Godard Corpo Sentidos

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  • 8/19/2019 Godard Corpo Sentidos

    1/2

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    1 m'a

    rlttrmis

    de

    modi

    -

    (.,(.J

    11

    r nl C

    stJ

    ,

    gn

    e r ,

    t

    ''

    lais

    cela

    rn-a

    aussi

    pas-

    ier

    illon

    tlorps. .

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    t

    l

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    u

    (les

    rcherches.

    Ce

    qui

    m'a

    fait

    rtt ll ror) lrer

    l

    t?s

    pres folldateurs de

    la

    '

    '

    nt'e

    tiu

    mouvement

    .

    comme

    n

    nal ssa

    5 l

    a

    l t h 1

    as

    .4 l

    exand

    r

    eu

    5.

    1

    os

    h

    e Felden-

    k ralsv

    F-

    ntre la

    prtti

    que de

    la

    danse.

    cassique

    fl'a

    ilor

    I)t1

    i s (-.

    sn tem porai

    ne

    ,

    et

    u n

    savoi r

    ltlical

    sclentifique t-i-enseigne

    en

    l

    acult

    dft

    5

    lecine

    l'anatomie

    fonction-

    ' tz

    l

    i e .

    j

    -ai

    letl peu acc umul

    en

    moi

    n

    t.

    ;)e

    nst

    q

    u 1

    a

    fi n i gar

    prendre

    sens .

    $1

    al

    ,

    rnen sa

    $'01 r

    est aussi

    potique.

    Je

    me

    rtft-re

    Ja

    travers le

    temgs des

    textes fon-

    td

    a

    I l k e l 1

    t

    a u x.

    .

    tt t (1

    -a

    1

    l l tt u rs

    t

    o

    u t

    fa

    it som

    p-

    tueux

    comme

    ceux de

    Zampou celui de

    Kleis't

    sur

    la

    Inariennetle.

    De

    mme

    que

    'e

    rne

    rfre

    aux grands textes

    de la

    penz

    J

    se

    ch

    1

    noi se .

    I l

    ),'

    a

    es

    rencont res ton-

    rktlLes entrtt

    Ia

    recherche

    scientifique

    .

    :

    t1

    fti

    i e

    .

    e t

    c es

    sa

    voi

    rs anc 1

    e

    ns,

    qui

    f o n c

    -

    .

    :

    (

    (lar

    analepie.

    L

    ?E,g

    EI

    LES

    2S*

    autres,

    au

    cloisonnement culturel du ter-

    rain

    franais. En

    Belgique,

    Henri Pous-

    seur

    m'a

    demand

    de

    faire

    un

    travail

    axec

    l'Qrchestre

    de

    Lige.

    Un

    travail

    avec

    les

    solistes

    au

    piano,

    que

    je poursuis

    depuis

    un an et

    demi.

    Ax

    surtout

    sur

    les syst-

    mes d'quilibration.

    -

    Ce doit

    tre

    merveilleux

    pour

    les rrzusz'-

    C1'ens

    el

      O&f'

    VOus-mme.

    ..

    H.G.

    -

    C'est Ia partie la

    plus mouvante de

    mon

    travail.

    Le pianiste

    par

    exemple

    joue

    tln

    morceau. Je

    donne

    tlne lecture

    C0rPO-

    relle

    de

    son

    inteprtation.

    Les

    autres

    articipants

    en

    livrent une

    critique

    d'ordre

    musicologique.

    Ce

    qui

    est

    boule-

    versant,

    c'est

    de

    voir

    les

    deux

    discours

    se

    rejoindre.

    A

    partir

    de

    quoi.

    je fais

    des

    ropositions,

    d'ordre

    verbal

    ou

    gestuel.

    Ou

    encore

    j'interviens

    moi-mme

    sur

    %

    corps

    du musicien

    Nndant une

    nouvelle

    excutio'

    lzs

    changemen? sont

    fla*

    gants,

    dans la qualit

    des silences, dars

    le

    p

    e du

    staccato

    au

    rubato etce.

    .

    -

    S'il

    p

    a

    une

    lecture

    kinsiologique de la

    '

    ue

    foniori

    en

    existe-t-il

    une

    de la

    uslq

    ,

    Janse

    .2

    Pbus apez

    voqu

    le

    placement.

    f,e

    placement

    n

    'esl-f/ pas au fond la

    matn'ce mme

    du

    langage

    chorgraphique

    d'un

    crateur

    .?

    -

    ne

    pc/?set'

    analogique est-elle

    pour

    H.G.

    -

    D'aimrd,

    il

    n'y

    a pas

    de trainie

    atitalt a

    Inllrmer

    parce

    qu

    lle

    ne

    possde

    neutr.

    1--1

    manire

    de

    s'chauffer

    pao

    /c,s

    mt))

    e/?s

    de

    la

    dmonsration

    .J

    contient

    dj

    un projet. Un travail

    comme

    H.G

    -

    I

    l

    j

    a

    des

    approches

    diffrentes.

    Je

    celui

    de

    Cunningham

    est

    davantage

    le

    sals

    gcrsennellemenl

    car tant

    tle

    toum vers ce

    qu'on

    peut appeler

    Ros''e

    cuiture

    oc

    cientale.

    j'ai trouv

    dans la

    e

    qui

    mlarise

    sur

    l'orientation,

    le chan+

    lellse

    dt,

    l'nergtique

    chinaise

    une

    gement rapide

    de

    direction

    dans

    I'espae.

    ri I 1e

    lufnlrleuse

    pour

    la

    lecture

    como-

    Zami,

    on

    peut aujourd'hui

    le conlinner

    En fait une

    vision

    assez

    mistotlicienne,

    relle 'un tlanseur

    centemporain. 11

    y

    a

    de

    faon

    scientique,

    ce qui

    est un mme

    avec

    l'intervention

    du

    hasard. et

    tles

    rencolltres

    tonnantes.

    Zeami insisi

    '

    acquis

    non ngligeable. 0n

    a anestsi

    surtout

    dans la

    faon d'exploiter

    ce

    beauceup sur

    le

    placement.

    la

    localis--

    des

    articulations musculaires de

    certaines hasard. 11

    y

    a

    chez lui une qualit

    tid'os''

    pn

    fonctionnelle (lu

    corpk-' 11

    f

    a

    chez

    personnes,

    qui

    n'en

    ont pas moins

    produit

    une

    nlutraction

    du

    corps,

    une

    'ranspae

    lui

    .

    cet

    tennant

    passage

    o

    il dit

    que

    des

    mouvements

    dlibrs,

    uniquement

    rence

    la

    stnzcture

    C'est

    une puret

    de

    i'dl.leur

    jlurfitit

    doit --savoi

    danser

    avec,

    partr de sensations de peau. la pense

    corporelle,

    sans affect.

    0n

    peut

    ses os, ses

    muscles et sa

    peau''.

    dire

    qu'elle

    n'est

    ni

    affecte,

    ni

    d'ailleurs

    0r.

    at1

    (lbut,

    on

    croyait

    que c'tait l'ossa'

    -

    Ces

    savoirs

    ne

    sont

    gure rpandus

    en

    ttinfecte''.

    C'est

    tout fait difrent

    ave

    ture qui

    gnrait le

    mouvemeat, partir

    Francc,

    contrairement

    ce

    qui

    se

    passe

    Trisha Brown.

    qui travaille

    surtout

    aver

    tie

    capsules

    sensorielles

    situes

    aux arti- aux

    kjats-nis

    depuis

    le dbut

    de la le

    muscl.. Vous savez aussi bien

    que

    moi

    culations.

    Et

    puis on

    a

    dtduvert qu'il

    y

    modern

    dance

    (Karine

    Saporta me

    l e rap-

    combien elle

    s'inspire

    des

    ides

    en

    avail aussi

    'extraordinairement

    pelait

    fpal

    rccmment).

    d'Alexnnded

    avec la

    fameuse fcrmule

    .-

    impurtantes

    sur le

    tissu

    musculaird

    Plus

    H.G.

    -

    C'est quelque

    chose qui

    m'tonne

    *keep

    your

    neck e'. Son danseur

    a

    le

    rcemment. on

    en

    q.

    dcouvert sur Ia

    beaucoup.

    J'enseigne partout en

    Europe,

    cou

    likr. a

    cre

    un danseur

    essentiel-

    -

    peau. Ce

    qui

    a

    permis

    de

    penser une

    ges-

    et

    je constate

    qu'il

    y

    a

    beaucoup

    plus

    lement

    S'philosophique''

    c'est--dire sus-

    tuelle

    aplluye

    sur

    diffrents niveau'f d'intrt

    en Allemagne. en

    Italie,

    en Bel-

    ceptible de

    'lpenser''

    son mouvement.

    nlorphologiques.

    e qu' .i

    dcou

    .

    ht

    gique.

    Cela tient

    probablement.

    entre

    Quand

    '

    '

    ?ns se

    renco'rttrent

    ou

    se

    per-

  • 8/19/2019 Godard Corpo Sentidos

    2/2

    8l;kl0GRFHlE ;

    H

    V0N

    KLEIST

    ;

    LES

    MARONNEUES

    .

    ED.

    GLQ

    1972

    F.

    RAKHI:S

    ALEMNDER

    THE

    RESURRECMON

    OF

    RE

    BODY,

    DELL

    PUBL,

    N

    1%

    FELDENKRIS

    l

    L'EXPBESSIQN

    CQRPQRELLE.

    CHIRON.

    1%7

    *

    CLAIRE

    BAURQFF

    PR

    LOrrE

    ZKQBI.

    CETTE

    IMAGE

    RtALISCE

    A

    BERLIN

    EN

    :9:1

    EST

    SIGNIFICTIVE

    DE

    L'EKOUERENT

    DE

    L'INSTANTANTt

    U S 1$IT

    LES

    PHOTXMPHES

    CES

      NNtES

    1.

    LE

    MOUVEMENT

    MAITRISI,

    ON

    PEUT

    LE

    RAINTENIR

    HORS

    DE

    S

    SIGNIFICADQN

    TEMPQRELLE

    ET

    LE

    DIRGER

    VERS

    DE3

    RNALAS

    DE

    PLAI&B

    ESTHWIQUE

    INTERNE

    OU

    EXTERNE L

    SEUQE

    PHQTOGRAPHIE.

    -

    n

    t

    k

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    ;.1

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    rprgraphi

    e

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    geste

    vi

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    dans

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    rif-

    monstrat

    ion avec

    1

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    On

    petlt

    Ven

    IC u-

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    ,

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    ) i : l

    .4

    '

    ,

    dominant. De

    l'autre

    ct,

    il

    y

    a

    l'alin.

    tion

    du

    danseurp

    1..a

    corgrapie

    sera

    toujours

    prise

    sur son autonomie,

    sur

    une

    matire qui

    1ui

    cappe.

    Le

    travail

    que

    je

    fais

    a

    entre

    autres

    pour

    but

    de

    rendre,le

    danseur

    autonome

    face

    au

    monde

    qk

    l'entoure,

    face

    la

    chorgraphie.

    11

    y

    a

    de

    plus

    en plus de corps

    marqus

    par

    la

    souffrance,

    par

    le recours

    au

    geste

    rpti-

    tif

    t lu i n 'est

    pas

    un

    geste

    complet,

    qui

    rl'ellgage

    pas le

    tissu

    corporel

    dans

    son

    intgrit.

    11

    y

    a

    un

    tat

    vident de

    dcl-

    rure du corps. en

    Francet'

    H.c.

    -

    Cela

    a

    voir

    d'abord

    avec

    la

    distr

    bution

    du

    travail

    colwrd,

    il

    y

    a la

    mus-

    .

    culature

    profonde

    la

    plus f ine.

    la

    plusz

    innenl,

    qu'on peut

    relier l'tre.

    11

    t

    a

    .

    la

    musculature

    priphrique plus

    gros-

    sire ( les dorsauxv

    les

    pectoraux, etc)

    'on

    peut relier

    lap'

    'r

    1..a

    plupa:t

    des

    u

    .

    ,'

    chor/aphes

    actuels

    travaillent

    uniquee

    ment

    sur

    le

    priphrique.

    :1

    n'y

    a pas

    4

    che,z

    leurs

    danseun

    de

    continuit de

    l'tre ni

    au

    Nint

    de

    vue

    musculaire

    ni

    aur'

    Ninl

    de

    vue

    potiqu/ Le

    danseur

    n'exis-

    te ra que

    par

    rapport

    au

    moment

    corgra-

    phique

    qu'il

    vit et

    dont

    il est

    totalement

    dpendant. 11

    n'y

    a

    pas

    chez

    lui

    de

    res'z

    sourcement

    un

    sujet

    continu

    et

    autox.'

    '

    nom Ajoutons

    que la

    couche

    priphri-

    v

    ue,

    est

    mrteuse

    .

    de

    facteurs

    de

    tasse-

    q

    ments,

    mais

    aussi

    d'archasm.. En

    raison

    de

    sa

    structure

    trs

    simplie

    elle

    s'offre

    aux

    rythmes binaires,

    la

    rgularit.

    Et

    aussi

    faut-il

    le

    direp

    la

    mmoire

    pylo-

    gntique

    la

    plus

    profonde. Ce

    n'est

    pas

    pour rien

    qu'on

    observe.

    dans l es

    lilms

    de

    Jean

    Rouch.

    des

    recours

    permanents

    atl

    priphrique

    pour

    susciter des

    prsences

    animales,

    dans

    les

    etknies

    qui

    pratiquent

    la

    transe.

    -

    Le

    rle

    de la

    kinsiologie

    serait

    alors

    dklWeez

    le

    danseur

    4skter

    eozwre//ec

    :

    ce-Ains

    mv'

    nnismes

    Jbstugs

    ?

    f'

    ment

    .G.

    -

    Lzs

    grands

    fondateurs

    de

    la

    danse

    mveme

    n'ont

    jamais fai t

    autre chose,

    compris

    dans

    leur cralion.

    *

    *

    TMEEM-

    k

    DA-KI

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    v/fpz? parfois

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    que

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    la

    danse

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    i?praufloup,

    beaucoup

    de

    1

    .

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    uoufi

    rall-'..

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    ;

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    ...

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    1es

    coses sont

    pri-

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    e

    t rs

    dvelopp

    et

    -

    I.a

    scne

    chorgraphique

    franaise

    offre

    po/flfltlzs des

    Jigure.

    dlinations

    et de

    ffrances.

    S'agit-il

    d'une

    dnoncttion

    sou

    ou

    d'une

    complicit

    ?