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Centres de compétence TIC

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Rapport de veille technologique

Le numérique dans le quotidien : La Domotique

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Réalisé Guillaume Mayery



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Identification du projet Type

Veille technologique N/A

Nom Date Signature

Version initiale Guillaume Mayery

15/01/2017

Versions Ed. Rév. Date Description Action(*) Paragraphes

0 01 Création du document. M Tous

(*) Action: I = Insertion, R = Remplacement, M = Mise à jour, S = Suppression, Q = Revue Qualité


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Table des matières 1 GLOSSAIRE

2 INTRODUCTION

3 CONTEXTE HISTORIQUE

4 DOMAINES D’APPLICATION


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1 Glossaire ADSL Asymmetric Digital Subscriber Line


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2 Introduction

Xxxxx – xxxxx x x x x x

3 Contexte Historique Au début des années 1980, les avancées en microélectronique et en informatique ont permis l’émergence de la domotique. À cette même époque, l’apparition des moyens de communication permettait de surveiller ou de piloter les appareils domestiques à distance. Nous étions alors persuadés que les maisons de l’an 2000 seraient toutes « intelligentes ». Les premières solutions domotiques apparaissaient ne laissant présager que du positif.

Pourtant à la fin des années 1980, le bilan de la domotique ne fut pas très positif car sa mise en œuvre était trop onéreuse. De plus, l’interopérabilité entre les systèmes concurrents était quasi inexistante.

Les années 1990 ont vu les principaux acteurs du marché démocratiser leurs solutions et envisager la mise en place de standards de communication permettant une interopérabilité des périphériques.

Malgré tout, la domotique ne s’est pas pour autant généralisée. L’investissement requis pour accroître son confort n’a pas convaincu le plus grand nombre.

Aujourd’hui, on constate que la domotique ne règne pas encore en maître essentiellement à cause du facteur prix qui en a rebuté plus d’un et du manque d’interopérabilité entre les équipements hétérogènes.

Par contre, les années 2010 montrent un certain engouement pour la domotique grâce notamment à la maturité technologique, la démocratisation des prix, l’adoption de standards ouverts et la disponibilité dans la majorité des habitations d’une connexion large bande (ADSL)et le développement des objets connectés. On entrevoit ainsi un plus grand nombre d’applications concrètes allant de l’amélioration du confort, de la vidéosurveillance, d’économie d’énergie et surtout comme une aide précieuse aux personnes âgées, aux personnes handicapées, à mobilité réduite.

4 Domaines d’application Plus qu’un gadget de « luxe », la domotique a des applications très pratiques voire essentielles. Pour nous en convaincre, nous allons aborder des thèmes où la domotique trouve pleinement sa place :

• Télémédecine et aide aux personnes

• Sécurité

• Surveillance

• Gestion d’énergie

• Automatisation des services de gestion de l’habitation

• L’automatisation des services en entreprise


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4.1 Télémédecine et aide aux personnes

La domotique est une aide précieuse aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Dans ce contexte, piloter à distance les éléments de sa maison (téléphone, chaudière, porte d’entrée, volets, etc.) est loin d’être considéré comme un luxe, mais plus comme une nécessité.

Concernant le soin des personnes malades, on rencontre de plus en plus de personnes souhaitant rester chez elles plutôt qu’à l’hôpital. Ainsi la domotique offre des solutions concrètes pour mettre en œuvre de la télémédecine. L’installation domotique pourra d’un côté être utilisée pour piloter sa maison, et d’un autre côté transmettre au centre de soins les informations sur l’état de santé du patient.

Un autre exemple qui interpelle bon nombre de pays est lié à notre démographie. Grâce au progrès de la médecine, nous vivons de plus en plus vieux. Cette situation interpelle les gouvernements qui doivent faire face à un nombre croissant de personnes âgées et un nombre de places restreintes dans les maisons de repos. Ici aussi, la domotique peut-être une solution efficace pour permettre à nos aînées de continuer à vivre dans leur foyer tout en permettant ici aussi de surveiller à distance leur état de santé.

Même si la technologie ne remplace par les rapports humains ni les visites quotidiennes du médecin ou du personnel infirmier, la domotique a pour effet d’apporter une forme de mobilité et d’assurance accrue.

4.2 Sécurité

Bien que les centraux d’alarme existants ne soient pas uniquement utilisés pour activer une sirène en cas d’intrusion, la domotique permet d’enrichir le fonctionnement de ces centraux d’alarme telle que décrite ci-dessous :

• À des fins préventives, le système domotique peut être utilisé pour simuler une présence à domicile.

• En cas d’intrusion, le système force la fermeture des portes, des fenêtres et des volets.

• Pour signaler une intrusion, le système domotique est programmé pour faire clignoter l’éclairage extérieur.

4.3 Surveillance

Les systèmes de surveillance ont pour mission d’émettre des alertes lorsque des problèmes sont rencontrés.

Dans ce précis le système domotique peut être programmé pour prendre en compte les situations suivantes :

• Détection incendie : signaler l’évacuation du bâtiment et appeler le service de pompier


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• Taux CO2 élevé : commander l’ouverture automatique des fenêtres de la pièce

• Fuite de gaz : stopper l’arrivée du gaz dans la section incriminée

Inondation : stopper l’arrivée d’eau dans la zone inondée ainsi que l’électricité

4.4 Gestion d’énergie

De nos jours, l’énergie est devenue une donnée capitale qu’il est impératif de considérer avec sérieux.

Gérer nos dépenses énergétiques est essentiel pour le bien de nos finances et de l’environnement.

La domotique joue là aussi un rôle incontournable comme le montrent les exemples suivants :

• Avant de quitter son domicile, une seule action sur un interrupteur permet d’éteindre l’ensemble des lumières, de fermer les fenêtres et de réduire le chauffage

• Avant de rentrer à son domicile, un appel téléphonique à son système domotique permet de donner l’ordre d’activer le chauffage

• En cas de pluie, l’arrosage automatique de la pelouse est désactivé

• La détection de l’ouverture d’une fenêtre engendre la programmation automatique du thermostat qui réduit le niveau de température de la pièce et évite une dépense énergétique inutile

• Lorsque le soleil est au rendez-vous, l’ouverture automatique des volets de la maison permet de réchauffer naturellement la maison

Aujourd’hui, nous voyons apparaître des chaudières communicantes qui permettent de transmettre au centre de diagnostic un bilan régulier sur l’état de santé de la chaudière. En cas d’anomalie, le centre de diagnostic a la possibilité d’intervenir à distance sur la chaudière. La chaudière est ainsi assurée de fonctionner de manière optimale.

4.5 Automatisation des services de gestion de l’habitation

Pour une gestion intelligente de votre maison

Les maisons et bâtiments actuels contiennent de nombreux équipements, chacun étant de plus en plus sophistiqués et performants. Nous portons une grande attention au choix du système de chauffage, de la ventilation, du système d’alarme ou encore des stores et de l’éclairage. Tous ces choix sont important individuellement. Mais sans un moyen de les utiliser ensemble, de manière simple et optimisée, nous passons à côté de nombreuses fonctions qui nous rendrait bien des services, augmenterait notre sécurité et notre confort tout en optimisant notre consommation énergétique. Pensez à une gestion intelligente de toutes les techniques du bâtiment est tout aussi important que le choix des équipements en soit ! Et cela n’est pas forcément hors de prix !


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1. Piloter le chauffageDes détecteurs d'ouverture de fenêtre arrêtent le chauffage quand vous aérez la pièce. Une programmation automatique permet de réduire la température lorsque vous vous absentez. Le chauffage se régule pièce par pièce depuis le programmateur pour une température confortable mais contrôlée.

2. Gérer l'éclairageLorsque vous quittez votre domicile, vous éteignez toutes les lumières et les veilles grâce à la gestion centralisée de l'éclairage. Un détecteur de mouvement peut être très pratique lorsqu'on entre les bras chargés dans la maison ou le dressing : il déclenche l'éclairage. Il veille aussi à ce que les lampes ne restent pas allumées si personne n'est dans une pièce. En élaborant des "scénarios d'éclairage" en fonction de vos activités, vous consommez seulement la lumière au moment où vous en avez besoin. La fonction "tout allumer/tout éteindre" apporte un confort supplémentaire. On peut ainsi éteindre d'un seul geste tous les appareils électriques qui ne doivent pas fonctionner. En rentrant, une simple pression sur une touche suffit à allumer tout ce dont vous avez besoin, comme le chauffage, l'éclairage ou même la radio.

3. Commander stores et voletsFermer automatiquement tous les volets dès que la nuit tombe en hiver pour conserver la chaleur permet jusqu'à 10 % d'économies de chauffage. L'été, vous pouvez programmer la descente des stores extérieurs électriques dès que le soleil pointe. Vous gagnez ainsi jusqu'à 9 °C sur la température dans la maison et évitez de recourir à une éventuelle climatisation. Et ces stores remonteront automatiquement si le vent se lève. La programmation des volets roulants à heures fixes peut être associée à celle du chauffage via un gestionnaire d'énergie. Exemple : à 22 h, la fermeture des volets pour la nuit s'accompagne d'une baisse de la température. Au contraire, à 7 h le matin, les volets roulants s'ouvrent et le chauffage reprend automatiquement.

4.6 Automatisation des services en entreprise

D’après une recherche récente sur l’efficacité de l’automatisation des services réalisée par le cabinet indépendant EMA*, les entreprises auraient tout intérêt à profiter des avantages offerts par l’automatisation afin d’optimiser la gestion des services au sein de leur organisation.

Parmi les principaux bénéfices attendus de l’automatisation, les entreprises mentionnent : La réduction des coûts opérationnels : 52 %, L’amélioration de la productivité des employés : 37 %, La réduction des erreurs humaines : 34 %, L’augmentation de la réactivité et le respect des accords SLA : 30 %, La réduction de la complexité opérationnelle : 29 %.Selon l’analyse d’EMA, une approche centralisée de l’optimisation des services IT est aujourd’hui primordiale et répond également aux problématiques liées à la gestion des services. En effet, l’entreprise doit désormais assurer un rôle de « broker de services » pour ses employés et les techniques d’automatisation se révèlent être le moyen le plus simple d’y parvenir (par exemple pour effectuer une demande de nouveau terminal, solliciter l’ajout d’applications professionnelles ou d’autres demandes qui ne nécessitent pas une intervention directe du service informatique). Cette stratégie basée sur la centralisation et l’automatisation permet en outre de renforcer l’efficacité opérationnelle, de réduire les coûts et enfin, d’améliorer le support et la satisfaction des utilisateurs tout en garantissant la sécurité et le respect des exigences en matière de conformité.


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http://www.cotemaison.fr/chaine-d/luxe/diaporama/musee-lalique-les-13-photos-a-voir-avant-de-le-visiter_11583.html

http://www.cotemaison.fr/inspirations/carnet-deco-inspirations-piece-par-piece_8749.html



Unifier la gestion des services au sein de l’entreprise, du cloud et des terminaux mobiles

Les processus d’automatisation ne sont pas nouveaux, tout comme les solutions de gestion de la mobilité en entreprise. Mais ces technologies sont aujourd’hui suffisamment matures pour permettre aux entreprises de rationaliser la gestion de l’ensemble de leurs services afin de répondre à la fois aux exigences des utilisateurs, simplifier le travail des services IT, mais aussi réduire les coûts opérationnels. Une organisation centralisée et automatisée de la gestion de l’ensemble des services au sein d’une seule et unique plateforme, permettraient ainsi aux entreprises de répondre plus facilement et rapidement aux demandes des utilisateurs, et d’assurer un contrôle et une surveillance accrue sur la totalité de l’infrastructure et des services de l’entreprise.

5 Environnement technique

5.1 Introduction

Au sein d’une habitation (résidentielle ou collective) ou d’un bâtiment industriel, la domotique permet une mise en réseau entre la centrale de commande domotique et les différents éléments communicants répartis dans le bâtiment.

La centrale domotique est le cerveau de l’infrastructure qui va aussi bien commander que superviser l’ensemble des équipements connectés au sein d’un réseau local.

Les équipements « pilotables » à partir de la centrale domotique sont de types très variés. En voici quelques exemples :

• La centrale d’alarme

• Les caméras de surveillance

• Les capteurs et les détecteurs (incendie, CO2, gaz, eau, etc.)

• Les éléments de distribution du gaz, de l’eau, du réseau électrique, etc.

• Les volets, portes et fenêtre

• Les points lumineux

• Les équipements électroménagers

• Le téléphone

• La télévision, le home cinéma, la musique

• Le monitoring médical

Pour permettre une communication efficace entre la centrale domotique et les divers équipements répartis dans le bâtiment, la solution choisie doit être suffisamment flexible pour prendre en considération un ensemble large de protocoles de communication.

La raison est évidente. Tous les équipements (domestique ou non) ne sont pas interfaçables de la même manière, mais utilisables au travers de différentes topologies :


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• Courant porteur en ligne : le signal de commande est émis sur la ligne électrique domestique

• Sans fil : la communication est réalisée par ondes hertziennes ou par infrarouges

• Bus : le signal est transmis sur un réseau câblé d’une paire de fils

• Ethernet : le signal est transmis sur un réseau câblé de 8 paires de fils

Ces typologies seront employées en fonction des contraintes que l’on rencontrera pour déployer la solution domotique. Par exemple, le choix du type de communication (câblé, sans-fil, etc.) dépendra fortement que l’on soit dans la situation d’une nouvelle construction ou de travaux de rénovation d’un bâtiment. Un autre type de contrainte est à chercher au niveau des équipements techniques qui n’offrent pas tous le même type d’interface.

Nous serons ainsi obligés de jongler avec des typologies réseau diverses et à fortiori des protocoles de communications tout aussi différents.

Il est temps de nous familiariser avec certaines de ces typologies de communication que nous sommes amenés à rencontrer dans les infrastructures domotiques.

5.2 Typologies réseau

Pour chaque typologie décrite ci-après, nous évoquerons les technologies employées ainsi que les avantages et les inconvénients.

5.2.1 Courant Porteur en Ligne Le courant porteur en ligne (CPL) permet de véhiculer des informations sur le réseau électrique.

Dans une utilisation domestique, ce type de solution permet de commander des éléments comme l’éclairage, les volets électriques ou la commande du chauffage. Technologies X10, HomePlug v1.0, KNX, LonWorks, InOne (Legrand), etc

Avantages Permet de déployer un réseau local sans câblage supplémentaire. Très utile, dans le cas d’une rénovation d’un bâtiment.

Inconvénients L’inconvénient majeur du courant porteur est qu’il est très sensible aux « bruits » électriques. Cette typologie n’est pas recommandée lorsqu’il s’agit de superviser des éléments vitaux tels que des détecteurs d’incendie, des appareils de télésurveillance médicaux, etc.

Il faudra également veiller à soigneusement choisir ses éléments pour éviter les problèmes d’interopérabilité engendrés par les technologies CPL employées par les différents constructeurs.


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5.2.2 Sans-fil La technologie par réseau sans-fil est clairement indiquée et appréciée lorsque les besoins en mobilité sont indéniables.

Cette technologie couvre un ensemble assez vaste de possibilités parmi lesquelles :

• IrDA: pour les commandes locales (commande à distance) par infrarouge

• Wi-Fi et Bluetooth: surtout employés dans le monde informatique

• DECT : la norme sans fil pour les téléphones

L’attrait du sans-fil est indéniable, car il rend superflue la pose de câble.

Le choix de la centrale domotique est également ici déterminé par l’ensemble des protocoles qui sera supporté.

La technologie sans fil est quelquefois boudée par les compagnies d’assurance. Il faudra donc veiller à vérifier auprès de sa compagnie si une installation d’alarme sans fil est ou non autorisée. Technologies Wi-Fi, Bluetooth, DECT, IrDA, KNX, ZigBee, Ondes radio (433 MHz, 866 MHz), etc

Avantages Offre une mobilité et une liberté de mouvement.

Inconvénients Contrairement aux spécifications annoncées (portée théorique du signal), la plupart des solutions souffrent des perturbations environnantes (objets métalliques, micro-ondes, etc.).

Tout comme la technologie CPL, les communications sans fil seront à éviter dans le cadre de commande ou de supervision d’équipements critiques : détecteurs d’incendie, appareils de télésurveillance médicaux, etc.

Les failles de sécurité des réseaux sans fil ont souvent été démontrées. On ne compte plus les sites Internet décrivant les moyens de « craquer » ce type de sécurité. Il y aura donc lieu de choisir le mécanisme de sécurité adéquat : WPA, WPA2 ou EAP. Et absolument proscrire WEP.

5.2.3 Réseaux câblés Le réseau câblé (ou filaire) est la solution la plus efficace pour se constituer un réseau ou la fiabilité sera au rendez-vous.

Dans le contexte de la domotique, on peut rencontrer deux types de configuration câblée :

• Bus d’information : ce type de câblage ne requiert généralement qu’une paire de conducteurs, ce qui est amplement suffisant pour piloter et superviser des équipements tels que l’éclairage, la commande de volets électriques ou de portes et fenêtres. Dans ce type de configuration, on retrouve généralement les standards que sont KNX et LonWorks (http://www.lonmark.org/).

• Ethernet : le câblage par 4 paires de conducteurs est le câblage idéal pour faire véhiculer tout type d’information et notamment de type VDI (Voix, Données, Images). En terme de


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protocole de communication, on serait tenté d’opter pour le TCP/IP bien que le protocole tel que KNXnet/IP, EIBnet/IP ou LonWorks soient mieux adaptés aux installations domotiques.

Technologies TCP/IP, EIBnet/IP, KNXnet/IP, LonWorks, etc.

Avantages Fiabilité et performance.

Inconvénients Nécessite la pose de câblage adéquat que l’on peut, dans certains cas de figure, considérer comme une contrainte (une rénovation ou une location d’un bâtiment).

Lors des phases de construction ou de rénovation de bâtiment, l’architecte doit être sensibilisé sur ce type de typologie pour prendre en compte les problématiques de câbles très tôt dans la conception des plans.

5.2.4 Passerelle Internet En plus de programmer des scénarios de fonctionnement, la valeur ajoutée d’une installation domotique consiste à pouvoir piloter et superviser à distance les équipements du domicile.

Avec la disponibilité de l’ADSL, il nous semble aujourd’hui évident de proposer une architecture domotique permettant d’être pilotée de l’extérieur au travers de l’Internet (interface web ou Téléphonie IP).

Les principaux acteurs du marché, comme Legrand (In One) et Bticino (myOpen Bticino), offrent des passerelles IP à leurs modules domotiques.

Il est donc impératif que le choix de la solution tienne compte de ce paramètre.

Technologies Internet, VoIP, InOne (Legrand), MyOpen Bticino de Bticino (http://www.myopenbticino.it/index.php), etc.

Avantages Offre plus de flexibilité pour superviser et programmer son installation à distance.

Inconvénients La sécurité est primordiale surtout si la centrale domotique est habilitée à piloter des équipements stratégiques comme la distribution d’eau, de gaz ou la centrale d’alarme.

6 Architectures Orientées Services (SOA)

La réussite d’une installation domotique dépendra de la manière dont on aura pris en compte et résolu les points suivants :

• Résoudre les problèmes d’intégration des équipements hétérogènes (Niko, Legrand, Bticino, Hager, Velux, Siemens, etc.) ;

• Supporter plusieurs protocoles de communication (Wi-Fi, IrDA, TCP/IP, KNX, X10, etc.) ;

• Sécuriser les systèmes aux attaques tant internes qu’externes ;

• Définir une architecture suffisamment agile pour réagir efficacement aux changements.


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Les contraintes énoncées ci-dessous sont très similaires aux défis auxquels doivent faire face les architectes informatiques.

Une solution existe pourtant et qui a déjà fait l’objet d’un précédent rapport de veille relatif aux architectures SOA/ESB. Il n’est donc pas étonnant de voir des initiatives qui tendent à offrir des solutions domotiques en utilisant les standards du monde informatique tels que :

• Web services : les équipements sont pilotés/supervisés au travers d’une interface SOAP.

• BPEL (Business Process Execution Language) : ce standard est utilisé pour programmer des scénarios en orchestrant un ensemble de services.

Prenons par exemple, le projet HATS (Home Automation Technologies and Standards) et son middleware DomoNet (http://hats.isti.cnr.it/welcome.html). Le middleware DomoNet permet de concevoir une infrastructure orientée services (SOA) basés sur des web services pour permettre l’automatisation d’équipements répartis dans le domicile. Sa flexibilité lui permet notamment de s’interfacer à une centrale domotique compatible Konnex.

Une autre initiative intéressante concerne le projet AMIGO1 qui a pour ambition d’exposer les équipements technologiques hétérogènes comme étant des services logiciels équipés d’une interface standard telle que UPnP (Universal Plug and Play) et SOAP.

Ces initiatives nous montrent que la frontière entre les équipements électriques et les architectures informatiques s’amenuise de plus en plus.

7 Informaticiens La domotique est une excellente passerelle pour les informaticiens qui souhaitent recadrer leur activité professionnelle ou tout simplement de pouvoir trouver un emploi dans un secteur d’activité nettement moins engorgé.

Bien qu’aujourd’hui la programmation de scénarios dans une centrale domotique ne nécessite pas pour autant d’être un informaticien chevronné, on constate que les installations deviennent de plus en plus riches en termes de fonctionnalités. De même, la variété des périphériques et des protocoles de communication utilisés, tente à complexifier quelque peu la vie des techniciens chargés de la mise en place de telles infrastructures.

C’est dans cette optique que les informaticiens ont un rôle à jouer. Notamment en appréhendant une architecture domotique comme une architecture informatique orientée service. La mission de l’informaticien étant d’analyser et de concevoir la solution pour qu’elle réponde aux besoins de l’utilisateur et qu’elle soit suffisamment agile pour pouvoir évoluer aux changements.

Le rôle de l’informaticien sera d’intervenir aux différentes étapes du projet décrites ci-dessous :

• Analyse : être à l’écoute du client pour récolter et codifier ses besoins en tenant compte de l’existant et des contraintes tant budgétaires que matérielles.

• Élaboration : la solution est architecturée et présentée au client. Ainsi que les différents scénarios que l’on se propose de programmer dans la centrale.

1 http://amigo.gforge.inria.fr/home/components/wp3/Domotic_Drivers/index/index.html


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• Conception : l’infrastructure est mise en place. L’informaticien choisit les différents éléments et coordonne l’activité avec les différents corps de métiers. Les scénarios sont programmés et testés.

• Transition : la solution est prête à être déployée pour réception.

On se rend vite compte que le suivi d’un projet domotique peut être appréhendé de la même manière qu’un projet informatique.

8 Conclusion La domotique est une technologie en marche. Au cours de la période 1980 - 2000, la domotique a régulièrement raté ses rendez-vous avec le marché. Les raisons sont diverses et l’on pourra épingler le manque de maturité des solutions, le coût prohibitif des installations, la non-adoption de standards amenant un manque d’interopérabilité entre les systèmes concurrents.

Mais aujourd’hui, nous constatons que sans même nous en rendre compte, la domotique s’installe peu à peu dans les foyers domestiques, les immeubles de collectivité et les lieux industriels.

Une des raisons à cela est que l’intelligence des systèmes s’est trouvée dispersée dans les équipements domestiques. La domotique arrive donc à point nommé pour intégrer ces différents équipements intelligents et orchestrer leur fonctionnement.

Les constructeurs semblent avoir tiré les leçons du passé et sont plus enclins à adhérer aux standards et permettre une interopérabilité entre leurs systèmes. Même s’il reste encore du chemin à parcourir, la tendance est tout de même encourageante.

L’adoption et l’usage de standards de communication (courant porteur en ligne, Ethernet, Wifi, etc.) a fait naître des solutions domotiques complètement logicielles. Des solutions gratuites existent notamment pour la plateforme Microsoft Windows Media Center. On voit également apparaître ici et là des initiatives Open Source visant à offrir des plateformes logicielles gratuites et ouvertes. Cette tendance devrait encore plus favoriser l’adoption à grande échelle de la domotique et inciter les constructeurs de périphériques à offrir des solutions ouvertes et facilement intégrables.

La domotique est une technologie fédératrice (électricité, électronique, informatique, téléphonie, climatisation, audio, vidéo, etc.) dont la valeur ajoutée est d’améliorer le confort de vie, de sécuriser son environnement ou de maîtriser ses dépenses énergétiques. Dans ce contexte, on a du mal à imaginer que la domotique n’aura pas droit au chapitre tant les domaines que nous venons d’énoncer sont dans l’air du temps.

Mais qui dit technologie fédératrice, sous-entend que les installateurs de solutions domotiques afficheront des compétences diverses. Le technicien-domoticien idéal devrait être tour à tour informaticien, électricien, chauffagiste, frigoriste, installateur de téléphone ou de systèmes d’alarme. Mais nous ne pensons pas que ce type de profil « multi-casquette » soit envisageable à court et moyen terme. Une approche plus réaliste viserait à amener le technicien-domoticien à jouer le rôle de « chef du projet domotique » dont la mission serait d’analyser, d’élaborer et concevoir l’infrastructure domotique, et d’orchestrer les différents corps de métiers qui interviendront lors de l’installation et de l’activation des équipements (câbles, prises, interrupteurs, volets, alarme, visiophone, éclairage, chauffage, thermostat, audio, vidéo, téléphone, etc.).

Notons à ce sujet que la région wallonne a pris le train en marche et a créé en 2000 une formation de bachelier spécifique au métier de technicien-domoticien.


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Dans le cadre de ce rapport, nous avons notamment montré que des passerelles étaient envisageables tant pour les informaticiens que pour les techniciens spécialistes en électricité, en système d’alarme, en téléphonie, etc. afin d’amener ces catégories professionnelles vers le domaine de la domotique.

Les centres de compétence sont le lieu idéal pour offrir des formations adaptées aux personnes souhaitant intégrer la domotique dans leurs domaines de compétence. Ces formations auront l’ambition d’être diversifiées pour baliser les principales solutions du marché. Mais une formation ne sera pleinement aboutie qu’au terme de l’obtention d’une voire de plusieurs certifications. Sans bien évidemment oublier le « Label de Qualité » domotique.

Par rapport à la région flamande, nous estimons que la région wallonne devrait être plus opportuniste afin de profiter également du nouvel engouement pour la domotique auquel l’on assiste depuis 2000. Nous avons pu identifier deux différences notables entre les deux régions :

• Prime à l’installation : la région flamande octroie une prime pour toute installation d’un système domotique favorisant les économies d’énergies et installée par une entreprise affichant le « Label de Qualité Domotique »

• Label de Qualité Domotique : le portail de la VEI rend visible les entreprises ayant obtenu le label de qualité.

La région wallonne a donc un important rôle à jouer pour promouvoir l’usage de la domotique. Cela aura un effet de levier pour encourager les jeunes diplômés à se spécialiser davantage dans ce domaine et d’inciter les entreprises actuelles (électricité, alarme, etc.) à diversifier leur offre de services.

Les tendances du marché nous ont montré qu’un défi de taille attend la majorité des pays : le vieillissement de la population. Le nombre de place dans les maisons de retraite sera à un moment ou à un autre insuffisant. Par exemple, c’est une des raisons qui motivent, en Belgique, la construction de bâtiments dédicacés aux séniors et complètement équipés en systèmes domotiques. En plus de favoriser leur cadre de vie, le système domotique apporte également un soutien aux personnes âgées en termes d’assistance médicale à distance.

La Belgique étant considérée comme le pays à la pointe de la Domotique, il est important de maintenir cette position de leader en motivant l’adoption de la technologie et en incitant à l’innovation. Par exemple, promouvoir une offre de solutions domotiques intégrant la RFID et la carte d’identité électronique.


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