
- Kt&2AvoÁA pofiziix d' ZKtzn&Zon ¿n^¿nA.e., ¿an& dÁÁ continuité.{hypotJi&6z ^avo^abtz ou optimâitz]
- kH^moáa pon.2.ux c.ompaÂtUme.nté. dam> ceAtcUnoA dui2.ct¿on¿
pan. du louUiÍQÁ coní,tUua.nt dzÁ baÂAAlAt& impeAmeabteA
{hypotke.¿z dé.iavoAab¿z ou poÁÁÁMc&tz)
et Ton a simulé les comportements prévisionnels de l'aquifère sous l'effetde plusieurs scénarios de prélèvements avec et sans réinjection. La véritédevrait ainsi se situer entre les deux séries de résultats présentés,
ainsi résumés :
Les abaissements stabilisés du niveau piézométrique de la nappe
après 5 ans d'exploitation environ seraient compris entre :
. 80 et 100 mètres dans 1 'hypothèse favorable
.120 et 150 mètres dans l'hypothèse défavorable
sur la base de prélèvements moyens de 100 m3/h (pointes à 150 m3/h en hiver)dans 7 forages et de réinjections de 200 m3/h moyens au total répartis entre
4 forages spécifiques.
II
Ces rabattements sont tout à fait acceptables. Il faut en outrenoter que, la mise en exploitation du programme géothermique demandant
probablement plusieurs années, les premières réinjections ne seront pas
utiles avant la mise en place du cinquième ou sixième ouvrage de pompage,
ce qui améliore la montée en rentabilité de ceux qui auront été réalisésles premières années et devront alors contribuer au financement des ouvrages
de réinjection indispensables â terme pour sauvegarder la ressource à un
coût d'exploitation acceptable pour tous les maîtres d'ouvrages.
Dans l'immédiat, il convient de trancher au plus vite entre les
deux hypothèses géologiques sur la continuité du réservoir car l'incertitudeinduite sur les rabattements prévisionnels est trop grande. Ceci sera
bientôt possible, après équipement de deux ouvrages de part et d'autre de
la grande faille de Bordeaux : Mériadeck d'une part et Lormont d'autre part.Il suffira pour cela dé pomper dans l'un en observant les niveaux dans l'autre,pendant un temps assez long pour mesurer les influences réciproques ; un
ancien forage pourrait d'ailleurs être adapté et équipé en piézomètre (Ambès
ou Saint-Jean-d'Illac) pour compléter les observations dans une troisièmedirection et constituer l'ouvrage futur de référence d'évolution des niveaux
piézométriques au fur et à mesure de la mise en exploitation de l'aquifère
cénomano-turonien sous Bordeaux.
Dès cette première incertitude fondamentale levée, les outilsmathématiques prévisionnels créés pour la présente étude pourront êtreaffinés et utilisés pour calculer le temps dont on dispose pour mettre
en place les ouvrages de réinjection en fonction du développement du pro¬
gramme d'exploitation géothermique. On entrera alors dans une phase de
gestion prévisionnelle technique et financière d'une ressource énergétique
qui est actuellement au stade exploratoire ; des droits et intérêts acquis
devront être protégés sans conservatisme exagéré qui nuirait au développement.
On dispose pour cela des outils de simulation qui seront perfectionnés au
fur et à mesure des opérations et pourront servir de base technique au
responsable gestionnaire futur, le "mineur unique" pour reprendre l'idéesi chère au Professeur GOTTIS, père de la géothermie bordelaise.
II
Ces rabattements sont tout à fait acceptables. Il faut en outrenoter que, la mise en exploitation du programme géothermique demandant
probablement plusieurs années, les premières réinjections ne seront pas
utiles avant la mise en place du cinquième ou sixième ouvrage de pompage,
ce qui améliore la montée en rentabilité de ceux qui auront été réalisésles premières années et devront alors contribuer au financement des ouvrages
de réinjection indispensables â terme pour sauvegarder la ressource à un
coût d'exploitation acceptable pour tous les maîtres d'ouvrages.
Dans l'immédiat, il convient de trancher au plus vite entre les
deux hypothèses géologiques sur la continuité du réservoir car l'incertitudeinduite sur les rabattements prévisionnels est trop grande. Ceci sera
bientôt possible, après équipement de deux ouvrages de part et d'autre de
la grande faille de Bordeaux : Mériadeck d'une part et Lormont d'autre part.Il suffira pour cela dé pomper dans l'un en observant les niveaux dans l'autre,pendant un temps assez long pour mesurer les influences réciproques ; un
ancien forage pourrait d'ailleurs être adapté et équipé en piézomètre (Ambès
ou Saint-Jean-d'Illac) pour compléter les observations dans une troisièmedirection et constituer l'ouvrage futur de référence d'évolution des niveaux
piézométriques au fur et à mesure de la mise en exploitation de l'aquifère
cénomano-turonien sous Bordeaux.
Dès cette première incertitude fondamentale levée, les outilsmathématiques prévisionnels créés pour la présente étude pourront êtreaffinés et utilisés pour calculer le temps dont on dispose pour mettre
en place les ouvrages de réinjection en fonction du développement du pro¬
gramme d'exploitation géothermique. On entrera alors dans une phase de
gestion prévisionnelle technique et financière d'une ressource énergétique
qui est actuellement au stade exploratoire ; des droits et intérêts acquis
devront être protégés sans conservatisme exagéré qui nuirait au développement.
On dispose pour cela des outils de simulation qui seront perfectionnés au
fur et à mesure des opérations et pourront servir de base technique au
responsable gestionnaire futur, le "mineur unique" pour reprendre l'idéesi chère au Professeur GOTTIS, père de la géothermie bordelaise.
Ill
LISTE DES TABLEAUX DANS LE TEXTE
Tableau 1 : Principales données recensées et relatives aux forages
profonds captant le système aquifére Cénomanien-Turonien,
Tableau 2 Coordonnées Lambert des ouvrages.
Tableau 3 Rabattements théoriques dans les ouvrages au bout de 5 ans
(Méthode analytique) .
Tableau 4 : Rabattements -théoriques dans les ouvrages au bout de 10 ans
(Mé^thode analytique) .
Tableau 5 : Rabattements théoriques dans les ouvrages au bout de 20 ans
(Méthode analytique) .
Tableau 6 : Rabattements prévisionnels - Résultats comparés des différentes
méthodes et hypothèses de simulation.
ooooooo
Ill
LISTE DES TABLEAUX DANS LE TEXTE
Tableau 1 : Principales données recensées et relatives aux forages
profonds captant le système aquifére Cénomanien-Turonien,
Tableau 2 Coordonnées Lambert des ouvrages.
Tableau 3 Rabattements théoriques dans les ouvrages au bout de 5 ans
(Méthode analytique) .
Tableau 4 : Rabattements -théoriques dans les ouvrages au bout de 10 ans
(Mé^thode analytique) .
Tableau 5 : Rabattements théoriques dans les ouvrages au bout de 20 ans
(Méthode analytique) .
Tableau 6 : Rabattements prévisionnels - Résultats comparés des différentes
méthodes et hypothèses de simulation.
ooooooo
IV
LISTE DES FIGURES EN ANNEXE
Figure 1 : Cadre général avec tracé des coupes géologiques.
Figures 2
à 5 : Coupes géologiques régionales interprétatives figurant le
réservoir Cénomano-Turonien .
Figure 6 : Corrélations élec^triques entre les forages de SAUCATS 1 , de
St-Jean-d 'lilac et de Bouliac 1.
Figure 7 : Coupes Saucats - Lormont exprimant les différentes hypothèses
sur l'extension des réser'voirs du Jurassique terminal et du
Cénomanien. ^
Figure 8 " : Coupes St-Jean-d 'lilac - Blanquefort exprimant différentes
hypo^thèses sur l'extension des réservoirs du Jurassique terminal
Cénomanien .
Figure 9 : Esquisse du modelé h^^pscmé^trique de la base du Cénomanien sous
l'agglomération bordelaise (1ère hypo^thêse) .
Figure 10 : Esquisse du modelé hypsométrique de la base du Cénomanien sous
l'agglomération bordelaise (2ème hypothèse).
Figures 1 1 ; Coupes lithologiques interprétatives sous l'agglomération
g j^4 bordelaise.
Figure 15 : Résultats de la simulation analogique Al i
Figure 16 : Résultats de la simulation analogique A2.
IV
LISTE DES FIGURES EN ANNEXE
Figure 1 : Cadre général avec tracé des coupes géologiques.
Figures 2
à 5 : Coupes géologiques régionales interprétatives figurant le
réservoir Cénomano-Turonien .
Figure 6 : Corrélations élec^triques entre les forages de SAUCATS 1 , de
St-Jean-d 'lilac et de Bouliac 1.
Figure 7 : Coupes Saucats - Lormont exprimant les différentes hypothèses
sur l'extension des réser'voirs du Jurassique terminal et du
Cénomanien. ^
Figure 8 " : Coupes St-Jean-d 'lilac - Blanquefort exprimant différentes
hypo^thèses sur l'extension des réservoirs du Jurassique terminal
Cénomanien .
Figure 9 : Esquisse du modelé h^^pscmé^trique de la base du Cénomanien sous
l'agglomération bordelaise (1ère hypo^thêse) .
Figure 10 : Esquisse du modelé hypsométrique de la base du Cénomanien sous
l'agglomération bordelaise (2ème hypothèse).
Figures 1 1 ; Coupes lithologiques interprétatives sous l'agglomération
g j^4 bordelaise.
Figure 15 : Résultats de la simulation analogique Al i
Figure 16 : Résultats de la simulation analogique A2.
Figure 17 : Résultats de la simulation analogique A3.
Figure 18 : Modèle mathématique - Répartition géographique des transmissivités.
Figure 19 : Maillage du modèle mathématique aux différences finies -
Conditions aux limites.
Figure 20 : Surface piézométrique de référence - Surface piézonétrique
calculée correspondante.
Figure 21 : Surface piézome'trique résultant des hypo^thèses de prélèvement.
Figure 22 : Résultats du modèle thermique.
oooooo
Figure 17 : Résultats de la simulation analogique A3.
Figure 18 : Modèle mathématique - Répartition géographique des transmissivités.
Figure 19 : Maillage du modèle mathématique aux différences finies -
Conditions aux limites.
Figure 20 : Surface piézométrique de référence - Surface piézonétrique
calculée correspondante.
Figure 21 : Surface piézome'trique résultant des hypo^thèses de prélèvement.
Figure 22 : Résultats du modèle thermique.
oooooo
INTRODUCTION
L'existence d'une importante ressource en eau chaude souterraine
(45° C) , au droit de l'agglomération bordelaise, suggère la réalisation d'un
certain nombre de projets géothermiques, dont le premier est en cours
d'exécution en fin 1980.
Différentes analyses préalables ont mon^tré que les exploitations
de l'aquifère cénOmano- turonien considéré ne pouvaient s'envisager, de façon
économique, que par une série de forages "uniques" (par opposition aux
doublets classiques) .
Cependant un examen sommaire des conditions hydrauliques de
fonctionnement simultané d'une série de forages montre également que les
rabattements, provoqués sur la surface, piézoraé^trique de l'aquifère, seront
importants. Par suite, il est indispensable d'envisager à terine une série
de réinjections d'eau dans l'aquifère qui sera exploité ; le nombre d'ouvrages
nécessaires pourrait cependant être inférieur à celui des ouvrages de prélè¬
vement, ce qui serait susceptible de maintenir \an niveau convenable de renta¬
bilité de l'ensemble des projets et les premières réinjections pourraient
éventuellement ê'tre différées de quelques années.
Les différentes considérations ci-dessus amènent donc à poser
le problème de la meilleure gestion de cette ressource géothermique. Dans ce
but le COMITE GEOTHERMIE a demandé au B.R.G.M., associé à l'Institut de
Géodynamique de l'Université de Bordeaux III, de réaliser \ine étude permettant
d'orienter les caractéristiques des futurs projets de captage de l'aquifère
cénomano-tvuronien au droit de l'agglomération bordelaise.
Le niveau de connaissance actuel de la s^tructure géométrique et du
comportement hydrodynamique de l'aquifère cénomano-turonien est cependant
peu précis, ainsi qu'on pourra le déduire des paragraphes qui suivent. Dans
un tel contexte technique, on a donc été amené à adopter des hypothèses vrai¬
semblables permettant la simulation du comportement- prévisionnel de l'aquifère
suivant le programme de captage considéré. Il sera, par suite, indispensableY
de confronter les résultats théoriques avec ceux que l'on pourra déduire des
observations obtenues au cours des exécutions des futurs projets , précisant
ainsi les orientations de la présente étude.
INTRODUCTION
L'existence d'une importante ressource en eau chaude souterraine
(45° C) , au droit de l'agglomération bordelaise, suggère la réalisation d'un
certain nombre de projets géothermiques, dont le premier est en cours
d'exécution en fin 1980.
Différentes analyses préalables ont mon^tré que les exploitations
de l'aquifère cénOmano- turonien considéré ne pouvaient s'envisager, de façon
économique, que par une série de forages "uniques" (par opposition aux
doublets classiques) .
Cependant un examen sommaire des conditions hydrauliques de
fonctionnement simultané d'une série de forages montre également que les
rabattements, provoqués sur la surface, piézoraé^trique de l'aquifère, seront
importants. Par suite, il est indispensable d'envisager à terine une série
de réinjections d'eau dans l'aquifère qui sera exploité ; le nombre d'ouvrages
nécessaires pourrait cependant être inférieur à celui des ouvrages de prélè¬
vement, ce qui serait susceptible de maintenir \an niveau convenable de renta¬
bilité de l'ensemble des projets et les premières réinjections pourraient
éventuellement ê'tre différées de quelques années.
Les différentes considérations ci-dessus amènent donc à poser
le problème de la meilleure gestion de cette ressource géothermique. Dans ce
but le COMITE GEOTHERMIE a demandé au B.R.G.M., associé à l'Institut de
Géodynamique de l'Université de Bordeaux III, de réaliser \ine étude permettant
d'orienter les caractéristiques des futurs projets de captage de l'aquifère
cénomano-tvuronien au droit de l'agglomération bordelaise.
Le niveau de connaissance actuel de la s^tructure géométrique et du
comportement hydrodynamique de l'aquifère cénomano-turonien est cependant
peu précis, ainsi qu'on pourra le déduire des paragraphes qui suivent. Dans
un tel contexte technique, on a donc été amené à adopter des hypothèses vrai¬
semblables permettant la simulation du comportement- prévisionnel de l'aquifère
suivant le programme de captage considéré. Il sera, par suite, indispensableY
de confronter les résultats théoriques avec ceux que l'on pourra déduire des
observations obtenues au cours des exécutions des futurs projets , précisant
ainsi les orientations de la présente étude.
1 - ANALYSE GEOLOGIQUE DES RESERVOIRS'
1,1 - CADRE GENERAL
Quatre coupes (figure 1) ont été tracées (figures 2 à 5) pour
replacer les réservoirs du Cénomano-Turonien et du Portlandien du sous-sol
de la région bordelaise dans le contexte d'ensemble de la plateforme nord-
aquitaine.
Ces coupes ont été élaborées à partir des cartes géologiques ,
des données de forages profonds e^t de la géophysique (sismique) .
- Les cartes géologiques fournissent des informations sur la lithologie
et la géométrie des formations cénomano-turoniennes uniquement dans la
partie nord de la zone étudiée. Les sondages profonds sont peu nombreiix ;
il; s'agit généralement de forages pétroliers anciens.
- La sismique est elle aussi très ancienne; si elle ne fournit pas
des renseignements rigoureux sur la cote réelle des réservoirs, elle
donne des informations sur leur géométrie d'ensemble. Elle permet eny
particulier de visualiser les discontinuités majeures pouvant correspondre
à des zones d'accidents.
La transgression cénomanienne, sur la plateforme nord-aquitaine,
s'est développée à partir de bassins sud ayant été l'objet d ' une sédimentation
continue durant le Crétacé inférieur (Bassin de Parentis) , sur des terri¬
toires émergés pendant la même époque et structurés suivant des directions
sensiblement armoricaines. Ce type de transgression amène le Cénomanien à
'reposer sur des terrains variés , d'âge jurassique à crétacé inférieur.
La structuration amorcée durant le Crétacé inférieior persiste au
Crétacé supérieur, se manifestant de façon active, en particulier durant le
Cénomano-Turonien .
On peut distinguer alors (figure ,1) :
- au Nord, une zone de plateforme,
- au Sud, une zone de bassin (Bassin de Parentis)
- entre les deux, une zone de transition correspondent à une zone
d'accident coïncidant avec l'agglomération bordelaise.
1 - ANALYSE GEOLOGIQUE DES RESERVOIRS'
1,1 - CADRE GENERAL
Quatre coupes (figure 1) ont été tracées (figures 2 à 5) pour
replacer les réservoirs du Cénomano-Turonien et du Portlandien du sous-sol
de la région bordelaise dans le contexte d'ensemble de la plateforme nord-
aquitaine.
Ces coupes ont été élaborées à partir des cartes géologiques ,
des données de forages profonds e^t de la géophysique (sismique) .
- Les cartes géologiques fournissent des informations sur la lithologie
et la géométrie des formations cénomano-turoniennes uniquement dans la
partie nord de la zone étudiée. Les sondages profonds sont peu nombreiix ;
il; s'agit généralement de forages pétroliers anciens.
- La sismique est elle aussi très ancienne; si elle ne fournit pas
des renseignements rigoureux sur la cote réelle des réservoirs, elle
donne des informations sur leur géométrie d'ensemble. Elle permet eny
particulier de visualiser les discontinuités majeures pouvant correspondre
à des zones d'accidents.
La transgression cénomanienne, sur la plateforme nord-aquitaine,
s'est développée à partir de bassins sud ayant été l'objet d ' une sédimentation
continue durant le Crétacé inférieur (Bassin de Parentis) , sur des terri¬
toires émergés pendant la même époque et structurés suivant des directions
sensiblement armoricaines. Ce type de transgression amène le Cénomanien à
'reposer sur des terrains variés , d'âge jurassique à crétacé inférieur.
La structuration amorcée durant le Crétacé inférieior persiste au
Crétacé supérieur, se manifestant de façon active, en particulier durant le
Cénomano-Turonien .
On peut distinguer alors (figure ,1) :
- au Nord, une zone de plateforme,
- au Sud, une zone de bassin (Bassin de Parentis)
- entre les deux, une zone de transition correspondent à une zone
d'accident coïncidant avec l'agglomération bordelaise.
- 2 -
- La zone de plateforme
Elle s'étend depuis la rive droite de la Gironde jusqu'aux zones
d'affleurement du secteur Angoulême - Rochefort
Le Cénomano-turonien est représenté à la base par des formations
détritiques, argiles et sables plus ou moins grossiers à lignite, une zone
intermédiaire où alternent détritiques et carbonates, la partie supérieure
est entièrement carbonatée.
Ces formations affleurent largement dans le coeur de l'anticlinal
de Jonzac(f igure 1) .Sur; la rive droite de la Gironde, elles reposent sur les
"calcaires à Lituolidés ", calcaires argileux peu perméables du Kimméridgien
moyen, plus au Nord (bassin des Charentes) sur les calcaires et les argiles
du Portlandien.
La couverture post-hercynienne de la plateforme nord-aquitaine a été
plissée lors de l'orogenèse pyrénéenne. Il s'agit d'une série d'ondulations
à grand rayon de courbure (anticlinal de Jonzac', anticlinal de La Clotte...)
sans accident cassant important . Il semble en particulier, que le réservoir
cénomano-turonien soit pratiquement continu depuis l'anticlinal de Jonzac,
jusqu'à la rive droite de la Gironde.
- La zone_de bassin
Bordée au Nord par la zone structuralement haute d'Ares - Lénan -
Villagrains sur la partie occidentale de laquelle les dépôts du Cénomano-
Turonien sont absents, alors que sur l'anticlinal de Villagrains ils sont
bien représentés par des grès, des calcaires et des dolomies, le Bassin
de Parentis a été traversé par de nombreux forages d'exploration pétrolière.
Le Cénomano-Turonien vient en continuité avec des formations
crétacé inférieur. Il est représenté par des formations pellagiques (marnes
ou calcaires marneux imperméables) .
Sur les coupes -simplifiées des figures 2,3,4- et 5 ,on v<3>it qu'entre
la zone de plateforme et la bordure du bassin de Parentis, matérialisée par
la zone anticlinale de Villagrains-Landiras, vme zone de transition complexe
faillée qui a été nécessairement simplifiée à l'échelle utilisée in-tiéresse
en partie l'agglomération bordelaise. Elle a été étudiée plus en détail.
- 2 -
- La zone de plateforme
Elle s'étend depuis la rive droite de la Gironde jusqu'aux zones
d'affleurement du secteur Angoulême - Rochefort
Le Cénomano-turonien est représenté à la base par des formations
détritiques, argiles et sables plus ou moins grossiers à lignite, une zone
intermédiaire où alternent détritiques et carbonates, la partie supérieure
est entièrement carbonatée.
Ces formations affleurent largement dans le coeur de l'anticlinal
de Jonzac(f igure 1) .Sur; la rive droite de la Gironde, elles reposent sur les
"calcaires à Lituolidés ", calcaires argileux peu perméables du Kimméridgien
moyen, plus au Nord (bassin des Charentes) sur les calcaires et les argiles
du Portlandien.
La couverture post-hercynienne de la plateforme nord-aquitaine a été
plissée lors de l'orogenèse pyrénéenne. Il s'agit d'une série d'ondulations
à grand rayon de courbure (anticlinal de Jonzac', anticlinal de La Clotte...)
sans accident cassant important . Il semble en particulier, que le réservoir
cénomano-turonien soit pratiquement continu depuis l'anticlinal de Jonzac,
jusqu'à la rive droite de la Gironde.
- La zone_de bassin
Bordée au Nord par la zone structuralement haute d'Ares - Lénan -
Villagrains sur la partie occidentale de laquelle les dépôts du Cénomano-
Turonien sont absents, alors que sur l'anticlinal de Villagrains ils sont
bien représentés par des grès, des calcaires et des dolomies, le Bassin
de Parentis a été traversé par de nombreux forages d'exploration pétrolière.
Le Cénomano-Turonien vient en continuité avec des formations
crétacé inférieur. Il est représenté par des formations pellagiques (marnes
ou calcaires marneux imperméables) .
Sur les coupes -simplifiées des figures 2,3,4- et 5 ,on v<3>it qu'entre
la zone de plateforme et la bordure du bassin de Parentis, matérialisée par
la zone anticlinale de Villagrains-Landiras, vme zone de transition complexe
faillée qui a été nécessairement simplifiée à l'échelle utilisée in-tiéresse
en partie l'agglomération bordelaise. Elle a été étudiée plus en détail.
- 3 -
1.2 - DONNEES GEOLOGIQUES SUR L'AQUIFERE DE BASE DU CRETACE SOUS L'AGGLOMERATION
BORDELAISE
1.2.1 - Méthode de travail
1.2.1.1 - Les données existantes
¡ Les données sur la base du Crétacé dans la région bordelaise sont
peu nombreuses et généralement anciennes. Seuls quatre forages ont traversé
ces assises â proximité de l'agglomération bordelaise.
- Au Sud-Ouest, deux forages d'exploration pétrolière : Saint- Jean
d' lilac 1 et Saucats 1.
- Au Nord-Ouest, un forage pétrolier : Bouillac 1 et le sondage de
recherche d'eau de Lormont (803-7-398) .
En sus des coupes observées à l'occasion des sondages préci-tés,
les seules informations disponibles sur le sous-sol mésozoïque bordelais
ont été recueillies au co\irs de campagnes sismiques. La banlieue Sud et Sud-
OÛest de Bordeaux â fait l'objet de campagnes ,sismiques déjà relativement
anciennes pour le compte d'entreprises de recherche de pétrole. Les résultats de
ces campagnes sont toutefois interprétables et permettent de proposer une
série de modelés structuraux caractérisant divers horizons, en particulier
la s\arface de discordance du- Crétacé supérieur sur le Jurassique supérieur.
1,2.1.2 - Construction_des_documents , .
Par contre, il existe de nombreux forages ayant traversé le Tertiaire ;
on a pu avoir une image assez bonne du modelé d'un horizon repère (base des
sables éocènes moyens) . Ce modelé a été transposé à la base du Cénomanien en
utilisant les quatre forages ayant traversé ces horizons et le canevas de
coupes sismique réflexion.
Les maquettes présentées sont donc une construction réalisée à
partir de matériaux hétérogènes et comportant dans leur expression des
éléments importants d'appréciation personnelle qu'il s'agisse du pointé
ou de la corrélation des documents sismiques, du choix des horizons repères
dans les sondages ou de la valeiir de ces horizons (paléontologiques, litho-
logiques ou électriques) et des interpolations qui ont été proposées. Il ne
s'agit nullement de modèle rigoureux quant au modelé structural, et bien
moins encore en ce qui concerne l'extension, la lithologie et les propriétés
pétrophysiques des magasins :
- 3 -
1.2 - DONNEES GEOLOGIQUES SUR L'AQUIFERE DE BASE DU CRETACE SOUS L'AGGLOMERATION
BORDELAISE
1.2.1 - Méthode de travail
1.2.1.1 - Les données existantes
¡ Les données sur la base du Crétacé dans la région bordelaise sont
peu nombreuses et généralement anciennes. Seuls quatre forages ont traversé
ces assises â proximité de l'agglomération bordelaise.
- Au Sud-Ouest, deux forages d'exploration pétrolière : Saint- Jean
d' lilac 1 et Saucats 1.
- Au Nord-Ouest, un forage pétrolier : Bouillac 1 et le sondage de
recherche d'eau de Lormont (803-7-398) .
En sus des coupes observées à l'occasion des sondages préci-tés,
les seules informations disponibles sur le sous-sol mésozoïque bordelais
ont été recueillies au co\irs de campagnes sismiques. La banlieue Sud et Sud-
OÛest de Bordeaux â fait l'objet de campagnes ,sismiques déjà relativement
anciennes pour le compte d'entreprises de recherche de pétrole. Les résultats de
ces campagnes sont toutefois interprétables et permettent de proposer une
série de modelés structuraux caractérisant divers horizons, en particulier
la s\arface de discordance du- Crétacé supérieur sur le Jurassique supérieur.
1,2.1.2 - Construction_des_documents , .
Par contre, il existe de nombreux forages ayant traversé le Tertiaire ;
on a pu avoir une image assez bonne du modelé d'un horizon repère (base des
sables éocènes moyens) . Ce modelé a été transposé à la base du Cénomanien en
utilisant les quatre forages ayant traversé ces horizons et le canevas de
coupes sismique réflexion.
Les maquettes présentées sont donc une construction réalisée à
partir de matériaux hétérogènes et comportant dans leur expression des
éléments importants d'appréciation personnelle qu'il s'agisse du pointé
ou de la corrélation des documents sismiques, du choix des horizons repères
dans les sondages ou de la valeiir de ces horizons (paléontologiques, litho-
logiques ou électriques) et des interpolations qui ont été proposées. Il ne
s'agit nullement de modèle rigoureux quant au modelé structural, et bien
moins encore en ce qui concerne l'extension, la lithologie et les propriétés
pétrophysiques des magasins :
- 4 -
- complexe dtt/ilt¿qu(¿ ¿n{¡éJU.zujL du CKttacz dit Cénomanien,
- dototniz poAXÍandiznnz dite, dt l^{ano.
La manifestation de deux phases tectoniques accompagnées d'érosion
. conduit, en l'absence d'information sur le territoire SW de l'agglomération
txsrdelaise, à proposer une série d'hypothèses sur l'évolution de la répar¬
tition géographique des deux horizons objectifs géothermiques. La plus pessi¬
miste d'entre elles admet l'arrêt simultané et conjugué de leur extension
au Nord du sillon St-Jean d'Illac-Léognan. La plus optimiste correspond
à l'extension simultanée et conjuguée de ces assises jusqu'au pied de la
faille de Bordeaux.
On notera cependant que la série carbonatée cénomano-turonienne qui
est aussi un objectif réservoir présente, elle, une extension générale sous
11 'agglomération bordelaise.
La trop faible densité des informations sur la composition
lithologique détaillée des réservoirs et sur la répartition de la perméabilité
au sein de leur épaisseur, le caractère hypothétique de la valeur des rejets,
au niveau des réservoirs, des failles qui les, affectent, ne permettent pas
d'apprécier fidèlement la continuité physique des aquifères et notamment
l'importance des possibilités d'alimentation de compartiment à compartiment
à travers ces accidents.
1.2.2 - Commentaire des cartes ét coupes
Les documents réalisés présentent différentes hypothèses sur le
substratiun de l'aquifère crétacé, sa composition, son modelé.
J,.2.2.1 - Le substratiom (figures 7 et 8)
La transgression des dépôts crétacés s'est développée du Sud,
. depuis le Bassin de Parentis, vers le Nord, Nord-Ouest, en direction de
l'anticlinal de Jonzac. Le paysage qui a servi de cadre à cet événement
intéressait des bandes d'affleurement de terrains d'âge jurassique supérieur,
échelonnées du Sud vers le Nord, des plus récentes (Dolomie de Mano, d'âge
Partlándien) (sondages de St-Jean-d 'lilac - Cadillac) aux. plus anciennes :
calcaires à Lituolidés d'âge Kimméridgien supérieur '(sondage de Bouillac) ou
même marno-calcaires de Lamarque d'âge Kimméridgien inférieur et moyen
(sondages Lormont - Ambès) .
- 4 -
- complexe dtt/ilt¿qu(¿ ¿n{¡éJU.zujL du CKttacz dit Cénomanien,
- dototniz poAXÍandiznnz dite, dt l^{ano.
La manifestation de deux phases tectoniques accompagnées d'érosion
. conduit, en l'absence d'information sur le territoire SW de l'agglomération
txsrdelaise, à proposer une série d'hypothèses sur l'évolution de la répar¬
tition géographique des deux horizons objectifs géothermiques. La plus pessi¬
miste d'entre elles admet l'arrêt simultané et conjugué de leur extension
au Nord du sillon St-Jean d'Illac-Léognan. La plus optimiste correspond
à l'extension simultanée et conjuguée de ces assises jusqu'au pied de la
faille de Bordeaux.
On notera cependant que la série carbonatée cénomano-turonienne qui
est aussi un objectif réservoir présente, elle, une extension générale sous
11 'agglomération bordelaise.
La trop faible densité des informations sur la composition
lithologique détaillée des réservoirs et sur la répartition de la perméabilité
au sein de leur épaisseur, le caractère hypothétique de la valeur des rejets,
au niveau des réservoirs, des failles qui les, affectent, ne permettent pas
d'apprécier fidèlement la continuité physique des aquifères et notamment
l'importance des possibilités d'alimentation de compartiment à compartiment
à travers ces accidents.
1.2.2 - Commentaire des cartes ét coupes
Les documents réalisés présentent différentes hypothèses sur le
substratiun de l'aquifère crétacé, sa composition, son modelé.
J,.2.2.1 - Le substratiom (figures 7 et 8)
La transgression des dépôts crétacés s'est développée du Sud,
. depuis le Bassin de Parentis, vers le Nord, Nord-Ouest, en direction de
l'anticlinal de Jonzac. Le paysage qui a servi de cadre à cet événement
intéressait des bandes d'affleurement de terrains d'âge jurassique supérieur,
échelonnées du Sud vers le Nord, des plus récentes (Dolomie de Mano, d'âge
Partlándien) (sondages de St-Jean-d 'lilac - Cadillac) aux. plus anciennes :
calcaires à Lituolidés d'âge Kimméridgien supérieur '(sondage de Bouillac) ou
même marno-calcaires de Lamarque d'âge Kimméridgien inférieur et moyen
(sondages Lormont - Ambès) .
- 5
Cette disposition est due à un pendage général des assises juras¬
siques vers le Sud. L'étroitesse de la bande d'affleurement du calcaire à Lituo¬
lidés suggère l'existence d'une flexure de direction armoricaine, <^'âge
Névadien. La lèvre relevée de cet accident aurait été rabotée par l'altération
et l'érosion avant le dépôt du Crétacé moyen et supérieur. Le sommet du
calcaire à Lituolidés et la Dolomie de Mano constituent un aquifére puissant
de deux cents à trois cents mètres, saturé d'eau douce, entre Bazas, Bordeaux
et Facture. La limite d'érosion de cette formation réservoir passe entre la
ligne St-Jean-d 'lilac - Saucats - Cadillac au Sud et une autre ligne :
Bouillac - Lormont au Nord, c'est-à-dire sous l'agglomération bordelaise.
La position exacte de cette limite ainsi que le mode de biseautage
ou de troncature de cette assise sont inconnus. Par contre, les coupes sismiques
permettent de proposer une série de modelés structuraux de la discordance "
crétacé supérieur sur le Jurassique (figures 7 et 8) . . .
Ces modelés mettent en relief l'existence d'un motif surélevé,
d'orientation SE-NW et plongeant dans cette direction. Ce motif est
longé et limité vers le Nord-Est par vm. accident à regard NE dont le
rejet varie entre 50 et 100 m. L'ensemble des couches d'âge Eocène et .
Crétacé constituant ce panneau est ployé "en anticlinal dont l'axe court
depuis Saucats jusqu'à l'Ouest de Berganton oû il perd de son indi-vidualité.
Deux sondages profonds ont été exécutés sur ce panneau : Saucats 1 ,.
à l'Est - Sud-Est a atteint le toit des grès de base du Crétacé à 850 m et a é-té
arrêté à 1010 m dans la même série sableuse dans des horizons d'âge néocomien.
St-Jean d' lilac 1, sur l'axe de Berganton, vers 1130 m, dans les mêmes
horizons gréseux, a traversé la discordance entre la base de ces horizons
détritiques, ici d'âge aptien, et le toit érodé du Jurassique supérieur
représenté par le faciès dolomitique (dit Dolomie de Mano) à la profondeur
de 1215 m. Il a pénétré cette dernière formation sur 220 m et a été poursuivi
à- travers les séries jurassiques et triasiques jusqu'aux schistes et quartzites
du Paléozoîque rencontrés à 2510 m.
- 5
Cette disposition est due à un pendage général des assises juras¬
siques vers le Sud. L'étroitesse de la bande d'affleurement du calcaire à Lituo¬
lidés suggère l'existence d'une flexure de direction armoricaine, <^'âge
Névadien. La lèvre relevée de cet accident aurait été rabotée par l'altération
et l'érosion avant le dépôt du Crétacé moyen et supérieur. Le sommet du
calcaire à Lituolidés et la Dolomie de Mano constituent un aquifére puissant
de deux cents à trois cents mètres, saturé d'eau douce, entre Bazas, Bordeaux
et Facture. La limite d'érosion de cette formation réservoir passe entre la
ligne St-Jean-d 'lilac - Saucats - Cadillac au Sud et une autre ligne :
Bouillac - Lormont au Nord, c'est-à-dire sous l'agglomération bordelaise.
La position exacte de cette limite ainsi que le mode de biseautage
ou de troncature de cette assise sont inconnus. Par contre, les coupes sismiques
permettent de proposer une série de modelés structuraux de la discordance "
crétacé supérieur sur le Jurassique (figures 7 et 8) . . .
Ces modelés mettent en relief l'existence d'un motif surélevé,
d'orientation SE-NW et plongeant dans cette direction. Ce motif est
longé et limité vers le Nord-Est par vm. accident à regard NE dont le
rejet varie entre 50 et 100 m. L'ensemble des couches d'âge Eocène et .
Crétacé constituant ce panneau est ployé "en anticlinal dont l'axe court
depuis Saucats jusqu'à l'Ouest de Berganton oû il perd de son indi-vidualité.
Deux sondages profonds ont été exécutés sur ce panneau : Saucats 1 ,.
à l'Est - Sud-Est a atteint le toit des grès de base du Crétacé à 850 m et a é-té
arrêté à 1010 m dans la même série sableuse dans des horizons d'âge néocomien.
St-Jean d' lilac 1, sur l'axe de Berganton, vers 1130 m, dans les mêmes
horizons gréseux, a traversé la discordance entre la base de ces horizons
détritiques, ici d'âge aptien, et le toit érodé du Jurassique supérieur
représenté par le faciès dolomitique (dit Dolomie de Mano) à la profondeur
de 1215 m. Il a pénétré cette dernière formation sur 220 m et a été poursuivi
à- travers les séries jurassiques et triasiques jusqu'aux schistes et quartzites
du Paléozoîque rencontrés à 2510 m.
- 6 -
Au Nord du motif ainsi esquissé, se creuse un compartiment effondré
où s'individualisent au Sud-Est la cuvette de Léognan et au Nord-Ést la cuvette
de St-Jean-d 'lilac (toit du Cénomanien à 1330 m) . Ces deux dépressions sont
séparées par une selle culminant à 1050 m. La présence de la Dolomie de Mano ne
peut être mise en évidence par les enregistrements sismiques dans le synclinal
de St-Jean-d' lilac. La paroi nord-est limitant ce petit fossé est constituée
de plusieurs gradins à regard sud-ouest. Les lignes sismiques s'arrêtent
vers le Nord, à hauteur de Gradignan et Villenave d' Ornon, vers le Nord-Est :
Quinsac, Camblanes, Latresne. Elles permettent encore de mettre en évidence
l'existence d'im important accident, à regard sud-ouest : "Za ^OAÂZe.
de Bordeaux", identifiée par ailleiirs grâce aux résultats de sondages à
l'Eocène.
La Dolomie de Mano est-elle absente au Nord de la cuvette de Léognan -
St-Jean d' lilac, ou s'étend-elle jusqu'au pied de l'accident : Quinsac -
Latresne dont le rejet aiirait alors été de 350 m conférant localement à l'ar-o
chitecture névadienne un style cassant'. L'existence de calcaires à Lituolidés
sous les grès de' base du Crétacé à Bouillac viendrait à l'appui de cette
fragile hypothèse.
1.2.2.2 - Composition du complexe_transgressif crétacé (figure n^G)
- NEOCOMIEN
Au Sud de l'agglomération s-ur le parallèle de Saucats, la série
'crétacée débute par des sables et argiles et .calcaires argileux du Néocomien
(35 m à Saucats 1) en couches alternantes de 7 à 10 m d'épaisseur de sables
* ou calcaires argileux et de 1 à 5 m d'épaisseur d'argile.
~ APTIEN
Le même type de série, en couches peu épaisses : argiles - calcaires
argileux, sables et grès, mais d'âge aptien a été rencontré sur 105 m
de puissance à Saucats 1 oû la présence de nombreuses Choffatelles a été notée
permettant d'assigner aux assises qui les contiennent un âge aptien inférieur.
- 6 -
Au Nord du motif ainsi esquissé, se creuse un compartiment effondré
où s'individualisent au Sud-Est la cuvette de Léognan et au Nord-Ést la cuvette
de St-Jean-d 'lilac (toit du Cénomanien à 1330 m) . Ces deux dépressions sont
séparées par une selle culminant à 1050 m. La présence de la Dolomie de Mano ne
peut être mise en évidence par les enregistrements sismiques dans le synclinal
de St-Jean-d' lilac. La paroi nord-est limitant ce petit fossé est constituée
de plusieurs gradins à regard sud-ouest. Les lignes sismiques s'arrêtent
vers le Nord, à hauteur de Gradignan et Villenave d' Ornon, vers le Nord-Est :
Quinsac, Camblanes, Latresne. Elles permettent encore de mettre en évidence
l'existence d'im important accident, à regard sud-ouest : "Za ^OAÂZe.
de Bordeaux", identifiée par ailleiirs grâce aux résultats de sondages à
l'Eocène.
La Dolomie de Mano est-elle absente au Nord de la cuvette de Léognan -
St-Jean d' lilac, ou s'étend-elle jusqu'au pied de l'accident : Quinsac -
Latresne dont le rejet aiirait alors été de 350 m conférant localement à l'ar-o
chitecture névadienne un style cassant'. L'existence de calcaires à Lituolidés
sous les grès de' base du Crétacé à Bouillac viendrait à l'appui de cette
fragile hypothèse.
1.2.2.2 - Composition du complexe_transgressif crétacé (figure n^G)
- NEOCOMIEN
Au Sud de l'agglomération s-ur le parallèle de Saucats, la série
'crétacée débute par des sables et argiles et .calcaires argileux du Néocomien
(35 m à Saucats 1) en couches alternantes de 7 à 10 m d'épaisseur de sables
* ou calcaires argileux et de 1 à 5 m d'épaisseur d'argile.
~ APTIEN
Le même type de série, en couches peu épaisses : argiles - calcaires
argileux, sables et grès, mais d'âge aptien a été rencontré sur 105 m
de puissance à Saucats 1 oû la présence de nombreuses Choffatelles a été notée
permettant d'assigner aux assises qui les contiennent un âge aptien inférieur.
7 -
A St-Jean-d 'Iliac 1, cette formation n'a plus que 95 m d'épaisseur. Sur les
assises détritiques de l'Aptien inférieur repose directement une assise de
calcaire organogène sparitique, plus ou moins intensément dolpmitisée et
localement gréseuse, à St-Jean d'Illac 1 : entre 1110- et 1124 m. Ce niveau
épais d'une trentaine de mètres a livré une faune aptienne à Saucats 1.
- CENOMANIEN
Dans le domaine considéré, il y aurait, selon toute vraisemblance,
lacune de l'Aptien supérieur et de l'Albien présent 15 km au Sud-Sud-Est de
Saucats (sondage de Landiras 1) .
A Bouillac !, sur .les calcaires à Lituolidés, reposent des sables
et argiles à lignites (18 m) surmontés par des calcaires organogènes et
dolomitiques qui ont livré des Trocholines {Tn.OC.hoZJ.na Z.entiCuZanJj¡) , des
Orbitolines à texture très grossière, assignant un âge Cénomanien à cette
assise de 20 m d'épaisseur. Une passée argileuse de 3 à 5 m isole ces premiers
dépôts du Crétacé supérieur d'une formation épaisse d'une soixantaine de mètres
constituée de calcaires organogènes riches en Préalvéolines et Orbitolines à
Bouillac 1. A Saucats 1, ces calcaires sont entièrement dolomitisés.
Une nouvelle passée argileuse de 5 m d'épaisseur sépare les calcaires
et dolomies du Cénomanien, des calcaires organogènes et dolomie du Turonien
à Ovalvéolines . Ce Turonien épais de 100 m paraît constituer l'assise supérieure
de l'aquifère basai du Crétacé. Celui-ci comporte donc de bas en haut :
a) un complexe détritique s ' amincissant du Sud vers le Nord. Les niveaux
sableiix sont perméables mais de faible résistance mécanique.
b) vm complexe calcaréo-dolomitique. Les couches massives qui le
constituent peuvent être le siège d'xine perméabilité matricielle
localement valorisée par un réseau de fractures plus bu moins
ouvertes.
7 -
A St-Jean-d 'Iliac 1, cette formation n'a plus que 95 m d'épaisseur. Sur les
assises détritiques de l'Aptien inférieur repose directement une assise de
calcaire organogène sparitique, plus ou moins intensément dolpmitisée et
localement gréseuse, à St-Jean d'Illac 1 : entre 1110- et 1124 m. Ce niveau
épais d'une trentaine de mètres a livré une faune aptienne à Saucats 1.
- CENOMANIEN
Dans le domaine considéré, il y aurait, selon toute vraisemblance,
lacune de l'Aptien supérieur et de l'Albien présent 15 km au Sud-Sud-Est de
Saucats (sondage de Landiras 1) .
A Bouillac !, sur .les calcaires à Lituolidés, reposent des sables
et argiles à lignites (18 m) surmontés par des calcaires organogènes et
dolomitiques qui ont livré des Trocholines {Tn.OC.hoZJ.na Z.entiCuZanJj¡) , des
Orbitolines à texture très grossière, assignant un âge Cénomanien à cette
assise de 20 m d'épaisseur. Une passée argileuse de 3 à 5 m isole ces premiers
dépôts du Crétacé supérieur d'une formation épaisse d'une soixantaine de mètres
constituée de calcaires organogènes riches en Préalvéolines et Orbitolines à
Bouillac 1. A Saucats 1, ces calcaires sont entièrement dolomitisés.
Une nouvelle passée argileuse de 5 m d'épaisseur sépare les calcaires
et dolomies du Cénomanien, des calcaires organogènes et dolomie du Turonien
à Ovalvéolines . Ce Turonien épais de 100 m paraît constituer l'assise supérieure
de l'aquifère basai du Crétacé. Celui-ci comporte donc de bas en haut :
a) un complexe détritique s ' amincissant du Sud vers le Nord. Les niveaux
sableiix sont perméables mais de faible résistance mécanique.
b) vm complexe calcaréo-dolomitique. Les couches massives qui le
constituent peuvent être le siège d'xine perméabilité matricielle
localement valorisée par un réseau de fractures plus bu moins
ouvertes.
- 8 -
1.2.2.3 - Le modelé (figures 9 à 14)
L'aquifère de base du Crétacé repose donc en transgression et dis¬
cordance sur les dépôts jurassiques. Il est d'autre part en son sein, parcouru
par une importante discontinuité de sédimentation couvrant l'Aptien supérieur
et l'Albien. Dans l'ensemble les matériaux du Cénomanien sont disposés selon
une série de compartiments faiblement inclinés et ployés,liés au jeu de
l'accident de Bordeaux : faille coulissante sénestre à regard SW. Le jeu de
cet accident a provoqué la décomposition de sa lèvre èud-ouest, en une série
de -touches de piano obliques â sa direction. Un claveau surélevé se développe
au milieu de l'ensemble affaissé correspondant au synclinal tertiaire de
Bordeaux.
Le Campus universitaire de Talence - Pessac est situé sur ce motif
structural. Le panneau méridional surélevé de Berganton - Saucats correspond à
la limite vers le Sud-Ouest du synclinal tertiaire. Il intègre le versant nord
de la ride de Villagrains.
/, . .
Deux hypothèses, quant au tracé de la faille de Bordeaux, en
direction de St-Médard-en-Jalles, pouvaient être élaborées (figures 9 et 10)
Des datations récemment effectuées s\ir les horizons de base du
forage de Lormont amènent à opter pour la deuxième hypothèse où 1 ' une des
branches de l'accident de Bordeaux passe entre le forage de Lormont et Bouillac,
Cette hypothèse est fondée sur l'isochronisme des formations de
la base et du soimnet du Crétacé supérieur présent à Bouillac et Lormont
et conduit à admettre vm notable épaississement des faciès argileux du
Sénonien à Lormont. L'extension de cette anomalie de faciès demeure inconnue
il n'est pas interdit de penser qu'elle est liée à une petite gouttière
tectonique au sein du faisceau de fractures mentionné figure 10.
- 8 -
1.2.2.3 - Le modelé (figures 9 à 14)
L'aquifère de base du Crétacé repose donc en transgression et dis¬
cordance sur les dépôts jurassiques. Il est d'autre part en son sein, parcouru
par une importante discontinuité de sédimentation couvrant l'Aptien supérieur
et l'Albien. Dans l'ensemble les matériaux du Cénomanien sont disposés selon
une série de compartiments faiblement inclinés et ployés,liés au jeu de
l'accident de Bordeaux : faille coulissante sénestre à regard SW. Le jeu de
cet accident a provoqué la décomposition de sa lèvre èud-ouest, en une série
de -touches de piano obliques â sa direction. Un claveau surélevé se développe
au milieu de l'ensemble affaissé correspondant au synclinal tertiaire de
Bordeaux.
Le Campus universitaire de Talence - Pessac est situé sur ce motif
structural. Le panneau méridional surélevé de Berganton - Saucats correspond à
la limite vers le Sud-Ouest du synclinal tertiaire. Il intègre le versant nord
de la ride de Villagrains.
/, . .
Deux hypothèses, quant au tracé de la faille de Bordeaux, en
direction de St-Médard-en-Jalles, pouvaient être élaborées (figures 9 et 10)
Des datations récemment effectuées s\ir les horizons de base du
forage de Lormont amènent à opter pour la deuxième hypothèse où 1 ' une des
branches de l'accident de Bordeaux passe entre le forage de Lormont et Bouillac,
Cette hypothèse est fondée sur l'isochronisme des formations de
la base et du soimnet du Crétacé supérieur présent à Bouillac et Lormont
et conduit à admettre vm notable épaississement des faciès argileux du
Sénonien à Lormont. L'extension de cette anomalie de faciès demeure inconnue
il n'est pas interdit de penser qu'elle est liée à une petite gouttière
tectonique au sein du faisceau de fractures mentionné figure 10.
- 9 -
1.3. - CONCLUSIONS SUR 'L'ANALYSE GEOLOGIQUE DES RESERVOIRS
: Les auteurs de cette note se sont efforcés de fonder, sur àes
arguments aussi sérieux que possible, les constructions exposées dans ce
rapport. S'il est permis de penser que celles-ci se rapprochent de la
réalité, elles ne demeurent pas moins de fragiles constructions.
Il y a vraisemblablement un champ de fractures sous Bordeaux ; telle
est la conclusion principale de cette recherche.
En l'absence .de tout essai d'interférence entre les forages de
Lormont et St-Jean d'Illac, il est impossible de dire quelle est l'influence
de ce champ de fracture sur la continuité hydraulique des réservoirs.
Un effet," limite "a été ressenti lors des essais sur le forage du
Stadium à Pessac, au niveau du réservoir Sénonien. Cet effet "limite"peut être
attribué à l'action d'une des fractures dessinées sur les figures 9 et 10.
Ce n'est, pour le moment, qu'une observation isolée.
Il convient , dans l'état actuel de l'information, de se garder de
tout pessimisme et de tout optimisme exagéré. Il n'en reste pas moins vrai que :
- le sous-sol de l'agglomération bordelaise correspond à une zone complexe,
- toute implantation de forage géothermique ne devra être faite qu'après une
étude géologique détaillée tenant compte, en particulier, du contexte
tectonique et des tendances sédimentologiques au niveau des réservoirs, '
^ k la suite des travaux de forages, des études géologiques (sédimentologiques
et pétrophysiques àes réservoirs) et hydrogéologique permettront de
s'assurer du modèle et du traitew.ent à lui appliquer.
- 9 -
1.3. - CONCLUSIONS SUR 'L'ANALYSE GEOLOGIQUE DES RESERVOIRS
: Les auteurs de cette note se sont efforcés de fonder, sur àes
arguments aussi sérieux que possible, les constructions exposées dans ce
rapport. S'il est permis de penser que celles-ci se rapprochent de la
réalité, elles ne demeurent pas moins de fragiles constructions.
Il y a vraisemblablement un champ de fractures sous Bordeaux ; telle
est la conclusion principale de cette recherche.
En l'absence .de tout essai d'interférence entre les forages de
Lormont et St-Jean d'Illac, il est impossible de dire quelle est l'influence
de ce champ de fracture sur la continuité hydraulique des réservoirs.
Un effet," limite "a été ressenti lors des essais sur le forage du
Stadium à Pessac, au niveau du réservoir Sénonien. Cet effet "limite"peut être
attribué à l'action d'une des fractures dessinées sur les figures 9 et 10.
Ce n'est, pour le moment, qu'une observation isolée.
Il convient , dans l'état actuel de l'information, de se garder de
tout pessimisme et de tout optimisme exagéré. Il n'en reste pas moins vrai que :
- le sous-sol de l'agglomération bordelaise correspond à une zone complexe,
- toute implantation de forage géothermique ne devra être faite qu'après une
étude géologique détaillée tenant compte, en particulier, du contexte
tectonique et des tendances sédimentologiques au niveau des réservoirs, '
^ k la suite des travaux de forages, des études géologiques (sédimentologiques
et pétrophysiques àes réservoirs) et hydrogéologique permettront de
s'assurer du modèle et du traitew.ent à lui appliquer.
10 -
2 - DONNEES HYDRODYNAMIQUES CONCERNANT LE SYSTEME AQUIFERE CENOMANO-TURONIEN
L'examen des différents documents disponibles à la Banque des Données
du Sous-Sol du BRGM a permis de rassembler les éléments mentionnés tableau 1 .
Compte tenu des valeurs observées de transmissivité (T) et du
coefficient d'emmagasinement (S) , on propose d'adopter les valeurs "moyennes"
suivantes :
T = 1,5 10 ^ m^/s
S = 10-4
On considère ainsi les valeurs observées en bordure Nord-Ouest (Médoc) comme
étant peu probables au droit de l'agglomération bordelaise l'hypothèse retenue
est alors quelque peu pessimiste.
.>
3 - CHOIX D'UN SCHEMA HYDRODYNAMIQUE D'ECOULEMENT
A partir de l'analyse géologique qui précède (cf §1), on peut esti¬
mer le système aquifére Cénomano-turonien comme étant constitué de comparti¬
ments limités par des failles dont l'amplitude des rejets n'est pas connu
avec certitude . Ces compartiments seraient donc plus ou moins interconnectés ,
du point de -vue hydraulique.
Par suite on a choisi de simuler - chacune des -trois approximations
suivantes de la réalité :
Méthode analytique On considère l'aquifère comme étant homogène , isotrope,
d'extension infinie ; donc ayant une épaisseur moyenne
constante.
Méthode analogique On considère l'aquifère comme étant constitué d'un assem¬
blage de compartiments homogènes et isotropes mais limités
longitudinalement par l'extension de failles. L'emplace¬
ment des failles est supposé celui mentionné figure 9.
10 -
2 - DONNEES HYDRODYNAMIQUES CONCERNANT LE SYSTEME AQUIFERE CENOMANO-TURONIEN
L'examen des différents documents disponibles à la Banque des Données
du Sous-Sol du BRGM a permis de rassembler les éléments mentionnés tableau 1 .
Compte tenu des valeurs observées de transmissivité (T) et du
coefficient d'emmagasinement (S) , on propose d'adopter les valeurs "moyennes"
suivantes :
T = 1,5 10 ^ m^/s
S = 10-4
On considère ainsi les valeurs observées en bordure Nord-Ouest (Médoc) comme
étant peu probables au droit de l'agglomération bordelaise l'hypothèse retenue
est alors quelque peu pessimiste.
.>
3 - CHOIX D'UN SCHEMA HYDRODYNAMIQUE D'ECOULEMENT
A partir de l'analyse géologique qui précède (cf §1), on peut esti¬
mer le système aquifére Cénomano-turonien comme étant constitué de comparti¬
ments limités par des failles dont l'amplitude des rejets n'est pas connu
avec certitude . Ces compartiments seraient donc plus ou moins interconnectés ,
du point de -vue hydraulique.
Par suite on a choisi de simuler - chacune des -trois approximations
suivantes de la réalité :
Méthode analytique On considère l'aquifère comme étant homogène , isotrope,
d'extension infinie ; donc ayant une épaisseur moyenne
constante.
Méthode analogique On considère l'aquifère comme étant constitué d'un assem¬
blage de compartiments homogènes et isotropes mais limités
longitudinalement par l'extension de failles. L'emplace¬
ment des failles est supposé celui mentionné figure 9.
TABLEAU/
V/UncipaZu donnéu Kítíniííu et nzloXlvíA íuw {^oiagoA ploicnái, captant Zz Ayitím& aqiU^^z Cínomano-TuAonlzn
ílWKEVE ÍpESIGNATIOm) COORPONWES LAMBERT ^ ZOWE WPTEE ^ ^^^^^^^ í PEBIT ! RABATT. í PEBIT í COTE ! TRANSMIS- í '^^^^^'^^^ ''"^^^- ^^ ^'^-í/ CLASSEMENT / i / i / l'^OûOiiacxLï , g^j^LOGIQUE / EN / EN in. / SPECI- / PIEZO / SIl/ITE / / s, ..^. .' ri '-
! ! ! K ! V ! 1 ! ^" *"' / ! m3/k ! ! FIQUE ! ! EN ! .t" ! ^""^^'^'i- ! ^l, ¡1 1 1 1 1 1 1 llllllll 1 5 1 1 « 20 , mq/L ,
! ! í ! ' ' ; ! ! ; ""^'^'"^ ' ! Jó^ m2/¿ '
; 729-4-2 ; CommnaZ \ 330,30 \ 63,12 )+ 7 ) 696 à 702 ) SabZu j 97 ) ' 9,7 J JO ) < /g,43 j ' ) ^^'^ ) '^'^^ \ ^*' (", ) SoaZoic. ) ) ', ', 704 5 7/6 *, cénomaw.¿cn¿ ) ) , ) ) ) ) ) j/ j Wo/id ', , ', ", ; ", ', ; , ', \ ^ ; ]
1 729-4-/2 / CommunaZ ! 332,55 / 62,02 !^3 ! 555 à 670 ! CaZcaJüve, ! 205 / 53,69 / 4 .' * J3,50 .' 6,7 .' 3Í,4 / - .' - // .' Souíac 2 / / .' / / tuAonl&n ! ¡ ! ! ! ! ! ! !! ! Nzyfian ! ! ! ! ! ^ ionmzt ! !' ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! Cínomanlzn ! ! ! ! ! ! ! ! !
') 1Í9-Í-4 \ l\ontciíi\)a- \ 350,25 ') 346,93 ;+ 3 ; 697 à «25 ' ) TuA.onlín +\ 170 ') 1)6,50 ) ] ,45 \ + 79,00 ; 5 ; 40,2 ) 610 ) 476 ;) ', Pon.t-dz-Za.- ) ] ', ', ) Cé.noma.ni&n ] ) ', ) ) ] '- '. j ',
1 'i Bierfe ; ; ', ; , ; ; , ; , , ' , ;
/ 730-5-22 / Joa / / 339,04 / 350,62 /^ 4.7 / 630 a 730 / JuJionlzn ! 72 .' 706,29 / 0,6S ! + 22,00 .' 4,5 / 37, i3 .' ' 524 / 429,5 /
; 754-S-9 ; St-EUè.phQ. \ 357,70 \ 330,72 ;+ 5 \ S41 à 964 j TiifLOnun ^ ', 60 j 83 j 0,70 j ^ 24,06 j 0,55 ) 3S,2 ; - ; - |; ; Ske.íí U°í ; ; -, ; /, Cé^^omal^¿Cll ', ; ", ; , ", ; ; ",
; 779-6-íO .' MoU-EVF. ! 372,06 / 304,60 !^ 4,65 ! 729 â 706/ / CfiUací * ! 706 ! 140 ! 0,75 ! + 24,55 / 0,7*' / - /" - / - /.' .' N°2 / / .' / ! juAOMiqaz ! ! ! ! ! ! ! ! !
g03-7-39í Lo.'unont ') 374,02 ; 2S9,«4 )+58,37 j 840 cL' 1049 j Tu>iottn +') 795 ) 77, « ) 2,50 ) ^ 34,27 ) 2,6*' ] 45,5 j / OSO ', 763 ']
1 1 ZtlP N"/ ) ] ) ] ) CínomanÁzn ', ) ', ', ', ', ', ', ]
1877-4-1 ! S.t-P¿Wi&- ! [436,60]! [242,00] !-h38,3Z I 185 à 195 ! TuAonÁ-ín >! 80,4 1 18,29! 4,4 ! i^ 33,32 ! 4 ! 20,9 ! 2 475 ! 17,75!! ! cíe-NogcVt&t i .' / .' 340 à 377 J Cénomanlzn ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! Goitíourf .' / / .' . / .' / .' / .' / .' .' /
* 7 Lu meJiUAU rfe nAvzcuu piizomitfLiqaeJi e^iJetituéai ¿ua te. (|0^ag^ 803-7-398 de la. l.U.T, dz lomont, want, pzndawt zt ap'Xzi Za mCsz zn e.xpíoltationdll ^ofiagz 779-6-80 d'E.D.F. à. AMBES ont pznmiA dz dztzAininzA Zz¿, ca/tactí>Uit¿qazA htjdAoiiZÁxiazi dz Za nappz du Cznomano-TuAoitLzn poJí Zzj¡ mé.thodzí>d' ¿iitzfipKztation du fizginiz tfiaMitoinz, itoZt :
Qj Tfian¿.m¿!>íii\)itz : T = 7,9.70 m /¿ (a6a¿i¿eme(i/t du. twJZOíi du ¿otagz dz Loimoivt pzndant V exploitation da donagz d'E.V.F. Aiiibeó)
^T = 7,3.70"^ mV¿ [tizZzvzmznt " " apxhs " "' " ]
\2) Coz{,iicÁ.ziit d' enmaga^inemznt : S = 7.70"
TABLEAU/
V/UncipaZu donnéu Kítíniííu et nzloXlvíA íuw {^oiagoA ploicnái, captant Zz Ayitím& aqiU^^z Cínomano-TuAonlzn
ílWKEVE ÍpESIGNATIOm) COORPONWES LAMBERT ^ ZOWE WPTEE ^ ^^^^^^^ í PEBIT ! RABATT. í PEBIT í COTE ! TRANSMIS- í '^^^^^'^^^ ''"^^^- ^^ ^'^-í/ CLASSEMENT / i / i / l'^OûOiiacxLï , g^j^LOGIQUE / EN / EN in. / SPECI- / PIEZO / SIl/ITE / / s, ..^. .' ri '-
! ! ! K ! V ! 1 ! ^" *"' / ! m3/k ! ! FIQUE ! ! EN ! .t" ! ^""^^'^'i- ! ^l, ¡1 1 1 1 1 1 1 llllllll 1 5 1 1 « 20 , mq/L ,
! ! í ! ' ' ; ! ! ; ""^'^'"^ ' ! Jó^ m2/¿ '
; 729-4-2 ; CommnaZ \ 330,30 \ 63,12 )+ 7 ) 696 à 702 ) SabZu j 97 ) ' 9,7 J JO ) < /g,43 j ' ) ^^'^ ) '^'^^ \ ^*' (", ) SoaZoic. ) ) ', ', 704 5 7/6 *, cénomaw.¿cn¿ ) ) , ) ) ) ) ) j/ j Wo/id ', , ', ", ; ", ', ; , ', \ ^ ; ]
1 729-4-/2 / CommunaZ ! 332,55 / 62,02 !^3 ! 555 à 670 ! CaZcaJüve, ! 205 / 53,69 / 4 .' * J3,50 .' 6,7 .' 3Í,4 / - .' - // .' Souíac 2 / / .' / / tuAonl&n ! ¡ ! ! ! ! ! ! !! ! Nzyfian ! ! ! ! ! ^ ionmzt ! !' ! ! ! ! ! ! !! ! ! ! ! ! ! Cínomanlzn ! ! ! ! ! ! ! ! !
') 1Í9-Í-4 \ l\ontciíi\)a- \ 350,25 ') 346,93 ;+ 3 ; 697 à «25 ' ) TuA.onlín +\ 170 ') 1)6,50 ) ] ,45 \ + 79,00 ; 5 ; 40,2 ) 610 ) 476 ;) ', Pon.t-dz-Za.- ) ] ', ', ) Cé.noma.ni&n ] ) ', ) ) ] '- '. j ',
1 'i Bierfe ; ; ', ; , ; ; , ; , , ' , ;
/ 730-5-22 / Joa / / 339,04 / 350,62 /^ 4.7 / 630 a 730 / JuJionlzn ! 72 .' 706,29 / 0,6S ! + 22,00 .' 4,5 / 37, i3 .' ' 524 / 429,5 /
; 754-S-9 ; St-EUè.phQ. \ 357,70 \ 330,72 ;+ 5 \ S41 à 964 j TiifLOnun ^ ', 60 j 83 j 0,70 j ^ 24,06 j 0,55 ) 3S,2 ; - ; - |; ; Ske.íí U°í ; ; -, ; /, Cé^^omal^¿Cll ', ; ", ; , ", ; ; ",
; 779-6-íO .' MoU-EVF. ! 372,06 / 304,60 !^ 4,65 ! 729 â 706/ / CfiUací * ! 706 ! 140 ! 0,75 ! + 24,55 / 0,7*' / - /" - / - /.' .' N°2 / / .' / ! juAOMiqaz ! ! ! ! ! ! ! ! !
g03-7-39í Lo.'unont ') 374,02 ; 2S9,«4 )+58,37 j 840 cL' 1049 j Tu>iottn +') 795 ) 77, « ) 2,50 ) ^ 34,27 ) 2,6*' ] 45,5 j / OSO ', 763 ']
1 1 ZtlP N"/ ) ] ) ] ) CínomanÁzn ', ) ', ', ', ', ', ', ]
1877-4-1 ! S.t-P¿Wi&- ! [436,60]! [242,00] !-h38,3Z I 185 à 195 ! TuAonÁ-ín >! 80,4 1 18,29! 4,4 ! i^ 33,32 ! 4 ! 20,9 ! 2 475 ! 17,75!! ! cíe-NogcVt&t i .' / .' 340 à 377 J Cénomanlzn ! ! ! ! ! ! ! ! !! ! Goitíourf .' / / .' . / .' / .' / .' / .' .' /
* 7 Lu meJiUAU rfe nAvzcuu piizomitfLiqaeJi e^iJetituéai ¿ua te. (|0^ag^ 803-7-398 de la. l.U.T, dz lomont, want, pzndawt zt ap'Xzi Za mCsz zn e.xpíoltationdll ^ofiagz 779-6-80 d'E.D.F. à. AMBES ont pznmiA dz dztzAininzA Zz¿, ca/tactí>Uit¿qazA htjdAoiiZÁxiazi dz Za nappz du Cznomano-TuAoitLzn poJí Zzj¡ mé.thodzí>d' ¿iitzfipKztation du fizginiz tfiaMitoinz, itoZt :
Qj Tfian¿.m¿!>íii\)itz : T = 7,9.70 m /¿ (a6a¿i¿eme(i/t du. twJZOíi du ¿otagz dz Loimoivt pzndant V exploitation da donagz d'E.V.F. Aiiibeó)
^T = 7,3.70"^ mV¿ [tizZzvzmznt " " apxhs " "' " ]
\2) Coz{,iicÁ.ziit d' enmaga^inemznt : S = 7.70"
- 11 -
Méthode numérique On considère l'aquifère comme étant isotrope, hétérogène,
et ceinturé par des limites imperméables (Sud-Est
Sud-Ouest et Ouest) , ou bien à potentiel hydraulique
constant (Est et Nord -Est) , ou bien à débit d'alimen¬
tation constant (Nord et Sud) .
Ces approximations permettent d'effectuer des calculs prévisionnels de
rabattements (en inter-influence entre ouvrages) par des formulations mathé¬
matiques .existantes. On peut alors en déduire une ligne directrice pour la
gestion de l'aquifère (affectation d'une production à chacun des ouvrages) .
On se place ainsi dans des contextes hydrauliques très favorables (méthode
analytique) , très défavorables (méthode analogique) et moyen (méthode numérique)
qui vont conduire à explorer le champ des possibilités au stade actuel des
connaissances.
- 11 -
Méthode numérique On considère l'aquifère comme étant isotrope, hétérogène,
et ceinturé par des limites imperméables (Sud-Est
Sud-Ouest et Ouest) , ou bien à potentiel hydraulique
constant (Est et Nord -Est) , ou bien à débit d'alimen¬
tation constant (Nord et Sud) .
Ces approximations permettent d'effectuer des calculs prévisionnels de
rabattements (en inter-influence entre ouvrages) par des formulations mathé¬
matiques .existantes. On peut alors en déduire une ligne directrice pour la
gestion de l'aquifère (affectation d'une production à chacun des ouvrages) .
On se place ainsi dans des contextes hydrauliques très favorables (méthode
analytique) , très défavorables (méthode analogique) et moyen (méthode numérique)
qui vont conduire à explorer le champ des possibilités au stade actuel des
connaissances.
12 -
4 -' CHOIX DE DIFFJIRENTS SCENARIOS D ' EXPLOITATION DE LA RESSOURCE
L'ensemble des ouvrages d'exploitation pris en compte, ainsi
que les coordonnées Lambert de leurs emplacements sont indiqués tableau 2.
Leur dénombrement a été obtenu après consultation de la Direction Interdépar¬
tementale de l'Industrie : il s'agit des' projets déjà déclarés à l'Adminis¬
tration, sous forme d'études de pré-faisabilité, ou bien de faisabilité
(Mériadeck, Pessac-Stadium, Mérignac-Base Aérienne) .
Dans 1 ' état actuel des connaissances , le problème foncier des
ouvrages de ré-injection n'a pas été étudié à l'exception du projet
Mérignac - Base Aérienne ; on a donc été amené à adopter des hypothèses qui
se veulent réalistes compte tenu du tissus urbain connu.
L'emplacement des différents ouvrages pris en compte est reporté
figure 15 .Cela ne préjuge évidemment pas des nouveaux projets qui pourraient
éventuellement se déclarer et dont il faudrait alors guider la réalisation.
/
Les emplacements des ouvrages de ré-injection Rl à R4 paraissent
davantage vraisemblables que ceux des ouvrages R5 .et R5.
A partir des hypothèses ci-dessus, six scénarios ont été retenus
et traités suivant les méthodes de simulation mentionnées au paragraphe 3 .
r
REMARQUE ; La position deó ouvAagcÁ de n.é-injecXion adoptée demande impli¬citement V exÁÁtence d'une n.e¿¿ounce en eau {au moind {¡Koide .')
à pnoximite. Cela panait n.el.ati\j ement ¿impie à concevoin poun.
leÁ ou\;n.ageA RJ et R2 [pn.é.óence deó oau-^ageó de pn.oducti.on) ,
R3 [pn.éi,ence d'un lac] ; pan. contn.e ¿cm ouvKageÁ R4, R5 et Ro
néce¿6ÍteAont une n.e¿¿oun.ce en eau ÁuppZémentaÁAe [captage de
nappe ¿upen^icteZie pan exemple) .
12 -
4 -' CHOIX DE DIFFJIRENTS SCENARIOS D ' EXPLOITATION DE LA RESSOURCE
L'ensemble des ouvrages d'exploitation pris en compte, ainsi
que les coordonnées Lambert de leurs emplacements sont indiqués tableau 2.
Leur dénombrement a été obtenu après consultation de la Direction Interdépar¬
tementale de l'Industrie : il s'agit des' projets déjà déclarés à l'Adminis¬
tration, sous forme d'études de pré-faisabilité, ou bien de faisabilité
(Mériadeck, Pessac-Stadium, Mérignac-Base Aérienne) .
Dans 1 ' état actuel des connaissances , le problème foncier des
ouvrages de ré-injection n'a pas été étudié à l'exception du projet
Mérignac - Base Aérienne ; on a donc été amené à adopter des hypothèses qui
se veulent réalistes compte tenu du tissus urbain connu.
L'emplacement des différents ouvrages pris en compte est reporté
figure 15 .Cela ne préjuge évidemment pas des nouveaux projets qui pourraient
éventuellement se déclarer et dont il faudrait alors guider la réalisation.
/
Les emplacements des ouvrages de ré-injection Rl à R4 paraissent
davantage vraisemblables que ceux des ouvrages R5 .et R5.
A partir des hypothèses ci-dessus, six scénarios ont été retenus
et traités suivant les méthodes de simulation mentionnées au paragraphe 3 .
r
REMARQUE ; La position deó ouvAagcÁ de n.é-injecXion adoptée demande impli¬citement V exÁÁtence d'une n.e¿¿ounce en eau {au moind {¡Koide .')
à pnoximite. Cela panait n.el.ati\j ement ¿impie à concevoin poun.
leÁ ou\;n.ageA RJ et R2 [pn.é.óence deó oau-^ageó de pn.oducti.on) ,
R3 [pn.éi,ence d'un lac] ; pan. contn.e ¿cm ouvKageÁ R4, R5 et Ro
néce¿6ÍteAont une n.e¿¿oun.ce en eau ÁuppZémentaÁAe [captage de
nappe ¿upen^icteZie pan exemple) .
TABLEAU_2_
COORDONNEES LAMBERT DES OUVRAGES
(cf. figure 15)
OUVRAGES
LORMONT - Pompage
BORDEAUX-NORD - Pompage
LA BENAUGE - Pompage
MERIADECK - Pompage
MERIGNAC-VILLE - Pompage
PESSAC-STADIUM - Pompage
MERIGNAC-BASE (GMCl) -Pompag
MERIGNAC-BASE (GMC2) -Pompag
REINJECTION BASE (Rl)
REINJECTION BASE (R2)
INJECTION BORDEAUX-LAC (R3)
INJECTION VILLENAVE (R4)
'INJECTION R5 '
INJECTION R6
NUMERO
B.R.G.M.
803-7-398
^
3
_
X
374,02
370,50
372,25
368,75
363,85
371,20
359,60
359,10/
360,00
358,10
370,00
369,50
364,75 "
366,70
Y
289,84
291,25
286,55
285,90
287,65
301,91
287,00
284,40
286,10
287,30
290,50
281,50
284,80
288,10
TABLEAU_2_
COORDONNEES LAMBERT DES OUVRAGES
(cf. figure 15)
OUVRAGES
LORMONT - Pompage
BORDEAUX-NORD - Pompage
LA BENAUGE - Pompage
MERIADECK - Pompage
MERIGNAC-VILLE - Pompage
PESSAC-STADIUM - Pompage
MERIGNAC-BASE (GMCl) -Pompag
MERIGNAC-BASE (GMC2) -Pompag
REINJECTION BASE (Rl)
REINJECTION BASE (R2)
INJECTION BORDEAUX-LAC (R3)
INJECTION VILLENAVE (R4)
'INJECTION R5 '
INJECTION R6
NUMERO
B.R.G.M.
803-7-398
^
3
_
X
374,02
370,50
372,25
368,75
363,85
371,20
359,60
359,10/
360,00
358,10
370,00
369,50
364,75 "
366,70
Y
289,84
291,25
286,55
285,90
287,65
301,91
287,00
284,40
286,10
287,30
290,50
281,50
284,80
288,10
- 13 -
5 - SIMULATION PAR METHODE ANALYTIQUE
Comme indiqué aux § 2 et 3 ci-dessus, on a simulé les influences
réciproques de huit ouvrages de production (cf figure 15) supposés capter un
milieu aquifére homogène, isotrope et d'extension infinie. p
Le calcul des rabattements (s) , provoqué à une distance (r) d'un <('
ouvrage prélevant un débit Q, est effectué à l'aide de la formule de Theis :
.¿M
Qs = y dx
4 TT T ufi- «>
dans laquelle :
Q = débit du forage (m3/s)-3
T = transmissivité = 1,5 10 m2/s2 '
u = Sr /Tt- -^
-4'S. = coefficient d ' emmagasinement = 10
r = distance de l'ouvrage à la verticale considérée (m)
t = durée du pompage (s) .
Les hypothèses, sur les caractéris^tTiques du milieu aquifére, permettent
de calculer le rabattement (sij) au droit d'un ouvrage (i) prélevant un débit
(Qi) simultanément à (n) autres ouvrages (j) prélevant respectivement un
débit (Qj ) , par la relation :
sij = ^ >< fj ( : dx)j=l 4 TT T uij ^-
2avec uij = S rij/4Tt
rij : distance entre les verticales des ouvrages (i) et (j)
On peut également en déduire 1 ' évolution dans le temps des rabatte¬
ments ainsi estimés .
- 13 -
5 - SIMULATION PAR METHODE ANALYTIQUE
Comme indiqué aux § 2 et 3 ci-dessus, on a simulé les influences
réciproques de huit ouvrages de production (cf figure 15) supposés capter un
milieu aquifére homogène, isotrope et d'extension infinie. p
Le calcul des rabattements (s) , provoqué à une distance (r) d'un <('
ouvrage prélevant un débit Q, est effectué à l'aide de la formule de Theis :
.¿M
Qs = y dx
4 TT T ufi- «>
dans laquelle :
Q = débit du forage (m3/s)-3
T = transmissivité = 1,5 10 m2/s2 '
u = Sr /Tt- -^
-4'S. = coefficient d ' emmagasinement = 10
r = distance de l'ouvrage à la verticale considérée (m)
t = durée du pompage (s) .
Les hypothèses, sur les caractéris^tTiques du milieu aquifére, permettent
de calculer le rabattement (sij) au droit d'un ouvrage (i) prélevant un débit
(Qi) simultanément à (n) autres ouvrages (j) prélevant respectivement un
débit (Qj ) , par la relation :
sij = ^ >< fj ( : dx)j=l 4 TT T uij ^-
2avec uij = S rij/4Tt
rij : distance entre les verticales des ouvrages (i) et (j)
On peut également en déduire 1 ' évolution dans le temps des rabatte¬
ments ainsi estimés .
- 14
Les hypothèses suivantes ont été ainsi testées :
- prélèvements dans huit ouvrages, sans ré-injection
- prélèvements dans huit ouvrages avec deux forages de ré-injection Rl et
R2 (cf. figure 1) , hypothèse Hl des tableaux.
- prélèvements dans huit ouvrages avec deux forages de ré-injection R3 et R4 (H2)
- prélèvements dans huit ouvrages avec quatre forages de ré-injection Rl , r2
R3, R4. (H3).
- prélèvements dans six ouvrages sans ré injection
Les résultats sont rassemblés tableaux 2 , 3 et 4 donnant les rabat¬
tements après respectivement 5,10 et 20 ans d'exploitation.
<
Ou^tre l'ordre de grandeur des rabattements ' (80 à lOO mètres), on
constate une stabilisation, pratique, de leurs valeurs à partir
de 5 ans d'exploitation.
Il est à remarquer (dernière colonne du tableau) que la réinjection
ne s'impose pas les 5 premières années si les forages en fonctionnement ne
dépassent pas 6 unités. Ceci laisse quelque latitude pour lancer les premières
opérations qui fourniront des informations capitales.
Ainsi que le mon-tre la formulation analytique ci-dessus, les valeurs
de rabattements sont sensiblement proportionnelles à celles de la transmissivité
Il est à noter que ces rabattements sont ceux qui seraient mesurés dans la nappe
derrière tout équipement de captage par forage ; dans le forage lui-même, un
rabattement supplémentaire pourrait éventuellemen^t s'y ajouter, correspondant
aux pertes de charge-in^trroduites par l'équipement, mais ce surplus est faible,
d'autant que l'on travaille en général en diamètres importants par rapport aux
débits exhaures.
- 14
Les hypothèses suivantes ont été ainsi testées :
- prélèvements dans huit ouvrages, sans ré-injection
- prélèvements dans huit ouvrages avec deux forages de ré-injection Rl et
R2 (cf. figure 1) , hypothèse Hl des tableaux.
- prélèvements dans huit ouvrages avec deux forages de ré-injection R3 et R4 (H2)
- prélèvements dans huit ouvrages avec quatre forages de ré-injection Rl , r2
R3, R4. (H3).
- prélèvements dans six ouvrages sans ré injection
Les résultats sont rassemblés tableaux 2 , 3 et 4 donnant les rabat¬
tements après respectivement 5,10 et 20 ans d'exploitation.
<
Ou^tre l'ordre de grandeur des rabattements ' (80 à lOO mètres), on
constate une stabilisation, pratique, de leurs valeurs à partir
de 5 ans d'exploitation.
Il est à remarquer (dernière colonne du tableau) que la réinjection
ne s'impose pas les 5 premières années si les forages en fonctionnement ne
dépassent pas 6 unités. Ceci laisse quelque latitude pour lancer les premières
opérations qui fourniront des informations capitales.
Ainsi que le mon-tre la formulation analytique ci-dessus, les valeurs
de rabattements sont sensiblement proportionnelles à celles de la transmissivité
Il est à noter que ces rabattements sont ceux qui seraient mesurés dans la nappe
derrière tout équipement de captage par forage ; dans le forage lui-même, un
rabattement supplémentaire pourrait éventuellemen^t s'y ajouter, correspondant
aux pertes de charge-in^trroduites par l'équipement, mais ce surplus est faible,
d'autant que l'on travaille en général en diamètres importants par rapport aux
débits exhaures.
METHODE ANALYTIQUET_A_B_L_E_A_U__3'
RABATTEMENTS THEORIQUES DANS LES OUVRAGES AU BOUT DE 5 ANS (en mètres)
OUVRAGES
(1) LORMOOT
( 2 ) BORDEAUX-NORD
(3) LA BENAUGE
(4) MERIADECK
(5) MERIGNAC (Ville)
(6) PESSAC-STADIUM
(7) MERIGNAC BASE (GMCl)
(8) MERIGNAC BASE (GMC2)
(9) MERIGNAC (Rl)
(10) MERIGNAC (R2)
(11) Injection BX-LAC {R3)
(12) Injection VILLENAVE (R4)
Débit total
(m3/h)
DEBIT(m3/h)
100
' 100
100
100
100
100
100
110
- 50
- 50
- 50
- 50
-^ 810
- 200
Sans réinjection
89
91
91
92
92
76,5
88
89
63
57
66
54
Réinjection (Hl)
84
86
86
86
83
72
76
79
^\.32
60
48
Réinjection (H2)
81,5
81,5
83
84
84
72
82,5
83
57
52
42
30
Réinjection (H3)
76
76
77
77
76
67
70
73
31
26
42
30
Sans réinjectionSuppression ouvrages
(2) et (5)
74
44
76
76
44
65
74
76
48
44
45
40
-
(Hl) : Réinjection uniquement dans (Rl) et (R2) sur la Base aérienne 106 à Mérignac.
(H2) : Réinjectd.on uniquement dans les ou-vrages R3 implanté à Bordeaux-Lac et R4 implanté à Villenave d'Ornon.
(H3) : Réinjection dans les quatre ouvrages Rl, R2, R3, R4.
METHODE ANALYTIQUET_A_B_L_E_A_U__3'
RABATTEMENTS THEORIQUES DANS LES OUVRAGES AU BOUT DE 5 ANS (en mètres)
OUVRAGES
(1) LORMOOT
( 2 ) BORDEAUX-NORD
(3) LA BENAUGE
(4) MERIADECK
(5) MERIGNAC (Ville)
(6) PESSAC-STADIUM
(7) MERIGNAC BASE (GMCl)
(8) MERIGNAC BASE (GMC2)
(9) MERIGNAC (Rl)
(10) MERIGNAC (R2)
(11) Injection BX-LAC {R3)
(12) Injection VILLENAVE (R4)
Débit total
(m3/h)
DEBIT(m3/h)
100
' 100
100
100
100
100
100
110
- 50
- 50
- 50
- 50
-^ 810
- 200
Sans réinjection
89
91
91
92
92
76,5
88
89
63
57
66
54
Réinjection (Hl)
84
86
86
86
83
72
76
79
^\.32
60
48
Réinjection (H2)
81,5
81,5
83
84
84
72
82,5
83
57
52
42
30
Réinjection (H3)
76
76
77
77
76
67
70
73
31
26
42
30
Sans réinjectionSuppression ouvrages
(2) et (5)
74
44
76
76
44
65
74
76
48
44
45
40
-
(Hl) : Réinjection uniquement dans (Rl) et (R2) sur la Base aérienne 106 à Mérignac.
(H2) : Réinjectd.on uniquement dans les ou-vrages R3 implanté à Bordeaux-Lac et R4 implanté à Villenave d'Ornon.
(H3) : Réinjection dans les quatre ouvrages Rl, R2, R3, R4.
METHODE ANALYTIQUET_A_3_L_E_A_U_^4-
RABATTEMENTS THEORIQUES DANS LES OUVRAGES AU BOUT DE 10 ANS (en mètres)
OUVRAGES
(1) LORMONT
( 2 ) BORDEAUX-NORD
(3) LA BENAUGE
(4) MERIADECK
(5) MERIGNAC (Ville)
(6) PESSAC-STADIUM
(7) MERIGNAC BASE (GMCl)
(8) MERIGNAC BASE (GMC2)
(9) MERIGNAC (Rl)
(10) MERIGNAC (R2)
(11) Injection BX-LAC (R3)
(12) Injection VILLENAVE (R4)
Débit total
(mS/h)
DEBIT(m3/h)
100
100
100
100
100
100
100
110 '
. - 50
- 50
- 50
- 50
-1- 810
- 200
Sans réinjection
97,5
100
99,5
101
100
85
97
98
71
66
74
62
Réinjection (Hl)
91
93
93
90
79
83
86
44,5
_. 39,. .
51,5
67
55
Réinjection (H2)
89
89
90
91
92
78
90
91
64
59
49
37,5
Réiïijection (H3)
82,5
82
83,5
83,5
82
73
76
79
37
32
42
30
Sans réinjection.Suppression ouvrages
(2) et (5)
80
50,2
82,2
82,3
50,4
71,5
80
82,1
54,1
50
51
46,6
-
(Hl) : Réinjection uniquement dans (Rl) et (R2) sur la Base aérienne 106 à Mérignac.
(H2) : Réinjection uniquement dans les ouvrages R3 implanté à Bordeaux-Lac et R4 implanté à Villenave d'Ornon.
(K3) : Réinjection dans les quatre ouvrages Rl, r2, R3, R4.
METHODE ANALYTIQUET_A_3_L_E_A_U_^4-
RABATTEMENTS THEORIQUES DANS LES OUVRAGES AU BOUT DE 10 ANS (en mètres)
OUVRAGES
(1) LORMONT
( 2 ) BORDEAUX-NORD
(3) LA BENAUGE
(4) MERIADECK
(5) MERIGNAC (Ville)
(6) PESSAC-STADIUM
(7) MERIGNAC BASE (GMCl)
(8) MERIGNAC BASE (GMC2)
(9) MERIGNAC (Rl)
(10) MERIGNAC (R2)
(11) Injection BX-LAC (R3)
(12) Injection VILLENAVE (R4)
Débit total
(mS/h)
DEBIT(m3/h)
100
100
100
100
100
100
100
110 '
. - 50
- 50
- 50
- 50
-1- 810
- 200
Sans réinjection
97,5
100
99,5
101
100
85
97
98
71
66
74
62
Réinjection (Hl)
91
93
93
90
79
83
86
44,5
_. 39,. .
51,5
67
55
Réinjection (H2)
89
89
90
91
92
78
90
91
64
59
49
37,5
Réiïijection (H3)
82,5
82
83,5
83,5
82
73
76
79
37
32
42
30
Sans réinjection.Suppression ouvrages
(2) et (5)
80
50,2
82,2
82,3
50,4
71,5
80
82,1
54,1
50
51
46,6
-
(Hl) : Réinjection uniquement dans (Rl) et (R2) sur la Base aérienne 106 à Mérignac.
(H2) : Réinjection uniquement dans les ouvrages R3 implanté à Bordeaux-Lac et R4 implanté à Villenave d'Ornon.
(K3) : Réinjection dans les quatre ouvrages Rl, r2, R3, R4.
METHODE ANALYTIQUET_A_B_I,_E_A_U_ 5 ..
RABATTEMENTS THEORIQUES DANS LES OUVRAGES AU- BOUT DE 20 ANS (en mètres)
OUVRAGES
(1) LORMONT
( 2 ) BORDEAUX-NORD
(3) LA BENAUGE
(4) t-IERIADECK
(5) MERIGNAC (Ville)
(6) PESSAC-STADIUM
(7) MERIGNAC BASE (GMCl)
(8) MERIGNAC BASE (GMC2)
(9) MERIGNAC (Rl)
(10) MERIGNAC (R2)
(11) Injection BX-LAC (R3)
(12) Injection VILLENAVE (R4)
Débit total
(m3/h)
DEBIT(ra3/h)
100
100
100
100
10Ó
100
100
110
- 50
- 50
- 50
- 50
-1- 810
- 200
Sans ré injection
106
108
108
109
108
93
105
106
79
74
82
70
Réinjection (Hl)
99
100
100
100
98
86,5
90
93
52
46
74
62
Réinjection (H2)
96
96
97
98
99
86
97
98
71
66
57
45
Réinjection (H3)
89
88
90
90
88
79
82
85
43
38,5
49
37
Sans réinjectionSuppression ouvrages
(2) et (5)
86,2
56,4
88,3
88,5
56,6
77,7
86,7
88,3
60,3
56,1
57,1
52,8
-
(Hl) : Réinjection uniquement dans (Rl) et (R2) sur la Base aérienne 106 à Mérignac.
(n2) : Réinjection uniquement dans les ouvrages R3 implanté à Bordeaux-Lac et R4 impleinté â Villenave d'Ornon.
(H3) : Réinjection dans les quatre ouvrages Rl, R2, R3, R4.
METHODE ANALYTIQUET_A_B_I,_E_A_U_ 5 ..
RABATTEMENTS THEORIQUES DANS LES OUVRAGES AU- BOUT DE 20 ANS (en mètres)
OUVRAGES
(1) LORMONT
( 2 ) BORDEAUX-NORD
(3) LA BENAUGE
(4) t-IERIADECK
(5) MERIGNAC (Ville)
(6) PESSAC-STADIUM
(7) MERIGNAC BASE (GMCl)
(8) MERIGNAC BASE (GMC2)
(9) MERIGNAC (Rl)
(10) MERIGNAC (R2)
(11) Injection BX-LAC (R3)
(12) Injection VILLENAVE (R4)
Débit total
(m3/h)
DEBIT(ra3/h)
100
100
100
100
10Ó
100
100
110
- 50
- 50
- 50
- 50
-1- 810
- 200
Sans ré injection
106
108
108
109
108
93
105
106
79
74
82
70
Réinjection (Hl)
99
100
100
100
98
86,5
90
93
52
46
74
62
Réinjection (H2)
96
96
97
98
99
86
97
98
71
66
57
45
Réinjection (H3)
89
88
90
90
88
79
82
85
43
38,5
49
37
Sans réinjectionSuppression ouvrages
(2) et (5)
86,2
56,4
88,3
88,5
56,6
77,7
86,7
88,3
60,3
56,1
57,1
52,8
-
(Hl) : Réinjection uniquement dans (Rl) et (R2) sur la Base aérienne 106 à Mérignac.
(n2) : Réinjection uniquement dans les ouvrages R3 implanté à Bordeaux-Lac et R4 impleinté â Villenave d'Ornon.
(H3) : Réinjection dans les quatre ouvrages Rl, R2, R3, R4.
V
- 15 -
6 - SIMULATIONS SUR MODELE ANALOGIQUE
6.1 - PRINCIPE DE LA METHODE
A l'aide d'un papier conducteur spécial (Télédeltos) , on peut repré¬
senter un milieu aquifére homogène, isotrope en figurant des limites d'écou¬
lement de formes quelconques (imperméables ou bien d'alimentation) . Le
régime hydraulique est celui d'un état permanent.
L'analogie physique existant entre l'écoulement de l'eau en milieu
.poreux, dans de telles conditions, et celui du courant électrique en milieu
conducteur, permet de simuler l'influence de prélèvements (pompage) dans un
aquifére à 1 ' aide d ' application de potentiels électriques au papier
conducteur .
Le passage des grandeurs électriques aux grandeurs hydrauliques
s'effectue à l'aide de règles déduites des équations de la physique (rapports
d'analogie). " '
6.2 - CONFIGURATION HYDRAULIQUE ADOPTEE
La présente méthode permet la prise en compte d'un système de failles,
assimilées à des limites imperméables ; ces discontinuités n'existaient pas dans
les simulations précédentes et pénalisent ici le potentiel de réserves de
l'aquifère.
Le milieu aquifére est ainsi représenté comme une juxtaposition de
compartiments , plus ou moins liés entre eux (hydrauliquement) , suivant la
géométrie longitudinale des failles.
Le fait de considérer les failles comme des limites étanches (c'est-
à-dire une discontinuité dans la couche aquifére) , constitue vraisemblablement
une hypothèse restrictive importante vis-à-vis de l'exploitation de l'aquifère.
Il parait possible en effet que cette structure ne se reproduise pas de façon
systématique au droit de chacune des failles ; un simple décrochement (réduc¬
tion d'épaisseur) pourrait seul intervenir, maintenant ainsi une communication
hydraulique entre les compartiments.
V
- 15 -
6 - SIMULATIONS SUR MODELE ANALOGIQUE
6.1 - PRINCIPE DE LA METHODE
A l'aide d'un papier conducteur spécial (Télédeltos) , on peut repré¬
senter un milieu aquifére homogène, isotrope en figurant des limites d'écou¬
lement de formes quelconques (imperméables ou bien d'alimentation) . Le
régime hydraulique est celui d'un état permanent.
L'analogie physique existant entre l'écoulement de l'eau en milieu
.poreux, dans de telles conditions, et celui du courant électrique en milieu
conducteur, permet de simuler l'influence de prélèvements (pompage) dans un
aquifére à 1 ' aide d ' application de potentiels électriques au papier
conducteur .
Le passage des grandeurs électriques aux grandeurs hydrauliques
s'effectue à l'aide de règles déduites des équations de la physique (rapports
d'analogie). " '
6.2 - CONFIGURATION HYDRAULIQUE ADOPTEE
La présente méthode permet la prise en compte d'un système de failles,
assimilées à des limites imperméables ; ces discontinuités n'existaient pas dans
les simulations précédentes et pénalisent ici le potentiel de réserves de
l'aquifère.
Le milieu aquifére est ainsi représenté comme une juxtaposition de
compartiments , plus ou moins liés entre eux (hydrauliquement) , suivant la
géométrie longitudinale des failles.
Le fait de considérer les failles comme des limites étanches (c'est-
à-dire une discontinuité dans la couche aquifére) , constitue vraisemblablement
une hypothèse restrictive importante vis-à-vis de l'exploitation de l'aquifère.
Il parait possible en effet que cette structure ne se reproduise pas de façon
systématique au droit de chacune des failles ; un simple décrochement (réduc¬
tion d'épaisseur) pourrait seul intervenir, maintenant ainsi une communication
hydraulique entre les compartiments.
- 16 -
Par suite, on peut estimer que les valeurs de rabattements obtenues
constituent des extrêmes, qu'il est cependant nécessaire de considérer comme
possibles.
A ce stade de l'analyse, il convient de bien souligner ia nécessitéde réaliser ultérieurement des expérimentations (pompages d'essai) à partir de
plusieurs ouvrages en observation (MERIADECK et LORMONT par exemple, qui
seront vraisemblablement les premiers opérationnels) afin de trancher entre
étanchéité ou communications hydrauliques à travers les failles et flexures.
6.3 - REALISATION PRATIQUE
Le modèle est réalisé à l'échelle de 1/50 OOO. Il représente une
surface de 425 Km2, couvrant ainsi l'ensemble de la C.U.B. L'étude est faite
en régime permanent.
- Géométrie
La représentation des failles étanches sur le domaine d'étude est
réalisée en découpant de fines bandes de largeurs millimétriques selon le
tracé proposé par la géologie.
- Caractéristiques hydrauliques
-3 2Le milieu représenté est homogène (T : 1,5 10 m /s) , monocouche
et anisotrope (réseau de failles étanches , sauf aux limites du modèle.
- Conditions aux limites
Le modèle construit est de type infini. Sa realisation pratique a
été possible grâce à l'utilisation de l'artifice suivant :
Le domaine à étudier est limité par un cercle. Le domaine extérieur au domaine
d'étude est transformé par une inversion dont le centre est celui du modèle
et le rapport, le rayon du cercle. Le domaine extérieur est donc transformé
en un cercle identique au précédant au centre duquel on représente les condi¬
tions à l'infini. L'inversion étant une transformation conforme, les angles
sont conservés et les équations de l'écoulement restent vérifiées.
- 16 -
Par suite, on peut estimer que les valeurs de rabattements obtenues
constituent des extrêmes, qu'il est cependant nécessaire de considérer comme
possibles.
A ce stade de l'analyse, il convient de bien souligner ia nécessitéde réaliser ultérieurement des expérimentations (pompages d'essai) à partir de
plusieurs ouvrages en observation (MERIADECK et LORMONT par exemple, qui
seront vraisemblablement les premiers opérationnels) afin de trancher entre
étanchéité ou communications hydrauliques à travers les failles et flexures.
6.3 - REALISATION PRATIQUE
Le modèle est réalisé à l'échelle de 1/50 OOO. Il représente une
surface de 425 Km2, couvrant ainsi l'ensemble de la C.U.B. L'étude est faite
en régime permanent.
- Géométrie
La représentation des failles étanches sur le domaine d'étude est
réalisée en découpant de fines bandes de largeurs millimétriques selon le
tracé proposé par la géologie.
- Caractéristiques hydrauliques
-3 2Le milieu représenté est homogène (T : 1,5 10 m /s) , monocouche
et anisotrope (réseau de failles étanches , sauf aux limites du modèle.
- Conditions aux limites
Le modèle construit est de type infini. Sa realisation pratique a
été possible grâce à l'utilisation de l'artifice suivant :
Le domaine à étudier est limité par un cercle. Le domaine extérieur au domaine
d'étude est transformé par une inversion dont le centre est celui du modèle
et le rapport, le rayon du cercle. Le domaine extérieur est donc transformé
en un cercle identique au précédant au centre duquel on représente les condi¬
tions à l'infini. L'inversion étant une transformation conforme, les angles
sont conservés et les équations de l'écoulement restent vérifiées.
- 17 -
Ainsi, deux feuilles de papier conducteur, l'une représentant le
domaine extérieur, l'autre le domaine intérieur, sont découpées suivant un
contour circulaire. On place entre les deux feuilles un isolant circulaire
de diamètre légèrement inférieur à ceux des deux domaines et d'épaisseur
2 mm. Puis, on agrafe les deux feuilles de papier conducteur selon le périmè¬
tre extérieur. Le domaine dî étude et le domaine inverse seront donc, sur leur
périphérie, au même potentiel. Le centre du domaine extérieur sera porté à
un potentiel constant.
Isolant
Agrafe
Domaine intérieur
Domaine extérieur
Domaineintérieur
Failles
Agrafes
- Les puits
Généralement, la représentation des puits s'effectue à l'aide d'une
électrode que l'on pique dans le papier conducteur et portée au potentiel choisi.
Lorsque l'échelle est suffisante, l'électrode peut être réalisée selon l'échelle
- 17 -
Ainsi, deux feuilles de papier conducteur, l'une représentant le
domaine extérieur, l'autre le domaine intérieur, sont découpées suivant un
contour circulaire. On place entre les deux feuilles un isolant circulaire
de diamètre légèrement inférieur à ceux des deux domaines et d'épaisseur
2 mm. Puis, on agrafe les deux feuilles de papier conducteur selon le périmè¬
tre extérieur. Le domaine dî étude et le domaine inverse seront donc, sur leur
périphérie, au même potentiel. Le centre du domaine extérieur sera porté à
un potentiel constant.
Isolant
Agrafe
Domaine intérieur
Domaine extérieur
Domaineintérieur
Failles
Agrafes
- Les puits
Généralement, la représentation des puits s'effectue à l'aide d'une
électrode que l'on pique dans le papier conducteur et portée au potentiel choisi.
Lorsque l'échelle est suffisante, l'électrode peut être réalisée selon l'échelle
- 18 -
convenante. La correction au niveau du puits reste négligeable. A l'échellede 1/50 OOO, la correction au puits devient nécessaire et le champ des pres¬
sions dans 1 ' avoisinement immédiat du puits sera modifié.
Il devenait nécessaire de diminuer le diamètre de l'électrode tout
en ayant des contacts d'électrodes stables et en gardant des commodités de
manipulation.
Dans cet ordre d'idées, on a réalisé les électrodes-puits de la
la manière suivante.
un cylindre plein alésé à son sommet est percé en son centre. La
base du cylindre est recouverte d'un isolant. Une électrode fine traverse lecylindre .et l'isolant dépassant de 0,2 mm l'ensemble et représentant sur
cette longueur un diamètre maximal de 0,1 mm.
A l'autre extrémité, est soudé le fil conducteur. L'ensemble est
surmonté d'un cylindre creux venant s'emboîter dans la partie alésée du cylin¬
dre plein. . J
Afin d'améliorer les contacts entre la pointe de l'électrode et lepapier conducteur, le cylindre creux a été rempli de grenaille de plomb.
Grenaillede plomb
Cylindreplein
Cylindre creux
Fil conducteur
Electrode
Isolant
s./
Coupe schématique d'une
électrode-puits
- 18 -
convenante. La correction au niveau du puits reste négligeable. A l'échellede 1/50 OOO, la correction au puits devient nécessaire et le champ des pres¬
sions dans 1 ' avoisinement immédiat du puits sera modifié.
Il devenait nécessaire de diminuer le diamètre de l'électrode tout
en ayant des contacts d'électrodes stables et en gardant des commodités de
manipulation.
Dans cet ordre d'idées, on a réalisé les électrodes-puits de la
la manière suivante.
un cylindre plein alésé à son sommet est percé en son centre. La
base du cylindre est recouverte d'un isolant. Une électrode fine traverse lecylindre .et l'isolant dépassant de 0,2 mm l'ensemble et représentant sur
cette longueur un diamètre maximal de 0,1 mm.
A l'autre extrémité, est soudé le fil conducteur. L'ensemble est
surmonté d'un cylindre creux venant s'emboîter dans la partie alésée du cylin¬
dre plein. . J
Afin d'améliorer les contacts entre la pointe de l'électrode et lepapier conducteur, le cylindre creux a été rempli de grenaille de plomb.
Grenaillede plomb
Cylindreplein
Cylindre creux
Fil conducteur
Electrode
Isolant
s./
Coupe schématique d'une
électrode-puits
- li> -
Il est pré-vu de placer au droit de la (ou des) zone (s) productrice (s)
une crépine de ^ s". Les corrections dues aux pertes de charges dans l'ouvragene tiendront compte que des parties tubées.
- Montage électrique
L'alimentation se fait en courant continu par une batterie de
27 volts. Chaque électrode-puits est reliée à un milliampèremètre monté en
parallèle avec un potentiomètre permettant suivant le montage, d'injecter ou
de soutirer le débit voulu. L'ensemble est représenté par le schéma ci-dessous.
Electrodes
-puits
< Ji OlÎ
Potentiomètres
vyvwvw
^|,|,|.|.|,AE = 27 V
- Appareillage de mesure
La mesure des différences de potentiel s'effectue au moyen d'un volt-
mètre digital à haute impédance , afin de ne pas- introduire de perturbations
dans la répartition des transferts lors des mesures. Le réglage des intensités
- li> -
Il est pré-vu de placer au droit de la (ou des) zone (s) productrice (s)
une crépine de ^ s". Les corrections dues aux pertes de charges dans l'ouvragene tiendront compte que des parties tubées.
- Montage électrique
L'alimentation se fait en courant continu par une batterie de
27 volts. Chaque électrode-puits est reliée à un milliampèremètre monté en
parallèle avec un potentiomètre permettant suivant le montage, d'injecter ou
de soutirer le débit voulu. L'ensemble est représenté par le schéma ci-dessous.
Electrodes
-puits
< Ji OlÎ
Potentiomètres
vyvwvw
^|,|,|.|.|,AE = 27 V
- Appareillage de mesure
La mesure des différences de potentiel s'effectue au moyen d'un volt-
mètre digital à haute impédance , afin de ne pas- introduire de perturbations
dans la répartition des transferts lors des mesures. Le réglage des intensités
- 20 -
traversant les électrodes-puits se fait au moyen des potentiomètres, les
valeurs de i étant lues sur les cadrans des milliampèremètres.
- Les mesures
On peuf^^feinarquer au départ une difficulté pratique : la variation
de la conductivité du papier avec la température et le degré hygrométrique ,
nécessitent, un étalonnage avant chaque série de mesure.
Cet étalonnage s'effectue sur un échantillon de papier conducteur -
On réalise plusieurs opérations en affichant des différences de potentiels
différents afin de s'assurer de la stabilité du système. On détermine alors
la conductivité spécifique (T. ^ du papier.
La loi d'Ohm donne :
AeR =
Or . C = d'où C =AE
D'autre part, C étant la conductance de l'échantillon
C =
ÇL
<r s
Avec cr
s
£.
1
L
conductivité du papier utilisé ;
section dé l'échantillon ;
épaisseur de l'échantillon ;
largeur de l'échantillon ;
longueur de l'échantillon ;
D'où C =A.E
= cr £
Il vient (T-L =
i.i
E.I
- 20 -
traversant les électrodes-puits se fait au moyen des potentiomètres, les
valeurs de i étant lues sur les cadrans des milliampèremètres.
- Les mesures
On peuf^^feinarquer au départ une difficulté pratique : la variation
de la conductivité du papier avec la température et le degré hygrométrique ,
nécessitent, un étalonnage avant chaque série de mesure.
Cet étalonnage s'effectue sur un échantillon de papier conducteur -
On réalise plusieurs opérations en affichant des différences de potentiels
différents afin de s'assurer de la stabilité du système. On détermine alors
la conductivité spécifique (T. ^ du papier.
La loi d'Ohm donne :
AeR =
Or . C = d'où C =AE
D'autre part, C étant la conductance de l'échantillon
C =
ÇL
<r s
Avec cr
s
£.
1
L
conductivité du papier utilisé ;
section dé l'échantillon ;
épaisseur de l'échantillon ;
largeur de l'échantillon ;
longueur de l'échantillon ;
D'où C =A.E
= cr £
Il vient (T-L =
i.i
E.I
- 21 -
Exemple : calcul de (T . ¿ pour la première série de mesures
L = 10 cm 1 = 8 cm
E = 2,72 V E'= 4,084 V
i = 1,14 mA i'= 1,71 mA
A E i .
Ae' i'= 0,666. Le système est stable
-31,14 X 10 X 10
2,72 X 8d'où sr . £ = = . 5,24 X lo mho.
Afin d'effectuer le réglage des intensités traversant les électrodes-puits,
il est nécessaire d'imposer le rapport d'analogie entre E et H, et de calculer
celui, entre T et Q. L'équation établie donne :
: 1= -5^ X. X Q . y . ^
T H
Exemple : si on fait correspondre 1 volt à 10 mètres.-3 2 3pour T = 1,5 X 10 m /s et Q = lOO m /h
-4avecCr.£= 5,24 x 10 mho, il vient
5,24 X 10~^ 1 looI = X X = 0,97 mA.
1,5 X 10~ 10 3 600
Ces opérations achevées, on effectue le réglage des intensités aux électrodes-
puits .
La mesure des différences de potentiels est réalisée au moyen du voltmètre
digital, en deux temps :
- mesure de Eau droit de chaque puits, la sonde de mesure est placée au. départ
du milliampèremètre, le diamètre des électrodes-puits ne permettant pas une
mesure directe.
- mesure du champ des potentiels en déplaçant la sonde "sur le domaine d'étude.
- 21 -
Exemple : calcul de (T . ¿ pour la première série de mesures
L = 10 cm 1 = 8 cm
E = 2,72 V E'= 4,084 V
i = 1,14 mA i'= 1,71 mA
A E i .
Ae' i'= 0,666. Le système est stable
-31,14 X 10 X 10
2,72 X 8d'où sr . £ = = . 5,24 X lo mho.
Afin d'effectuer le réglage des intensités traversant les électrodes-puits,
il est nécessaire d'imposer le rapport d'analogie entre E et H, et de calculer
celui, entre T et Q. L'équation établie donne :
: 1= -5^ X. X Q . y . ^
T H
Exemple : si on fait correspondre 1 volt à 10 mètres.-3 2 3pour T = 1,5 X 10 m /s et Q = lOO m /h
-4avecCr.£= 5,24 x 10 mho, il vient
5,24 X 10~^ 1 looI = X X = 0,97 mA.
1,5 X 10~ 10 3 600
Ces opérations achevées, on effectue le réglage des intensités aux électrodes-
puits .
La mesure des différences de potentiels est réalisée au moyen du voltmètre
digital, en deux temps :
- mesure de Eau droit de chaque puits, la sonde de mesure est placée au. départ
du milliampèremètre, le diamètre des électrodes-puits ne permettant pas une
mesure directe.
- mesure du champ des potentiels en déplaçant la sonde "sur le domaine d'étude.
- 22 -
6.4 - RESULTATS OBTENUS
On a reporté, tableau 6, les valeurs des rabattements obtenus à
partir des (4) simulations réalisées (Al., A2, A3 et A4) . Afin de faciliter
les comparaisons, les valeurs obtenues par la méthode analytique, sans
ré-injection", (§5) sont également .indiquées, ainsi que celles déduites du
modèle numéirique" qui sera présenté § 7 ci-dessous.
- Analyse des cartes de pression
Simulation_A^ (Figure .-15)
Les dépressions observées à Lormont, la Benauge et Mérignac Base,
sont du même ordre de grandeur et avoisinent la centaine de mètres.
Pour Mérignac Base, la valeur relativement importante de la dépres¬
sion , est à mettre directement en rapport avec le réseau de failles qui l'en¬
toure et qui joue un rôle de limite prépondérant.
/
Dans le cas de Lormont et La Benauge, l'effet des failles est,
semble-t-il moins prononcé. Par contre, l'interférence entre les deux ouvrages,
distants de 4,5 km seulement, accentue nettement les dépressions mesurées sur
ces deux ouvrages.
La valeur observée à Mériadeck (121 m) montre la position défavo¬
rable qu'occupe ce forage dans un compartiment isolé par des failles étanches.
Simulation_A^ (Figure 16) '
La mise en service des troix forages de Mérignac Ville, Talence et
Bordeaux Nord, a pour effet d'augmenter les dépressions de 60 mètres environ
à La Benauge, Lormont et Mérignac Base, et de 82 mètres à Mériadeck. D'autre
part, si l'on considère les valeurs des rabattements, on remarque que l'on
peut les classer en 2 catégories :
- Lormont, La Benauge, Mérignac Base, Bordeaux Nord
avec 160 m ;
- Mériadeck, Talence, Mérignac Ville avec 200 m.
- 22 -
6.4 - RESULTATS OBTENUS
On a reporté, tableau 6, les valeurs des rabattements obtenus à
partir des (4) simulations réalisées (Al., A2, A3 et A4) . Afin de faciliter
les comparaisons, les valeurs obtenues par la méthode analytique, sans
ré-injection", (§5) sont également .indiquées, ainsi que celles déduites du
modèle numéirique" qui sera présenté § 7 ci-dessous.
- Analyse des cartes de pression
Simulation_A^ (Figure .-15)
Les dépressions observées à Lormont, la Benauge et Mérignac Base,
sont du même ordre de grandeur et avoisinent la centaine de mètres.
Pour Mérignac Base, la valeur relativement importante de la dépres¬
sion , est à mettre directement en rapport avec le réseau de failles qui l'en¬
toure et qui joue un rôle de limite prépondérant.
/
Dans le cas de Lormont et La Benauge, l'effet des failles est,
semble-t-il moins prononcé. Par contre, l'interférence entre les deux ouvrages,
distants de 4,5 km seulement, accentue nettement les dépressions mesurées sur
ces deux ouvrages.
La valeur observée à Mériadeck (121 m) montre la position défavo¬
rable qu'occupe ce forage dans un compartiment isolé par des failles étanches.
Simulation_A^ (Figure 16) '
La mise en service des troix forages de Mérignac Ville, Talence et
Bordeaux Nord, a pour effet d'augmenter les dépressions de 60 mètres environ
à La Benauge, Lormont et Mérignac Base, et de 82 mètres à Mériadeck. D'autre
part, si l'on considère les valeurs des rabattements, on remarque que l'on
peut les classer en 2 catégories :
- Lormont, La Benauge, Mérignac Base, Bordeaux Nord
avec 160 m ;
- Mériadeck, Talence, Mérignac Ville avec 200 m.
- 23 -
Les ouvrages de Mériadeck, Talence et Mérignac Ville, se situent
au centre du réseau faille et subissent donc, en plus de leurs interférences
mutuelles, le facteur limitant des accidents qui les entourent.
Simul_ation_A3_ (Figure 17)
Les deux ré-injections effectuées au centre du dispositif diminuent
de 80 m, en moyenne, les dépressions sur les puits de Mériadeck, Talence et
Mérignac Ville, de 47 m sur Mérignac Base et d'environ 30 m sur les autres.
L'ensemble des puits de soutirage est ainsi maintenu à des dépres¬
sions comprises entre 115 à 135 mètres.
Simulation A4
On a repris les hypothèses de répartition de débit adoptées par la
.méthode analytique (cf. ré-injection H 3 indiquées tableau 5) afin d'obtenir
une comparaison des rabattements calculés suivant les deux méthodes.
On constate , en considérant la simulation A4 (rabattements s4)
que les rabattements (stabilisés) calculés sont compris entre
120 et 150 mètres ,cê-> qui représente un accroissement de 6o à 70S
par rapport aux valeurs obtenues par la méthode analytique.
- 23 -
Les ouvrages de Mériadeck, Talence et Mérignac Ville, se situent
au centre du réseau faille et subissent donc, en plus de leurs interférences
mutuelles, le facteur limitant des accidents qui les entourent.
Simul_ation_A3_ (Figure 17)
Les deux ré-injections effectuées au centre du dispositif diminuent
de 80 m, en moyenne, les dépressions sur les puits de Mériadeck, Talence et
Mérignac Ville, de 47 m sur Mérignac Base et d'environ 30 m sur les autres.
L'ensemble des puits de soutirage est ainsi maintenu à des dépres¬
sions comprises entre 115 à 135 mètres.
Simulation A4
On a repris les hypothèses de répartition de débit adoptées par la
.méthode analytique (cf. ré-injection H 3 indiquées tableau 5) afin d'obtenir
une comparaison des rabattements calculés suivant les deux méthodes.
On constate , en considérant la simulation A4 (rabattements s4)
que les rabattements (stabilisés) calculés sont compris entre
120 et 150 mètres ,cê-> qui représente un accroissement de 6o à 70S
par rapport aux valeurs obtenues par la méthode analytique.
' TABLEAU 6
RABATTEMENTS PREVISIONNELS (¿I^ESULTATS COMPARES OES DIFFERENTES METHOPES ET HYPOTHESES VE SIMULATION
(/)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(71
[8]
(9)
(70
(//
..(72
Fotagz
'LOMONT
BORPEAUX-NORO
LA BENAUGE
MERIAOECK
MERIGNAC [VllZz]
PESSAC -STAPIUM
MERIGNAC BASE (GMC/)
MERIGNAC BASE (GMC2)
MERIGNAC [Rl] '
MERIGNAC (R2)
INJECTION Bx-LAC (R3)
INJECTION l/ILLENAl/E (R4)
INJECTION R5
INJECTION R6
SimuZatlon A/
/ Q.
[m3/h]
100
100
100
50
50
I
61(m)
96
99
121
705
705
/
! /!
1 i /j ! I
I
.Si.muZatA.on A2
a- / 6t[m3lh] ! [m]-
100
100
100
100
100
100
50
50
J-
156
165
156
203
' /97
203
/62
/62
Simulation A3
Q.
[m3/h)¿3(m)
100 ! 127I '
7 00 ;
7 00 i
100 ;
100 !
100
50 ;
50
0 i
0 ;
0 ;
0 ;
-100 !
100
13 5.
130
119
119
127
115
115
1
l
1
1
47
J-
60
SimuZationt A4 /Il /NI
a[m3/h)
100
100
100
100
! 100
100
100
100
-50
50
50
50
.¿4/4'î/A"/(m)
129/106/106 a. 134
130/108/106 à 134
145/108/113 à 141
151/109/97 à 125
148/108/97 à 125
144/93/113 à 141
127/105/78
120/106/78
78/79/
74/74/
75/82/
84/70/
Í-/
4-Simulation M, -ht,. A3, A4 ¡mithodz dajmodllé.anaZagiquz..- papizfi conductzun - miZiza infini homoginz compafitimzntz
Simulation NI : mithodz du modilz nume-fiiquz aux di¿¿efiznczi ^inizi - milizu bi-dimzniionnzl, limité,hítífiogínz
Simulation II . mztkodz analytiquz - milizu bi-dimzn¿ionnzl d' zxtzMion in^iniz, homoginz zt iiotiopz -au bout dz 20 ani d' zxploitation.- ian& it-injzztion.
' TABLEAU 6
RABATTEMENTS PREVISIONNELS (¿I^ESULTATS COMPARES OES DIFFERENTES METHOPES ET HYPOTHESES VE SIMULATION
(/)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(71
[8]
(9)
(70
(//
..(72
Fotagz
'LOMONT
BORPEAUX-NORO
LA BENAUGE
MERIAOECK
MERIGNAC [VllZz]
PESSAC -STAPIUM
MERIGNAC BASE (GMC/)
MERIGNAC BASE (GMC2)
MERIGNAC [Rl] '
MERIGNAC (R2)
INJECTION Bx-LAC (R3)
INJECTION l/ILLENAl/E (R4)
INJECTION R5
INJECTION R6
SimuZatlon A/
/ Q.
[m3/h]
100
100
100
50
50
I
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96
99
121
705
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I
.Si.muZatA.on A2
a- / 6t[m3lh] ! [m]-
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100
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Simulation A3
Q.
[m3/h)¿3(m)
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J-
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100
100
100
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! 100
100
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-50
50
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50
.¿4/4'î/A"/(m)
129/106/106 a. 134
130/108/106 à 134
145/108/113 à 141
151/109/97 à 125
148/108/97 à 125
144/93/113 à 141
127/105/78
120/106/78
78/79/
74/74/
75/82/
84/70/
Í-/
4-Simulation M, -ht,. A3, A4 ¡mithodz dajmodllé.anaZagiquz..- papizfi conductzun - miZiza infini homoginz compafitimzntz
Simulation NI : mithodz du modilz nume-fiiquz aux di¿¿efiznczi ^inizi - milizu bi-dimzniionnzl, limité,hítífiogínz
Simulation II . mztkodz analytiquz - milizu bi-dimzn¿ionnzl d' zxtzMion in^iniz, homoginz zt iiotiopz -au bout dz 20 ani d' zxploitation.- ian& it-injzztion.
- 24 -
7 - SIMULATION PAR METHODE NUMERIQUE
7.1 - PRINCIPE DE LA METHODE
Les méthodes de simulation qui précèdent supposent le milieu poreux
homogène.
Afin de se rendre compte, de façon approchée, des conséquences, sur
les rabattements, de l'hétérogénéité réelle du milieu, on a réalisé un modèle
numérique (seul procédé permettant la prise en compte de ce facteur) aux dif¬
férences finies en régime permanent, à mailles carrées régulières. Il per¬
met l'affectation d'une valeur de transmissivité à chacune des mailles.
Le choix de la grandeur des mailles se trouve conditionné, en par¬
ticulier, par la précision des connaissances de la répartition géographique
de la transmissivité : on a choisi ici des mailles de 5 km de côté (665 mailles
recouvrent ainsi la zone d'étude).
La répartition géographique des transmissivités est déduite de
l'analyse géologique exposée au § 1 d'une part, des essais de pompage (cf ta¬
bleau 1) d'autre part.
7.2 - PARAMETRES HYDROGEOLOGIQUES
7.2.1. - Surface piézométrique de référence
J. Vouvé et alter proposent une carte de la surface des hydro-
hypses partiellement reproduite planche X. L'examen de cette carte montre la
présence de zones contrastées :
- à l'Est, deux zones à faibles potentiels avec des gradients importants-3
(5 . 10 ) . Les lignes de courant convergent vers la partie centrale avec-4
une diminution rapide du gradient à son approche (6.10).
- la partie cen^trrale est occupée par une large zone dépressionnaire qui à l'allure
d'un soutirage dans la nappe (communication entre réservoirs ou drainance verticale)
- au Sud, une zone d'alimentation entre la limite palégéographique à l'Est et la
limite de perméabilité à l'Ouest.
- 24 -
7 - SIMULATION PAR METHODE NUMERIQUE
7.1 - PRINCIPE DE LA METHODE
Les méthodes de simulation qui précèdent supposent le milieu poreux
homogène.
Afin de se rendre compte, de façon approchée, des conséquences, sur
les rabattements, de l'hétérogénéité réelle du milieu, on a réalisé un modèle
numérique (seul procédé permettant la prise en compte de ce facteur) aux dif¬
férences finies en régime permanent, à mailles carrées régulières. Il per¬
met l'affectation d'une valeur de transmissivité à chacune des mailles.
Le choix de la grandeur des mailles se trouve conditionné, en par¬
ticulier, par la précision des connaissances de la répartition géographique
de la transmissivité : on a choisi ici des mailles de 5 km de côté (665 mailles
recouvrent ainsi la zone d'étude).
La répartition géographique des transmissivités est déduite de
l'analyse géologique exposée au § 1 d'une part, des essais de pompage (cf ta¬
bleau 1) d'autre part.
7.2 - PARAMETRES HYDROGEOLOGIQUES
7.2.1. - Surface piézométrique de référence
J. Vouvé et alter proposent une carte de la surface des hydro-
hypses partiellement reproduite planche X. L'examen de cette carte montre la
présence de zones contrastées :
- à l'Est, deux zones à faibles potentiels avec des gradients importants-3
(5 . 10 ) . Les lignes de courant convergent vers la partie centrale avec-4
une diminution rapide du gradient à son approche (6.10).
- la partie cen^trrale est occupée par une large zone dépressionnaire qui à l'allure
d'un soutirage dans la nappe (communication entre réservoirs ou drainance verticale)
- au Sud, une zone d'alimentation entre la limite palégéographique à l'Est et la
limite de perméabilité à l'Ouest.
- 25 -
- à l'Ouest, l'allure des courbes piézométriques induit l'existence d'une
limite imperméable le long de la côte océane. (les forages pétroliers en mer
confirment que le réservoir cénomano-turonien y est imperméable) .
7.2.2. - Caractéristiques hydrauliques de l'aquifère (figure 18)
Le tableau 1 regroupe les principales données relatives aux
forages profonds captant la nappe du Cénomano-Turonien . On notera que, seul,
le forage communal de Soulac Nord capte uniquement le Cénomanien. Néanmoins,
les données relatives aux autres ouvrages, principalement ceux captant le système
Turonien + Cénomanien, permettent, en analysant les coupes lithostratigraphi¬
ques ét les diagraphies correspondantes, d'ajuster les valeurs concernant
l'horizon cénomanien.
D'autre part, l'étude de J. LAFOOSSE (1964) donne deux valeurs
de la transmissivité au Nord-Est de l'embouchure de la Gironde :
-4'- T = 2,6 . 10 m2/s d'après un puits captant les calcaires fissurés du
Cénomanien moyen en nappe libre.
- T = 2,3 . lo m2/s relative à un forage atteignant les sables et graviers
du Cénomanien inférieur. L'aquifère est captif et ne dépasse pas 20 m
d'épaisseur.
Enfin, certains forages pétroliers nous ont fourni des rensei¬
gnements d'ordre hydrogéologique :
- le forage de Lénan a traversé, en pertes totales d'injection, des dolomies
et calcaires du Cénomanien au Néocomien sur une épaisseur de 800 mètres.
- à Saucats, on note également d'importantes pertes d'injection sur une épais¬
seur de loo mètres dans les calcaires et dolomies du Cénomanien.
- à Cadillac, 80 mètres de calcaires marneux du Cénomanien ont été traversés
dans les mêmes conditions.
- à Mano 1 , enfin, 650 mètres de forage, du Cénomanien dolomitique au Néocomien,
ont révélé une fissuration importante (pertes de boue de forage) .
L'ensemble de ces informations nous a permis, principalement pour la partie
Ouest, de supposer des valeurs de transmissivité élevées. C'est pourquoi nous
n'avons pas hésité à affecter à cette région des valeurs de T pouvant attein--2 2
dre 10 m /s.
- 25 -
- à l'Ouest, l'allure des courbes piézométriques induit l'existence d'une
limite imperméable le long de la côte océane. (les forages pétroliers en mer
confirment que le réservoir cénomano-turonien y est imperméable) .
7.2.2. - Caractéristiques hydrauliques de l'aquifère (figure 18)
Le tableau 1 regroupe les principales données relatives aux
forages profonds captant la nappe du Cénomano-Turonien . On notera que, seul,
le forage communal de Soulac Nord capte uniquement le Cénomanien. Néanmoins,
les données relatives aux autres ouvrages, principalement ceux captant le système
Turonien + Cénomanien, permettent, en analysant les coupes lithostratigraphi¬
ques ét les diagraphies correspondantes, d'ajuster les valeurs concernant
l'horizon cénomanien.
D'autre part, l'étude de J. LAFOOSSE (1964) donne deux valeurs
de la transmissivité au Nord-Est de l'embouchure de la Gironde :
-4'- T = 2,6 . 10 m2/s d'après un puits captant les calcaires fissurés du
Cénomanien moyen en nappe libre.
- T = 2,3 . lo m2/s relative à un forage atteignant les sables et graviers
du Cénomanien inférieur. L'aquifère est captif et ne dépasse pas 20 m
d'épaisseur.
Enfin, certains forages pétroliers nous ont fourni des rensei¬
gnements d'ordre hydrogéologique :
- le forage de Lénan a traversé, en pertes totales d'injection, des dolomies
et calcaires du Cénomanien au Néocomien sur une épaisseur de 800 mètres.
- à Saucats, on note également d'importantes pertes d'injection sur une épais¬
seur de loo mètres dans les calcaires et dolomies du Cénomanien.
- à Cadillac, 80 mètres de calcaires marneux du Cénomanien ont été traversés
dans les mêmes conditions.
- à Mano 1 , enfin, 650 mètres de forage, du Cénomanien dolomitique au Néocomien,
ont révélé une fissuration importante (pertes de boue de forage) .
L'ensemble de ces informations nous a permis, principalement pour la partie
Ouest, de supposer des valeurs de transmissivité élevées. C'est pourquoi nous
n'avons pas hésité à affecter à cette région des valeurs de T pouvant attein--2 2
dre 10 m /s.
- 26 -
7.2.3. - Conditions aux limites
Le maillage et la répartition des conditions aux limites
sont reportés figure 19.
Limites_étanches
Au total, on relève trois limites imperméables de nature dif¬
férente :
- au Sud-Est, une limite paléogéographique correspondant à l'absence du
réservoir ;
- au Sud-Ouest, une limite de perméabilité entourant le bassin d'Arcachon et
les lacs d'Hourtin et de Parentis ;
- à l'Ouest, l'écoulement est bloqué vers l'océan par absence de perméabilité
du réservoir.
Limites_à_potentiel constant
A l'Est, on note deux zones à potentiels . importants . On consi¬
dérera que dans ce secteur les potentiels sont constants.
Au Nord-Est, la nappe du Cénomanien devient libre, et on admet
que dans cette. région les ressources de l'aquifère sont grandes, ce qui permet¬
tra d'y imposer des potentiels.
Limites à_flux constant
La partie affleurante du Cénomanien/ correspondant à l'anticli-
. nal de Saintonge, peut être considérée comme une zone d'apport important. Ce¬
pendant, on constate l'existence de nombreuses résurgences dans cette région.
Les valeurs de. l'infiltration devront donc être sensiblement diminuées.
Au Sud, on note sur la carte de la surface des hydroisohypses
figure 20 , une zone d'alimentation dont le flux est dirigé sur les parties
Ouest et Centre du Bassin.
Les exutoires
Si l'on considère le milieu monocouche, l'examen de la 'figure 15
- 26 -
7.2.3. - Conditions aux limites
Le maillage et la répartition des conditions aux limites
sont reportés figure 19.
Limites_étanches
Au total, on relève trois limites imperméables de nature dif¬
férente :
- au Sud-Est, une limite paléogéographique correspondant à l'absence du
réservoir ;
- au Sud-Ouest, une limite de perméabilité entourant le bassin d'Arcachon et
les lacs d'Hourtin et de Parentis ;
- à l'Ouest, l'écoulement est bloqué vers l'océan par absence de perméabilité
du réservoir.
Limites_à_potentiel constant
A l'Est, on note deux zones à potentiels . importants . On consi¬
dérera que dans ce secteur les potentiels sont constants.
Au Nord-Est, la nappe du Cénomanien devient libre, et on admet
que dans cette. région les ressources de l'aquifère sont grandes, ce qui permet¬
tra d'y imposer des potentiels.
Limites à_flux constant
La partie affleurante du Cénomanien/ correspondant à l'anticli-
. nal de Saintonge, peut être considérée comme une zone d'apport important. Ce¬
pendant, on constate l'existence de nombreuses résurgences dans cette région.
Les valeurs de. l'infiltration devront donc être sensiblement diminuées.
Au Sud, on note sur la carte de la surface des hydroisohypses
figure 20 , une zone d'alimentation dont le flux est dirigé sur les parties
Ouest et Centre du Bassin.
Les exutoires
Si l'on considère le milieu monocouche, l'examen de la 'figure 15
- 27 -
r' món'tre la présence d'un seul exutoire au Nord-Ouest sur l'océan. ,Par contre,
A. CAZAL et alter proposent le schéma multicouche présenté ci-dessous qui met
en relation les différents aquifères du Bassin Aquitain. Nous verrons au para¬
graphe 7 -4 que la représentation simplifiée de ces interconnections s ' impose
face aux difficultés de mise au point du modèle en milieu monocouche éc[uivalent.
SCHEMA MULTICOUCHES INTERCONNECTEES
DES AQUIFERES 'KARSTIQUES ET POREUX
PERMEABLES DANS LE BASSIN AQUITAIN
N.W.
mOV^ta ^ ArCAC^VOfl
S.E.
st Antoitln
- 27 -
r' món'tre la présence d'un seul exutoire au Nord-Ouest sur l'océan. ,Par contre,
A. CAZAL et alter proposent le schéma multicouche présenté ci-dessous qui met
en relation les différents aquifères du Bassin Aquitain. Nous verrons au para¬
graphe 7 -4 que la représentation simplifiée de ces interconnections s ' impose
face aux difficultés de mise au point du modèle en milieu monocouche éc[uivalent.
SCHEMA MULTICOUCHES INTERCONNECTEES
DES AQUIFERES 'KARSTIQUES ET POREUX
PERMEABLES DANS LE BASSIN AQUITAIN
N.W.
mOV^ta ^ ArCAC^VOfl
S.E.
st Antoitln
- 28 -
7.3 - PROGRAMME DE CALCUL UTILISE
Il s'agit d'une chaîne de progranmies, écrite en langage FORTRAN,
Elle comporte trois parties : " .
- un programme d'entrée permettant le stockage sur support magnétique des
données
- un programme- de calcul '(PERM) réalisant la lecture des données préalablement
stockées, leurs modifications éventuelles et l'exécution du processus itératif.
Celui-ci permet de calculer la surface piézométrique résultant des données
introduites (conditions aux limites, répartition de la transmissivité) .
- un programme d'appel qui. permet l'accès de l'utilisateur au centre de calcul,
à partir d'un terminal.
7.4 - -AJUSTEMENT DU MODELE (Calage)
A partir des hypothèses adoptées, il s'agit, par. approximations
successives, de reproduire au mieux, par calcul, la surface piézométrique de
référence (cf. § 7.2.1.). C'est ainsi que l'on s'est rendu compte de la néces¬
sité d'introduire un effet de communication hydraulique (drainance) avec les
aquifères adjacents (conception multi-couche évoquée au § 7.2.3.) : l'ajuste¬
ment des paramètres ( transmissivité, flux au limites), en n'adoptant pas cette
hypothèse, conduisait à des ordres de grandeur non vraisemblables. , ^
La simulation de ces interconnections a consisté, d'une part, à3
soutirer un débit total Q = 1 120 m /h réparti sur 19 mailles dans la partie.
centrale, et à injecter un débit total Q = 710 m /h réparti sur 7 mailles
au Nord du Bassin d'Arcachon. Ainsi, nous avons pu nous rapprocher du schéma
piézométrique initial tout en conservant une répartition des valeurs de trans¬
missivité raisonnable pour cet aquifére.
Il s'agit là bien entendu d'une hypothèse plausible pour le fonc--
tionnement d'ensemble du système aquifére ; on pourrait en imaginer bien d'autres
en jouant sur les différents paramètres de construction du modèle (transmissivités,
rôle des limites et même piézomé^trie de référence là où elle est construite par
extrapolations) mais le résultat final ne serait pas fondamentalement différent
sous Bordeaux.
- 28 -
7.3 - PROGRAMME DE CALCUL UTILISE
Il s'agit d'une chaîne de progranmies, écrite en langage FORTRAN,
Elle comporte trois parties : " .
- un programme d'entrée permettant le stockage sur support magnétique des
données
- un programme- de calcul '(PERM) réalisant la lecture des données préalablement
stockées, leurs modifications éventuelles et l'exécution du processus itératif.
Celui-ci permet de calculer la surface piézométrique résultant des données
introduites (conditions aux limites, répartition de la transmissivité) .
- un programme d'appel qui. permet l'accès de l'utilisateur au centre de calcul,
à partir d'un terminal.
7.4 - -AJUSTEMENT DU MODELE (Calage)
A partir des hypothèses adoptées, il s'agit, par. approximations
successives, de reproduire au mieux, par calcul, la surface piézométrique de
référence (cf. § 7.2.1.). C'est ainsi que l'on s'est rendu compte de la néces¬
sité d'introduire un effet de communication hydraulique (drainance) avec les
aquifères adjacents (conception multi-couche évoquée au § 7.2.3.) : l'ajuste¬
ment des paramètres ( transmissivité, flux au limites), en n'adoptant pas cette
hypothèse, conduisait à des ordres de grandeur non vraisemblables. , ^
La simulation de ces interconnections a consisté, d'une part, à3
soutirer un débit total Q = 1 120 m /h réparti sur 19 mailles dans la partie.
centrale, et à injecter un débit total Q = 710 m /h réparti sur 7 mailles
au Nord du Bassin d'Arcachon. Ainsi, nous avons pu nous rapprocher du schéma
piézométrique initial tout en conservant une répartition des valeurs de trans¬
missivité raisonnable pour cet aquifére.
Il s'agit là bien entendu d'une hypothèse plausible pour le fonc--
tionnement d'ensemble du système aquifére ; on pourrait en imaginer bien d'autres
en jouant sur les différents paramètres de construction du modèle (transmissivités,
rôle des limites et même piézomé^trie de référence là où elle est construite par
extrapolations) mais le résultat final ne serait pas fondamentalement différent
sous Bordeaux.
- 29 -
7.5 - RESULTATS OBTENUS
7.5.1, Surface piézométrique restituée
Reproduction de_la giézométrie
On a reporté . figure '20 la piézomé^trie calculée au stade final de
l'ajustement.
Répartition des_transmissivités
La carte des transmissivités est présentée figure 18 . Pour des
raisons pratiques et dans un souci de synthèse, les valeurs affichées dans
chaque maille n'ont pas été reportées. Nous avons donc choisi de présenter
cette carte en regroupant les valeurs par tranches. Ainsi les différentes
zones apparaissent nettement :
-4 -3 2- une 'zone de faible transmissivité (T =1.10 à l.lO . m /s) à l'Est que
. l'on peut mettre en relation avec les gradients hydrauliques importants
.' observés dans cette région ; . J
-3 -3 2- une zone de transmissivité plus forte (T = 1.10 à 5.10 m /s) qui s'étend
de la partie centrale au Nord du modèle, coïncidant avec la zone dépression-
, naire et coup_ée_au .Sud-Ouest par une bande étroite de transmissivité plus-4 -3 2
-_ faible (T =:.1.10 . .à l',lO .m /s) axée sur la vallée de la Garonne ;
-3 =2 2-- une zone de transmissivité importante (T = 5.10 à l.lO m /s) sur la
partie ouest qui peut se justifier par la présence de zones karstiques reh-
con-trées au cours de certains forages pétroliers. D'autre part, les gra-
. dients calculés sur la carte piézométrique de référence sont faibles.
-4 -3 2- une zone de faible transmissivité (T : l.lO à l.lO m /s) au Nord-Est.
Dans ce secteur, la nappe devient libre et les gradients rencontrés sont
importants .
Les valeurs des transmissivités données par les essais de débits sur les fo¬
rages ont été respectées et s'intègrent bien dans les résultats trouvés.
- 29 -
7.5 - RESULTATS OBTENUS
7.5.1, Surface piézométrique restituée
Reproduction de_la giézométrie
On a reporté . figure '20 la piézomé^trie calculée au stade final de
l'ajustement.
Répartition des_transmissivités
La carte des transmissivités est présentée figure 18 . Pour des
raisons pratiques et dans un souci de synthèse, les valeurs affichées dans
chaque maille n'ont pas été reportées. Nous avons donc choisi de présenter
cette carte en regroupant les valeurs par tranches. Ainsi les différentes
zones apparaissent nettement :
-4 -3 2- une 'zone de faible transmissivité (T =1.10 à l.lO . m /s) à l'Est que
. l'on peut mettre en relation avec les gradients hydrauliques importants
.' observés dans cette région ; . J
-3 -3 2- une zone de transmissivité plus forte (T = 1.10 à 5.10 m /s) qui s'étend
de la partie centrale au Nord du modèle, coïncidant avec la zone dépression-
, naire et coup_ée_au .Sud-Ouest par une bande étroite de transmissivité plus-4 -3 2
-_ faible (T =:.1.10 . .à l',lO .m /s) axée sur la vallée de la Garonne ;
-3 =2 2-- une zone de transmissivité importante (T = 5.10 à l.lO m /s) sur la
partie ouest qui peut se justifier par la présence de zones karstiques reh-
con-trées au cours de certains forages pétroliers. D'autre part, les gra-
. dients calculés sur la carte piézométrique de référence sont faibles.
-4 -3 2- une zone de faible transmissivité (T : l.lO à l.lO m /s) au Nord-Est.
Dans ce secteur, la nappe devient libre et les gradients rencontrés sont
importants .
Les valeurs des transmissivités données par les essais de débits sur les fo¬
rages ont été respectées et s'intègrent bien dans les résultats trouvés.
- 30 -
7.5.2. - Simulation d'hypothèses d'exploitation
La carte piézométrique initiale restituée, une simulation d'un
pompage a été réalisée dans la région bordelaise. Au total, un débit horaire3 3de 700 m y a été soutiré, correspondant à 7 puits débitant chacun lOO m /h.
Les puits considérés sont ceux proposés pour la simulation A2 par analogie
électrique, c'est-à-dire : Bordeaux Nord, Lormont , La Benauge, Mériadeck,
Talence , Mérignac Ville, Mérignac Base.
Compte tenu de la distance séparant les ouvrages à 1 ' échelle
de 1/500. OOO , nous avons dû effectuer, en respectant leur position géographi-
ç[ue, un regroupement de certains puits dans une seule maille. Ainsi, le sou¬
tirage global, se répartit sur quatre mailles :
3- trois mailles à débit Q = 200 m /h chacune ;
3- une maille à débit Q = 100 m /h.
La carte des pressions représentant la réponse du modèle à la
simulation du pompage sous Bordeaux est donnée " figure 2 1 . Les courbes iso¬
pièzes sont tracées à partir des valeurs moyennes par maille, calculées par
le modèle au centre de chacune d'elles.
En premier lieu, on observe que 1 ' influence du pompage à Bordeaux
se fait ressentir sur l'ensemble de la zone étudiée.
Les bordures Est et Nord-Est du modèle sont légèrement affectées,
ce qui, compte tenu des limites à potentiels imposés dans ces régions, n'est
pas surprenant.
Les effets sur les limites Sud et Ouest sont nettement plus mar¬
qués. Les rabattements observés sont de l'ordre de 30 mè-tres. Mais, étant don¬
né l'hypothèse retenue, à savoir la conception du système aquifére en multi-t
couche, la valeur de cette dépression est sans doute surestimée. En effet, il
est vraisemblable que cette baisse de pression sera compensée dans la réalité ,
au moins partiellement, par un apport de flux complémentaire en provenance des
aquifères sus ou (et) sous-jacents.
Dans la partie centrale, la zone dépressionnaire s'est accentuée
d'une vingtaine de mètres, excepte sur la région bordelaise, tout en conservant
sa forme initiale.
- 30 -
7.5.2. - Simulation d'hypothèses d'exploitation
La carte piézométrique initiale restituée, une simulation d'un
pompage a été réalisée dans la région bordelaise. Au total, un débit horaire3 3de 700 m y a été soutiré, correspondant à 7 puits débitant chacun lOO m /h.
Les puits considérés sont ceux proposés pour la simulation A2 par analogie
électrique, c'est-à-dire : Bordeaux Nord, Lormont , La Benauge, Mériadeck,
Talence , Mérignac Ville, Mérignac Base.
Compte tenu de la distance séparant les ouvrages à 1 ' échelle
de 1/500. OOO , nous avons dû effectuer, en respectant leur position géographi-
ç[ue, un regroupement de certains puits dans une seule maille. Ainsi, le sou¬
tirage global, se répartit sur quatre mailles :
3- trois mailles à débit Q = 200 m /h chacune ;
3- une maille à débit Q = 100 m /h.
La carte des pressions représentant la réponse du modèle à la
simulation du pompage sous Bordeaux est donnée " figure 2 1 . Les courbes iso¬
pièzes sont tracées à partir des valeurs moyennes par maille, calculées par
le modèle au centre de chacune d'elles.
En premier lieu, on observe que 1 ' influence du pompage à Bordeaux
se fait ressentir sur l'ensemble de la zone étudiée.
Les bordures Est et Nord-Est du modèle sont légèrement affectées,
ce qui, compte tenu des limites à potentiels imposés dans ces régions, n'est
pas surprenant.
Les effets sur les limites Sud et Ouest sont nettement plus mar¬
qués. Les rabattements observés sont de l'ordre de 30 mè-tres. Mais, étant don¬
né l'hypothèse retenue, à savoir la conception du système aquifére en multi-t
couche, la valeur de cette dépression est sans doute surestimée. En effet, il
est vraisemblable que cette baisse de pression sera compensée dans la réalité ,
au moins partiellement, par un apport de flux complémentaire en provenance des
aquifères sus ou (et) sous-jacents.
Dans la partie centrale, la zone dépressionnaire s'est accentuée
d'une vingtaine de mètres, excepte sur la région bordelaise, tout en conservant
sa forme initiale.
- 31 -
La région bordelaise.se trouve à l'intérieur de l'isohypse
- 20 m, ce qui correspond à des rabattements de l'ordre de 60 mètres^ au
Sud-Ouest, et d'environ 40 mètres au Nord-Est. La forme allongée de cette
courbe piézométrique (suivant un axe Sud-Ouest - Nord-Est) est à mettre en
relation, d'une part avec la répartition des transmissivités dans ce secteur,
et avec les injections effectuées à l'Ouest de Bordeaux d'au-tre part.
Les valeurs des rc±)attements moyens calculés par le modèle
au centre de chaque maille dans lesquelles les 7 puits de soutirage ont été
simulés, sont présentées dans le tableau à la page suivante :
I!1
¡
!
¡
!!
I
Mériadeck ., ...Maille
La Benauge
Bordeaux
Lormont
Mérignac
Talence
Mérignac
NordMaille
VilleMaille
base
Maille
1
2
3
4
.Pî-ézométrie
. initialeen m
H- 35,50
'
+ 30,10
+ 39,64
+ 42,41
ï Piézométrierésultante
du. soutirage
- 49,42
- 47,45
- 29,17
- 7,93
Rabattement !
en m !
85 I
78 ;
69 !
50 !
Du fait de la grandeur des mailles par rapport à celle des
ouvrages, les valeurs des rabattements calculés par le modèle peuvent être
corrigées, à l'aide de la formule de Dupuit qui donne :
2 TT T /\ .
Q =
LogRf
d'où on tire le rabattement complémentaire A
^ =2 TT T
Rf
y Log [ ]
- 31 -
La région bordelaise.se trouve à l'intérieur de l'isohypse
- 20 m, ce qui correspond à des rabattements de l'ordre de 60 mètres^ au
Sud-Ouest, et d'environ 40 mètres au Nord-Est. La forme allongée de cette
courbe piézométrique (suivant un axe Sud-Ouest - Nord-Est) est à mettre en
relation, d'une part avec la répartition des transmissivités dans ce secteur,
et avec les injections effectuées à l'Ouest de Bordeaux d'au-tre part.
Les valeurs des rc±)attements moyens calculés par le modèle
au centre de chaque maille dans lesquelles les 7 puits de soutirage ont été
simulés, sont présentées dans le tableau à la page suivante :
I!1
¡
!
¡
!!
I
Mériadeck ., ...Maille
La Benauge
Bordeaux
Lormont
Mérignac
Talence
Mérignac
NordMaille
VilleMaille
base
Maille
1
2
3
4
.Pî-ézométrie
. initialeen m
H- 35,50
'
+ 30,10
+ 39,64
+ 42,41
ï Piézométrierésultante
du. soutirage
- 49,42
- 47,45
- 29,17
- 7,93
Rabattement !
en m !
85 I
78 ;
69 !
50 !
Du fait de la grandeur des mailles par rapport à celle des
ouvrages, les valeurs des rabattements calculés par le modèle peuvent être
corrigées, à l'aide de la formule de Dupuit qui donne :
2 TT T /\ .
Q =
LogRf
d'où on tire le rabattement complémentaire A
^ =2 TT T
Rf
y Log [ ]
- 32 -
Application numérique
-3 2 2T = 1,5 .10 m /s = 5,4 m /h
Q = 200 m /h
Rf = 0,208 ^xC'y. = 5 . 10 m
r = 0,076 m
200
2 Tl . 5,4Log
0,208.5.10'
0,076# 56. m.
Cette correction sera faite sur les trois mailles a debit3
Q = 200 m /h chacune.
3En ce qui concerne la maille à débit Q = lOO m /h, le rabattement
complémentaire sera égal à ^ = 28 m.
/.y
La valeur de la. correction sur les mailles à débit
Q = 200 m /h est légèrement surestimée. En effet, le calcul s'applique à un
puits unique situé au centre de la maille.
On peut donc cçnsidérer que pour les puits regroupés sur une
seule maille, la correction à apporter se situe entre 28 et 56 m.
^ T :
Rabattement corrigé
en m
Mériadeck
La Benauge
Bordeaux Nord
Lormont
Mérignac Ville
Talence
Mérignac Base
113 < /^ < 141
Il II II
106 ^(j^^ ^ 134
Il II II
97 <A^ ^125
Il II II
At = 78
- 32 -
Application numérique
-3 2 2T = 1,5 .10 m /s = 5,4 m /h
Q = 200 m /h
Rf = 0,208 ^xC'y. = 5 . 10 m
r = 0,076 m
200
2 Tl . 5,4Log
0,208.5.10'
0,076# 56. m.
Cette correction sera faite sur les trois mailles a debit3
Q = 200 m /h chacune.
3En ce qui concerne la maille à débit Q = lOO m /h, le rabattement
complémentaire sera égal à ^ = 28 m.
/.y
La valeur de la. correction sur les mailles à débit
Q = 200 m /h est légèrement surestimée. En effet, le calcul s'applique à un
puits unique situé au centre de la maille.
On peut donc cçnsidérer que pour les puits regroupés sur une
seule maille, la correction à apporter se situe entre 28 et 56 m.
^ T :
Rabattement corrigé
en m
Mériadeck
La Benauge
Bordeaux Nord
Lormont
Mérignac Ville
Talence
Mérignac Base
113 < /^ < 141
Il II II
106 ^(j^^ ^ 134
Il II II
97 <A^ ^125
Il II II
At = 78
33 -
Les résultats sont reportés tableau 6 sous la dénomination "simulation Ni",
afin de pouvoir les comparer plus facilement à ceux obtenus à partir des .
autres méthodes. On constate une bonne concordance entre les résultats (Ni)
et ceux obtenus en milieu infini homogène, sans ré-injection, (simulation II,
cf. § 5 et tableau 5) .
33 -
Les résultats sont reportés tableau 6 sous la dénomination "simulation Ni",
afin de pouvoir les comparer plus facilement à ceux obtenus à partir des .
autres méthodes. On constate une bonne concordance entre les résultats (Ni)
et ceux obtenus en milieu infini homogène, sans ré-injection, (simulation II,
cf. § 5 et tableau 5) .
34
8 - SIMULATION DETAILLEE PAR MODELE NUMERIQUE
Un modèle numérique de simulation à mailles variables de la nappe
du Cénomano-Turonien a été réalisé. Il est construit conformément aux
hypothèses retenues pour le modèle mathématique en régime permanent dont
les résultats sont exposés ci-avant (§ 7) .
Il comporte 950 mailles au total, reportées comme suit :
- 543 mailles de 5 km de côté
- 88 mailles de 2,5 km de côté
- 320 mailles de 1,25 km de côté
Il permet l'étude détaillée (suivant le même principe que celui
décrit au § 7) des rabattements prévisionnels sous l'agglomération bordelaise
et, de manière générale, dans l'ensemble de la .nappe, pour diverses hypo^thêses
de prélèvements. Les résultats sont plus fins que ceux du modèle à mailles
carrées, puisque l'on peut analyser les mesures ou-vrage par ouvrage (et non
au niveau d'une maille comportant plusieurs ouvrages) . ^4^..
Pour le moment, les hypo-thèses qui ont permis de cons-truire cet outil sont
trop imprécises , et la diffusion des résultats obtenus n'apporterait qu'une
fausse précision par rapport aux résultats grossiers tirés du modèle en régime
permanent. Il convient d'attendre la réalisation des premières opérations de
forage et d'essais qui amélioreront considérablement la connaissance de
l'aquifère pour ajuster ce modèle et l'utiliser à des fins de prévisions.
Ce modèle permet^tra en effet de travailler en régime hydraulique transitoire
en affichant des programmes de pompage modulés en cours d'année et non des pré¬
lèvements moyens annuels comme dans le modèle à mailles carrées et régime perma¬
nent utilisé au chapitre 7 ; en outre, il permettra également de simuler l'entrée
en service progressive de nouveaux forages selon divers scénarios de réalisation
du programme géothermique (pompage et injection) .
34
8 - SIMULATION DETAILLEE PAR MODELE NUMERIQUE
Un modèle numérique de simulation à mailles variables de la nappe
du Cénomano-Turonien a été réalisé. Il est construit conformément aux
hypothèses retenues pour le modèle mathématique en régime permanent dont
les résultats sont exposés ci-avant (§ 7) .
Il comporte 950 mailles au total, reportées comme suit :
- 543 mailles de 5 km de côté
- 88 mailles de 2,5 km de côté
- 320 mailles de 1,25 km de côté
Il permet l'étude détaillée (suivant le même principe que celui
décrit au § 7) des rabattements prévisionnels sous l'agglomération bordelaise
et, de manière générale, dans l'ensemble de la .nappe, pour diverses hypo^thêses
de prélèvements. Les résultats sont plus fins que ceux du modèle à mailles
carrées, puisque l'on peut analyser les mesures ou-vrage par ouvrage (et non
au niveau d'une maille comportant plusieurs ouvrages) . ^4^..
Pour le moment, les hypo-thèses qui ont permis de cons-truire cet outil sont
trop imprécises , et la diffusion des résultats obtenus n'apporterait qu'une
fausse précision par rapport aux résultats grossiers tirés du modèle en régime
permanent. Il convient d'attendre la réalisation des premières opérations de
forage et d'essais qui amélioreront considérablement la connaissance de
l'aquifère pour ajuster ce modèle et l'utiliser à des fins de prévisions.
Ce modèle permet^tra en effet de travailler en régime hydraulique transitoire
en affichant des programmes de pompage modulés en cours d'année et non des pré¬
lèvements moyens annuels comme dans le modèle à mailles carrées et régime perma¬
nent utilisé au chapitre 7 ; en outre, il permettra également de simuler l'entrée
en service progressive de nouveaux forages selon divers scénarios de réalisation
du programme géothermique (pompage et injection) .
- 35 -
9 - APPROCHE DU COMPORTEMENT THERMIQUE DE L'AQUIFERE
Il s'agit d'évaluer l'influence des différentes ré-injections prises
en compte sur le niveau de température naturelle de l'aquifère.
Dans l'état actuel des programmes de calcul dont on dispose, une
telle étude ne peut être réalisée qu'en admettant que les rabattements varient
peu au droit des ouvrages (état quasi permanent) . D'après les résultats qui
précèdent (cf. §5), on peut admettre qu'une telle configuration hydraulique
apparaît au bout de. 5 ans d'exploitation environ.
On a ainsi mis en oeuvre le prograimne METTERNIQ (cf. rapport BRGM
76 SGN. 577 GTH/AME) qui permet de déterminer :
- 1 ' évolution, en fonction du temps, du front theinnique entre les ouvrages de
ré-injection d'eau froide et les ouvrages de captage,
- l'évolution, en fonction du temps, de la température dans les ouvrages de
captage .
En supposant :
- le régime hydraulique permanent,
- les épontes imperméables et d'extension verticale infinie,
- les potentiels hydrauliques uniformes sur chaque verticale,
- les caractéristiques hydrodynamiques indépendantes de la température,
- les transferts thermiques par transport d'eau uniquement et conduction
instantanée avec la matrice poreuse,
- la conduction avec les épontes uniquement verticale,
- la répartition initiale des températures uniforme.
Le calcul demande la connaissance de :
- l'épaisseur utile (e) et la porosité de l'aquifère IO ,à. partir des conclu¬
sions des § 1 et- 5 .
- la capacité calorifique de la roche dans l'aquifère et les épontes (on
prendra 0,5 th/m3/''C à 0,625 th/m3/°C) ,
- 35 -
9 - APPROCHE DU COMPORTEMENT THERMIQUE DE L'AQUIFERE
Il s'agit d'évaluer l'influence des différentes ré-injections prises
en compte sur le niveau de température naturelle de l'aquifère.
Dans l'état actuel des programmes de calcul dont on dispose, une
telle étude ne peut être réalisée qu'en admettant que les rabattements varient
peu au droit des ouvrages (état quasi permanent) . D'après les résultats qui
précèdent (cf. §5), on peut admettre qu'une telle configuration hydraulique
apparaît au bout de. 5 ans d'exploitation environ.
On a ainsi mis en oeuvre le prograimne METTERNIQ (cf. rapport BRGM
76 SGN. 577 GTH/AME) qui permet de déterminer :
- 1 ' évolution, en fonction du temps, du front theinnique entre les ouvrages de
ré-injection d'eau froide et les ouvrages de captage,
- l'évolution, en fonction du temps, de la température dans les ouvrages de
captage .
En supposant :
- le régime hydraulique permanent,
- les épontes imperméables et d'extension verticale infinie,
- les potentiels hydrauliques uniformes sur chaque verticale,
- les caractéristiques hydrodynamiques indépendantes de la température,
- les transferts thermiques par transport d'eau uniquement et conduction
instantanée avec la matrice poreuse,
- la conduction avec les épontes uniquement verticale,
- la répartition initiale des températures uniforme.
Le calcul demande la connaissance de :
- l'épaisseur utile (e) et la porosité de l'aquifère IO ,à. partir des conclu¬
sions des § 1 et- 5 .
- la capacité calorifique de la roche dans l'aquifère et les épontes (on
prendra 0,5 th/m3/''C à 0,625 th/m3/°C) ,
- 36 -
6- la conductivité thermique des épontes (0,6.10 th/m/s/°C)
(les valeurs numériques sont déduites d'études antérieures sur les
aquifères profonds) .
Trois variantes ont été testées en fonction de l'épaisseur moyenne (e)
et de 'la. porosité (CaJ) de l'aquifère ,:
- e = 50 et loo m
-OJ = 10 et 15 %.
Le programme de ré-injection pris en compte est celui adopté lors
de la simulation A4 (cf. tableau 6) .
Les résultats numériques obtenus montrent que :
r dans le cas^ d'une épaisseur de lOO m., la propagation du front froid à
partir des forages de ré-inj.ection, est pratiquement nulle (quelques
dizaines de mètres) pendant la durée de vie des ouvrages (20 ans) .
../
- dans le cas d'une épaisseur de 50 mètres, la propagation du front froid
est de l'ordre du kilomètre au bout de 20 ans, et se trouve reportée
figure 22.
' On constate donc que, suivant les hypo^thèses physiques vraisem¬
blables adoptées, l'effet thermique du programme de ré-injection simulé
apparaît négligeable de façon pratique.
REMARQUE : 11 ^aut cependant ¿ouLLgneA que ces n,tsultati> impliquent l'hypo¬thèse d'un milteju pon.eux contim. : iLi, ne prennent peu, en compte
l'exiÁtence éventuelle d'un cheminement pn.é{^én.enttel de V exm.
[miLieju ^Í66uAe - chenaux petits - ou bien kanst) .
- 36 -
6- la conductivité thermique des épontes (0,6.10 th/m/s/°C)
(les valeurs numériques sont déduites d'études antérieures sur les
aquifères profonds) .
Trois variantes ont été testées en fonction de l'épaisseur moyenne (e)
et de 'la. porosité (CaJ) de l'aquifère ,:
- e = 50 et loo m
-OJ = 10 et 15 %.
Le programme de ré-injection pris en compte est celui adopté lors
de la simulation A4 (cf. tableau 6) .
Les résultats numériques obtenus montrent que :
r dans le cas^ d'une épaisseur de lOO m., la propagation du front froid à
partir des forages de ré-inj.ection, est pratiquement nulle (quelques
dizaines de mètres) pendant la durée de vie des ouvrages (20 ans) .
../
- dans le cas d'une épaisseur de 50 mètres, la propagation du front froid
est de l'ordre du kilomètre au bout de 20 ans, et se trouve reportée
figure 22.
' On constate donc que, suivant les hypo^thèses physiques vraisem¬
blables adoptées, l'effet thermique du programme de ré-injection simulé
apparaît négligeable de façon pratique.
REMARQUE : 11 ^aut cependant ¿ouLLgneA que ces n,tsultati> impliquent l'hypo¬thèse d'un milteju pon.eux contim. : iLi, ne prennent peu, en compte
l'exiÁtence éventuelle d'un cheminement pn.é{^én.enttel de V exm.
[miLieju ^Í66uAe - chenaux petits - ou bien kanst) .
Coupe I
SW-
Marne et argile
Calcaire graveleux
Ce Cénomano Turonien
cr « Crétacé' inférieur
Dm E Dolomie de Mano ( Rirtlandien )
I . [ Calcaire gréseux
10km ^~r-\ Dolomie03J}
2CDOvn
2oo
Ü>
nQrÂ]m
w
Coupe I
SW-
Marne et argile
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N SCoupe Uî
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1 I ' I Caïuiff
Mtinr tl «igil*
i' ' I Calcaire gravf Ieux
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I f ' I Calcaire grestui
1/ ^ I Dolomie
Sc2
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SE NWCevpr IV
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f 1 Kwit ! Vfllt
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H'-''^^ Ciluiw ftfMin
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10km
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SOS
Gl
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Il
G)(-:ï]mCJi
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V..'X a a70,*lV = a«B,4BZ = 8,04
STRATIGRAPHIE
OES
AUTEURS
CORRELATIONS
ELECTRIQUES
(Apilan
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2 kmCOUPESAUCA'fS-LOnHONI
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SOUS L'AGGLOMERATION BORDELAISE
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COUPE LITHOlOGIOUe INTERPRETATIVE
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COUPE LITHOLOGIQUE INTERPRETATIVE \
SOUS L'AGGLOMERATION BORDELAISE
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SIMULATION N*1
PLAN DE SITUATION
61 Dépression çn m --Accidents structuraux
• Forage captant l'aquifère du CénomanienA RI à R 6 foraaes de re'iniection
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SIMULATION N-2
PLAN DE SITUATION
2 km
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• Forage captant l'aquifere duA RI à R 6 forages de re'injtfction
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SIMULATION N*J
PLAN DE SITUATION
Accidents structuraux
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FIGURE 18BRGM 80SGN870 AQl
SIMULATION M AT m; M ATI (^UK
NAPPE DU CKNOMANIKN
CARTE DES TRANSMISSIVITES
^ T = 1. 10"* à 1.10'' m'/i
T. s 1.10"' à 5.10* m'/»
T - S. 10"' à 1.10"' m'/»
FIGURE 18BRGM 80SGN870 AQl
SIMULATION M AT m; M ATI (^UK
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CARTE DES TRANSMISSIVITES
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FIGURE 19
BRGM80SGN870AQ1
SIMULATION MATIlKM/VnqUK
NAPPE DU CENOMANIEN
CONDITIONS AUX LIMITES
Limita âtancha |go| Potantlal Imposé «n m.
I 9 I Soutiraga s 50 m'/h f^ Inlectlon < 50 m'/h
FIGURE 19
BRGM80SGN870AQ1
SIMULATION MATIlKM/VnqUK
NAPPE DU CENOMANIEN
CONDITIONS AUX LIMITES
Limita âtancha |go| Potantlal Imposé «n m.
I 9 I Soutiraga s 50 m'/h f^ Inlectlon < 50 m'/h
FIGURE 20BRGM805&H870AQI
AQUIFERE DE LA BASE DUCRETACE SUPERIEUR
SURFACE PIEZOMETRIQUE DE REFERENCE
D'APRES J.VOUVE, A.CAZAL.M.PLAUD. P. POUCHAN
Courba pléiomélilqua
Limita da paiméablllté
Limita paliogéographlquo
PIEZOMETRIE CALCULEE(modèle)
ECHELLE: 1/SOOOOO
FIGURE 20BRGM805&H870AQI
AQUIFERE DE LA BASE DUCRETACE SUPERIEUR
SURFACE PIEZOMETRIQUE DE REFERENCE
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Limita paliogéographlquo
PIEZOMETRIE CALCULEE(modèle)
ECHELLE: 1/SOOOOO
FIGURE 21BRGM80SGN870AQI
SIMULATION MATlIEMATiqUK
NAPPE bu CENOMANIEN
SURFACE DES HYDROHYPSES
HYPOTHESE DE SOUTIRAGED'UN DEBIT TOTAL = 700 M^/H
A BORDEAUX
'^0" Courba pliiomâtrlqua
20km
FIGURE 21BRGM80SGN870AQI
SIMULATION MATlIEMATiqUK
NAPPE bu CENOMANIEN
SURFACE DES HYDROHYPSES
HYPOTHESE DE SOUTIRAGED'UN DEBIT TOTAL = 700 M^/H
A BORDEAUX
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20km